Les dernières sorties du président François Macron sur sa conception de la liberté d’expression, notamment au sujet des caricatures portant sur le Prophète Muhammed (PSL) continue de susciter le débat en Mauritanie. Après les Oulémas, les leaders des partis politiques et les acteurs de la société civile qui ont tous plaidé en faveur d’une liberté d’expression consacrée par la liberté effective de chaque citoyen à l’expression entière de ses opinions tout en respectant l’intégrité de son prochain, le débat se situe à présent au niveau des sphères des intellectuels.
Intervenant à propos, le président de la CNDH, Me Bouhoubeiny a mis la France à l’index, lui rappelant que dans le rôle qu’elle veut jouer de défense de la liberté d’expression en encourageant le droit aux caricatures du Prophète de l’islam, elle se met à faux contre la « loi Gayssot » première des lois mémorielles françaises, qui énonce que « toute discrimination fondée sur l’appartenance ou la non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion est interdite ».
Et Me Bouhoubenyni de demander au gouvernement et du parlement français d’initier une loi qui interdit les caricatures et toute offense au prophète Mohamed (PSL) et au-delà à tous les prophètes ?
Autre réaction celle du magistrat Sidi Mohamed Ould Cheina (Photo ci-contre) : après avoir rappelé le rôle primaire d’une CNDH qui est selon lui « de promouvoir et de mener d’une manière constante un plaidoyer en faveur de la consécration des droits de l’homme », le magistrat plaide pour une disposition internationale soumise à l’ensemble des pays de l’ONU. Pour lui, « il est du devoir de notre CNDH de solliciter l’adoption d’un mécanisme onusien pour la lutte contre le blasphème des symboles religieux, afin de pallier le vide juridique autour de cette question à laquelle font face plus d’un milliard et demi de musulmans, tous faisant partie des Etats qui constituent les Nations Unies) ».
Ce qui selon lui, permettrait de faire face aux atteintes répétées à l’encontre de la religion de l’Islam et le prophète Mohamed (PSL) dans certains pays et en particulier en France, au nom d’une interprétation non conforme de la CEDH (art.10), notamment à sa directive relative au respect du principe sacro-saint ’’ principe de la subsidiarité’’ qui exige la conformité des lois et décisions juridictionnelles des États de l’UE avec ’’les décisions pertinentes rendues par la CEDH ’’. En particulier la question « de la paix religieuse", dans l’exercice du droit à la liberté d’expression.
Pour rappel le magistrat Sidi Mohamed Ould Cheina est l’ancien président de l’Office franco-mauritanien pour la promotion et la défense des droits de l’homme (OFMEPDH) dont le siège était à Paris. Il fut tour à tour, Procureur de la République de la Wilaya de Nouakchott, Président de la Cour commerciale et administrative, Président de la Cour d’Appel de Nouadhibou, président du Pool d’enquêteurs sur les affaires terroristes puis président de la Cour criminelle spéciale Zone Sud chargée de juger les affaires d’esclavage.
JOB
authentique.info
Intervenant à propos, le président de la CNDH, Me Bouhoubeiny a mis la France à l’index, lui rappelant que dans le rôle qu’elle veut jouer de défense de la liberté d’expression en encourageant le droit aux caricatures du Prophète de l’islam, elle se met à faux contre la « loi Gayssot » première des lois mémorielles françaises, qui énonce que « toute discrimination fondée sur l’appartenance ou la non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion est interdite ».
Et Me Bouhoubenyni de demander au gouvernement et du parlement français d’initier une loi qui interdit les caricatures et toute offense au prophète Mohamed (PSL) et au-delà à tous les prophètes ?
Autre réaction celle du magistrat Sidi Mohamed Ould Cheina (Photo ci-contre) : après avoir rappelé le rôle primaire d’une CNDH qui est selon lui « de promouvoir et de mener d’une manière constante un plaidoyer en faveur de la consécration des droits de l’homme », le magistrat plaide pour une disposition internationale soumise à l’ensemble des pays de l’ONU. