
La CEDEAO a décidé, ce samedi à Abuja, de la mise en place d'un comité de chefs d'État qui va étudier les implications des éventuelles entrées du Maroc, de la Mauritanie et de la Tunisie au sein de la Communauté.
Un comité Cedeao pour superviser les différents dossiers d'adhésion
Les chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont tenu, ce samedi 16 décembre à Abuja au Nigeria, leur 52e conférence. À cette occasion, les chefs d’État et de gouvernement ont décidé de mettre sur pied un comité spécial pour étudier le dossier de candidature des nouveaux membres, à savoir la Tunisie, la Mauritanie et le Maroc dont la confirmation de l'adhésion est prévue pour la prochaine session en 2018.
Pour rappel, le roi Mohammed VI avait officiellement souhaité intégrer la Cedeao en qualité de membre. Les chefs d’État de l'organisation ouest-africaine avaient donné leur accord de principe en juin dernier, à Monrovia. La confirmation de l'intégration du royaume chérifien, prévue pour ce sommet d'Abuja, a été reportée pour raisons techniques. L’étude d’impact n’a pas été finalisée que neuf (9) jours avant la conférence. Ce qui a laissé aux pays membres peu de temps pour un examen plus approfondi du dossier.
Ce nouveau comité, composé de représentants togolais, ivoiriens, ghanéens, guinéens et nigérians, a ainsi pour mission de superviser l’étude des implications des nouveaux "adhérents" afin d'une meilleure analyse et surtout faciliter la décision de la Communauté.
Notons que la Tunisie souhaite intégrer l'organisation en qualité de membre observateur et la Mauritanie, sortie en 2000 pour se consacrer à la construction de l'Union du Maghreb arabe, prévoit son retour dans la zone Cedeao d'ici le 1er janvier 2019.
source afrique-sur7.fr