L'homme assis en face du présentateur de l'émission n'est pas un étranger au décor qui l'entoure, même si, sans le vouloir, il laisse transpirer l'impression, qu'il serait bien plus à l'aise s'il se trouvait ailleurs, que sous la lumière, des projecteurs. Non qu'il n'ait rien à dire, ou qu'il cherche à dissimuler son ignorance. Au contraire. Les sujets à débattre sont nombreux, et il semble résolument décidé à les déballer, un à un.
La soixantaine, bien sonnée. Cheveux, plus sel que poivre. Binoclard notoire, il chausse en permanence des grosses lunettes d'intellectuel, qui couvrent en partie, un visage énergique, ceinturé par un collier de barbe, d'un blanc que la lumière des projecteurs rend par moments plus brillants, qu'à l'ordinaire.
De toute sa personne se dégage cette sérénité naturelle qu'on rencontre chez certaines personnes qui n'attendent rien de leurs semblables, et tout de leur créateur. C'est précisément cet aspect de sa personnalité qui a fait dire à un nombre non négligeable de ceux qui ont eu la chance de l'approcher, qu'il le doit, à tort ou à raison à ce caractère exempt d'artifices, que tout le monde s'accorde à lui reconnaître.
Maintenant, avez-vous deviné, qui est l'homme, objet de la sommaire description ci-dessus ? Pour ceux qui n'ont pas la prémonition de deviner, il s'agit de l'éminent journaliste et écrivain de renommée Abdellahi Mohamedou. L'homme vient de s'exprimer, le temps d'une interview, sur un podcast, et sous les feux de la rampe, chose qu'il déteste par dessus tout. C'est la seconde fois en moins d'un an, qu'il rompt le silence.
La première fois, c'était par écrit , lors de la parution de son livre, في ضيافه ملائكةالعذاب، quand en homme très présent dans les médias, il a cédé aux exigences de son public, et accepta de promener pour lui, le bout incandescent, de sa plume d'or, sur plus d'un événement. Éclairant ici, et là, des point restés obscurs, par des versions, dont l'impartialité laisse à désirer.
Il eut le mérite et la patience de reconstituer pour l'histoire un passé peu connu, mais lourd de sens. Et comme le chaînon manquant d'un puzzle, les éléments qu'il apporta, permirent comme par enchantement, aux diverses versions, de s'emboîter les unes dans les autres. De ce fait, il apparut de ces rectifications, une nouvelle version, plus cohérente, et plus complète, d'un passé, qui, pour être longtemps resté dans les plis de l'oubli, n'est pas toujours apprécié à sa juste valeur.
Cette fois, c'est de sa propre initiative, qu'il a tenu par esprit de participation, de ne laisser personne debout sur le trottoir. Il s'agit d'inclure, et d'associer ceux, nombreux, qui, de mémoire d'homme, n'ont jamais tenu entre leurs mains un nombre de billets de banque équivalent, ou égal, a celui, pourtant dérisoire, mais nécessaire à l'acquisition de son livre. Et ceux, encore plus nombreux, pour qui "lire", est ce qu'il y'a de plus ennuyeux dans cette vie. Et qu'il faut - de ce point de vue qui n'engage évidemment qu'eux - regarder à deux fois, avant d'imposer à de pauvres innocents, le supplice de lire un livre entier.
Un effort qui serait de manière certaine, au-dessus de leurs forces. À ceux-ci, et à ceux-là, Abdellahi, a parlé, sans pompe ni décor. Il l'a fait, non avec la verve du tribun qui cherche à impressionner par son éloquence, mais avec l'honnêteté scrupuleuse de l'historien qui ne demande qu'à s'effacer, mais seulement, après s'être assuré, que la vérité qu'il vient de replacer, dans son écrin, s'y trouve en sécurité, loin des retouches et des maquillages grotesques.
Au cours de cet entretien, l'auteur de في ضيافة ملائكة العذاب، est revenu sur des événements, qui avaient laissé des séquelles douloureuses et pénibles. Il a aussi répondu sans ambages à de nombreux questionnements. Pour l'essentiel, il s'y est prêté avec finesse et habileté, au jeu du journaliste-intervieweur, et le résultat fut qu'il s'en est sorti indemne, de bien de situations embrouillées, qui auraient mis d'autres dans leurs petits souliers.
Mise à part qu'à une ou deux reprises, il a éprouvé du mal, à mettre un nom sur le visage d'un confrère, perdu de vue, ou décédé, depuis longtemps, son discours fut à une virgule près, net, arrêté, précis, et surtout conforme aux faits, rapportés dans son livre. Après le préambule que tout bon musulman se doit d'observer comme entrée en matière, il s'est mis, sans délai, en devoir, de rendre hommage aux compagnons d'armes d'hier, qui ont, aujourd'hui, accepté d'affronter les défis du présent, pour ne pas mériter le surnom de "fantômes du passé".
