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Des membres du gouvernement commentent les résultats du Conseil des ministres

Vendredi 12 Octobre 2018 - 00:20

Des membres du Gouvernement ont commenté, jeudi après-midi, les résultats du Conseil des ministres, tenu le 11 octobre courant, lors d'une conférence de presse conjointe.
Il s'agit des ministres de la Culture, de l’Artisanat et des Relations avec le Parlement, Porte-parole officiel du Gouvernement, Dr Mohamed Lemine Ould Cheikh et de l’Education nationale, M. Isselmou Ould Sidi El Moctar Ould Lehbib.
Intervenant en premier, le ministre de la Culture, de l’Artisanat et des Relations avec le Parlement, Porte-parole officiel du gouvernement a indiqué que le Conseil a examiné et adopté un ensemble de projets de décrets et de communications dont un projet de décret portant convocation du Collège électoral, le 27 octobre 2018 dans certaines circonscriptions électorales pour l’élection des Conseillers Municipaux.

Il a précisé que les circonscriptions électorales concernées sont les deux communes d’Arafat et d’El Mina, en application de la délibération de la CENI, en date du 10 octobre 2018 qui fixe la reprise du deuxième tour des élections municipales au niveau des communes d'Arafat et d'El Mina, Wilaya de Nouakchott-Sud.

A une question sur la position du gouvernement par rapport à la pétition signée par un nombre important d’Ulémas et d’Imams demandant l’ouverture du Centre de formation des Ulémas et de l‘Institut Abdallahi Ibn Yacine, le ministre a ajouté que les Imams en Mauritanie dépassent le chiffre de 9000, selon les statistiques du ministère des affaires islamiques et que les divergences d’opinion entre les Ulémas représentent une aubaine pour la communauté des musulmans comme on dit.

Concernant une question sur l’élection du député Boidjel Ould Houmeid comme premier vice-président de l’Assemblée nationale, bien que le poste est de droit pour l’UPR, le porte- parole officiel du gouvernement a indiqué que le député a été élu sur la base du fait qu’il s’est rallié à la majorité et que si le poste appartient à l’UPR, rien ne l’empêche de le céder au profit d’un des partis de la majorité dont on attend qu’il soit encore plus proche.

Au sujet de l’élection de certains ministres à l’Assemblée nationale, alors qu’ils gardent encore leur portefeuille ministériel, le ministre a précisé qu’il y a une période d’un mois accordée au ministre, en vertu de la loi et au terme de laquelle celui-ci choisit entre la fonction de député et son porte-feuille.

De son côté, le ministre de l’Éducation nationale s’est appesanti sur le plan du gouvernement visant l’absorption des bacheliers dans les instituts de l’enseignement supérieur et de la formation scientifique, soulignant que l’expérience des dernières années, les politiques efficientes suivies et la situation que vit le secteur de l’enseignement dans toutes ses étapes montrent que le secteur de l’enseignement bénéficie de la de la part du Président de la République de la priorité, le plaçant au centre de ses politiques et de son projet de société.

Il a ajouté que les plans qui ont été exécutés s'inscrivent dans les priorités du gouvernement qui leur allouait les ressources nécessaires, l’attention et le suivi adéquats, conformément à la conviction du Président de la République, qui considère que les ressources humaines sont la vraie richesse, qui ne se tarit jamais du fait qu’elles sont capables du changement, de l’atteinte des objectifs et de la réalisation de la vision posée par le Président de la République.

Il a indiqué que les politiques et les réformes menées au niveau de l’enseignement à tous ses niveaux ont commencé a donner leur fruit, même si l’enseignement, une œuvre de longue haleine, demande du temps.

Ces réformes se sont traduites par l’amélioration des taux de réussite, soulignant que la Mauritanie est dans le peloton de tête des États africains en ce qui concerne le développement des ressources humaines.

Il a souligné que les défis posés ne peuvent être relevés de façon anarchique et que le gouvernement les a intégrés dans ses politiques, en prenant les mesures nécessaires et les procédures administratives de suivi adéquates.

Il a ajouté que le Baccalauréat est un diplôme national pour lequel chacun a le droit de se présenter et que deux sortes de candidats postulaient pour ce diplôme : les candidats poursuivant un cursus scolaire normal et les candidats libres dont les âges variaient entre 25 et 30 ans, soulignant que cette année a connu un accroissement du nombre des candidats et la réussite d’un grand nombre de ces candidats dont l’âge dépasse 25 ans.

Répondant à une autre question, le ministre a relevé qu’en raison de l’accumulation des candidats au Baccalauréat, un grand nombre d’individus dont l’âge dépasse 25 ans a réussi. Les services spécialisés disposent d’une plate-forme électronique préparée sur la base de certaines données. Toutefois, des étudiants ont pu avoir des difficultés d’y accéder. Il s’agit de procédures précises qui n’ont pas de rapport avec les politiques du gouvernement ni ses décisions. Et de noter que tous les bacheliers ont été recensés depuis la première année bien que le chiffre de ceux qui sont admis cette année ait atteint 11114 au lieu de plus de 6000 en 2017.

Le ministre a ajouté qu’il y a des institutions d’enseignement où l’inscription demeure ouverte devant les étudiants dont l’Université d’Aïoun mais aussi des établissements de formation professionnelle supérieure auxquels le gouvernement accorde la priorité, en plus d’écoles d’enseignement technique avec diverses spécialisations et où l’inscription reste ouverte aux étudiants pour les spécialités suivantes : comptabilité ; agriculture, télécommunications sans compter d’autres formations en matière de commerce et des services en plus de filières au niveau de l’université de Nouakchott où la réflexion est en cours pour les élargir en faisant en sorte que certains orientations soient réservées au secteur des services.

Il a conclu que la capacité d’absorption des institutions précitées dépasse le chiffre de ceux qui disent ne pas pu obtenir l’inscription. Il y a aussi des écoles de formation professionnelle (de 3 ans) appartenant à L’État qui accueillent les bacheliers en plus des écoles de formation des instituteurs qui vont prendre quelque 600 enseignants et celles de la santé qui recruteront, à leur tour, plus de 200 bacheliers.

source AMI
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