Mohamed Lemine Ould Mohamed Ahmed, ministre de l'intérieur
Le ministre de l'intérieur n'est pas seulement l'un des bras droit du président, c'est aussi un être humain avec son caractère, ses qualités et ses défauts comme tout le monde. Ceux qui le présentaient comme l'homme des dossiers brûlants, lourds que lui déléguait aveuglément le président qui ne voulait pas s'encombrer de tant de soucis, changent désormais de perspective et le présentent désormais comme un simple exécutant des volontés du chef de l'Etat dans tous les grands dossiers qu'il gère jusqu'à faire du président l'héritier légitime de tous ses ennemis.
C'est mal connaître le président et l'exercice du pouvoir. De tels puissants personnages qui gèrent de lourds dossiers et encaissent en retour le prix psychologique des responsabilités, ont droit à une marge de manœuvre et comme Dieu seul est infaillible, ils agissent aussi avec leur vision, leur caractère et leurs capacités qui parfois n'engagent qu'eux. Il ne faut donc pas croire que tous les rapports du ministre de l'intérieur avec certains hauts responsables civils ou militaires sont cautionnés par le président.
L'équilibre du pouvoir et des pouvoirs divergents ne tient que sur les épaules du président qui gère toutes ces personnalités incontournables que parfois tout oppose, chacune importante à sa place. Il doit déléguer sans perdre de vue, tempérer sans froisser, trancher sans humilier les uns ou les autres qui heureusement finissent par avoir entre eux une paix armée ; ce qui est toujours mieux que la guerre interne ou ouverte. C'est la méthode Ghazouani, l'homme du consensus, une main de fer dans un gant de velours.
De là que j'ai été le premier à dire publiquement que le chef de l'Etat devrait faire un troisième mandat sinon, en absence d'une opposition redoutable capable de fédérer les forces du pouvoir contre elle, la guerre des chefs peut entraîner la Mauritanie petit à petit dans l'aventure malienne...
VLANE A.O.S.A
C'est mal connaître le président et l'exercice du pouvoir. De tels puissants personnages qui gèrent de lourds dossiers et encaissent en retour le prix psychologique des responsabilités, ont droit à une marge de manœuvre et comme Dieu seul est infaillible, ils agissent aussi avec leur vision, leur caractère et leurs capacités qui parfois n'engagent qu'eux. Il ne faut donc pas croire que tous les rapports du ministre de l'intérieur avec certains hauts responsables civils ou militaires sont cautionnés par le président.
L'équilibre du pouvoir et des pouvoirs divergents ne tient que sur les épaules du président qui gère toutes ces personnalités incontournables que parfois tout oppose, chacune importante à sa place. Il doit déléguer sans perdre de vue, tempérer sans froisser, trancher sans humilier les uns ou les autres qui heureusement finissent par avoir entre eux une paix armée ; ce qui est toujours mieux que la guerre interne ou ouverte. C'est la méthode Ghazouani, l'homme du consensus, une main de fer dans un gant de velours.
De là que j'ai été le premier à dire publiquement que le chef de l'Etat devrait faire un troisième mandat sinon, en absence d'une opposition redoutable capable de fédérer les forces du pouvoir contre elle, la guerre des chefs peut entraîner la Mauritanie petit à petit dans l'aventure malienne...
VLANE A.O.S.A

Tous les ennemis du ministre de l'intérieur ne sont pas ceux du président