Pour ceux qui sont intéressés, je conseille de consulter le podcast sur la plate forme (مبتدأ) ou de lire le livre du même auteur في ضيافة ملائكة العذاب en vente à la librairie 15/22.
Deddah Abd-Daïm.
La soixantaine, bien sonnée. Cheveux, plus sel que poivre. Binoclard notoire, il chausse en permanence des grosses lunettes d'intellectuel, qui couvrent en partie, un visage énergique, ceinturé par un collier de barbe, d'un blanc que la lumière des projecteurs rend par moments plus brillants, qu'à l'ordinaire.
De toute sa personne se dégage cette sérénité naturelle qu'on rencontre chez certaines personnes qui n'attendent rien de leurs semblables, et tout de leur créateur. C'est précisément cet aspect de sa personnalité qui a fait dire à un nombre non négligeable de ceux qui ont eu la chance de l'approcher, qu'il le doit, à tort ou à raison à ce caractère exempt d'artifices, que tout le monde s'accorde à lui reconnaître.
Maintenant, avez-vous deviné, qui est l'homme, objet de la sommaire description ci-dessus ? Pour ceux qui n'ont pas la prémonition de deviner, il s'agit de l'éminent journaliste et écrivain de renommée Abdellahi Mohamedou. L'homme vient de s'exprimer, le temps d'une interview, sur un podcast, et sous les feux de la rampe, chose qu'il déteste par dessus tout. C'est la seconde fois en moins d'un an, qu'il rompt le silence.
La première fois, c'était par écrit , lors de la parution de son livre, في ضيافه ملائكةالعذاب، quand en homme très présent dans les médias, il a cédé aux exigences de son public, et accepta de promener pour lui, le bout incandescent, de sa plume d'or, sur plus d'un événement. Éclairant ici, et là, des point restés obscurs, par des versions, dont l'impartialité laisse à désirer.
Il eut le mérite et la patience de reconstituer pour l'histoire un passé peu connu, mais lourd de sens. Et comme le chaînon manquant d'un puzzle, les éléments qu'il apporta, permirent comme par enchantement, aux diverses versions, de s'emboîter les unes dans les autres. De ce fait, il apparut de ces rectifications, une nouvelle version, plus cohérente, et plus complète, d'un passé, qui, pour être longtemps resté dans les plis de l'oubli, n'est pas toujours apprécié à sa juste valeur.
Cette fois, c'est de sa propre initiative, qu'il a tenu par esprit de participation, de ne laisser personne debout sur le trottoir. Il s'agit d'inclure, et d'associer ceux, nombreux, qui, de mémoire d'homme, n'ont jamais tenu entre leurs mains un nombre de billets de banque équivalent, ou égal, a celui, pourtant dérisoire, mais nécessaire à l'acquisition de son livre. Et ceux, encore plus nombreux, pour qui "lire", est ce qu'il y'a de plus ennuyeux dans cette vie. Et qu'il faut - de ce point de vue qui n'engage évidemment qu'eux - regarder à deux fois, avant d'imposer à de pauvres innocents, le supplice de lire un livre entier.
Un effort qui serait de manière certaine, au-dessus de leurs forces. À ceux-ci, et à ceux-là, Abdellahi, a parlé, sans pompe ni décor. Il l'a fait, non avec la verve du tribun qui cherche à impressionner par son éloquence, mais avec l'honnêteté scrupuleuse de l'historien qui ne demande qu'à s'effacer, mais seulement, après s'être assuré, que la vérité qu'il vient de replacer, dans son écrin, s'y trouve en sécurité, loin des retouches et des maquillages grotesques.
Au cours de cet entretien, l'auteur de في ضيافة ملائكة العذاب، est revenu sur des événements, qui avaient laissé des séquelles douloureuses et pénibles. Il a aussi répondu sans ambages à de nombreux questionnements. Pour l'essentiel, il s'y est prêté avec finesse et habileté, au jeu du journaliste-intervieweur, et le résultat fut qu'il s'en est sorti indemne, de bien de situations embrouillées, qui auraient mis d'autres dans leurs petits souliers.
Mise à part qu'à une ou deux reprises, il a éprouvé du mal, à mettre un nom sur le visage d'un confrère, perdu de vue, ou décédé, depuis longtemps, son discours fut à une virgule près, net, arrêté, précis, et surtout conforme aux faits, rapportés dans son livre. Après le préambule que tout bon musulman se doit d'observer comme entrée en matière, il s'est mis, sans délai, en devoir, de rendre hommage aux compagnons d'armes d'hier, qui ont, aujourd'hui, accepté d'affronter les défis du présent, pour ne pas mériter le surnom de "fantômes du passé".
Pour ceux qui sont intéressés, je conseille de consulter le podcast sur la plate forme (مبتدأ) ou de lire le livre du même auteur في ضيافة ملائكة العذاب en vente à la librairie 15/22.
Deddah Abd-Daïm.

Le fameux Abdellahi Mohamedou fidèle à lui-même par Deddah Abd-Daïm
