Faits Divers

Sauvée, in extremis !

Il y a quelques jours vers minuit, au quartier Djambour de Tevragh Zeïna, une jeune fille qui revenait d'une cérémonie de mariage hâtait le pas pour rentrer chez elle car la rue était obscure et déserte. Mais une demi-douzaine djenks l’ont aperçue et la suivent, avec probablement l’intention de l'isoler dans un coin solitaire, la délester de son téléphone, du contenu de son sac et peut-être même la violer. Remarquant leur manège, elle court, son domicile est à moins de cinq cents mètres mais ses poursuivants se sont mis aussi à courir ! Heureusement, les phares d'une voiture apparaissent derrière. Son conducteur remarque la scène et interpose son véhicule entre les poursuivants et la fugitive. Au dépassement des bandits, il a noté la pointe brillante de la machette que brandit l’un d’eux. « Monte, vite ! », commande-t-il à la jeune fille, tandis que les truands tentent de les encercler. Mais le courageux sauveteur est armé. Il dégaine son pistolet et tire en l'air en ordonnant aux voyous de se coucher. Les voilà aussitôt à terre ! « Jette la machette, vite ! »  Après s’être emparé de celle-ci, il les fouille un-à-un sans découvrir d'autres armes. « Allez, foutez-moi le camp en vitesse ou je vous brûle la cervelle ! » Après quoi, il va déposer chez elle la jeune fille encore pleurante et tremblante de peur. Le comble, en cette histoire, est ce qu’en a commenté le poste de police stationné au carrefour suivant : On n’a pas assez de carburant dans notre bagnole pour poursuivre ces salopards ! »

Le disparu

Cheikhna Mohamed Mahmoud Jiddou est un commerçant au marché d'El Mina. Né en 1990 dans la commune de Legrane (Assaba), sa CIN porte le N° 9370778315. Son domicile se trouve à Tin Soueïlim. D'habitude, il part tôt le matin pour aller à sa boutique et le Vendredi 29 Août, c’est aux environs de 9h qu’il a quitté son domicile à cette fin. Mais il n’y est pas revenu le soir. Inquiète, sa famille commence à le rechercher. Personne ne l'ayant vu ce jour-là au marché, ils sont allés déclarer sa disparition à la police. Après deux jours sans toujours aucune nouvelle, l'inquiétude de sa famille et de ses proches a monté en flèche. On le recherche actuellement partout. Deux numéros de téléphone ont été communiqués et distribués pour prendre contact avec eux au cas où l'on trouve la moindre information le concernant : 44 76 09 14 et 41 62 85 03.

L'arnaqueuse

La scène se passe au service des urgences du centre hospitalier national. Une vieille dame fraîchement débarquée de l'intérieur vient être déposée par un taxi-brousse. Elle attend, dit-elle, une parente qui doit la rejoindre. Soudain, une femme de teint foncé entre et se dirige directement vers elle. « Ya wonni, comment allez-vous ? Comment vont nos gens ? », demande-t-elle. La vieille femme pense qu'il s'agit de la parente attendue. « Passe-moi ton sac, je vais te faire les formalités ! », ajoute la nouvelle venue. La dame lui passe son sac contenant cent mille MRO, l’autre s’en empare et disparaît aussitôt.

Un peu plus tard, la parente de la dame arrive et comprend que celle-ci s’est fait bel et bien berner. Les services de sécurité du CHN entament des recherches, on consulte les caméras de surveillance, avant de porter les soupçons sur une certaine Mariem Brahim, dite Tenja, une arnaqueuse récidiviste opérant fréquemment dans les hôpitaux. Arrêtée le lendemain par la police, elle reconnaît l’accusation portée contre elle et sera déférée prochainement pour être confrontée à une partie de ses victimes.

Mosy