En donnant le nom de Feu Moctar Ould Daddah au Centre des Conférences de Nouakchott, le Président de la République, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, vient de poser un acte de haute portée symbolique et historique.
Ce geste n’est pas anodin. Il résonne comme un retour aux racines, un rappel du chemin parcouru depuis le 28 novembre 1960, lorsque Feu Moctar Ould Daddah prenait les rênes d’une Mauritanie libre, qu’il allait guider avec sagesse et fermeté vers l’édification d’un État indépendant, souverain et stable.
Premier Président, bâtisseur de la République, homme d’unité et d’équilibre, feu Moctar Ould Daddah a laissé une empreinte profonde dans la mémoire collective.
Lui rendre hommage aujourd’hui, c’est rappeler à tous les Mauritaniens jeunes et moins jeunes qu’un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir.
Le Centre des Conférences de Nouakchott portera désormais le nom d’un homme d’État d’exception. Un lieu de dialogue, de rencontres nationales et internationales, devient un monument vivant de l’histoire Nationale.
À travers ce geste fort, le Chef de l’État nous invite à réconcilier le présent avec le passé, à regarder notre histoire avec fierté, et à inscrire dans l’espace public les figures qui ont forgé notre Identité Nationale.
Merci, Monsieur le Président, pour cet acte de mémoire, porteur d’unité et de reconnaissance.
Maty Boide
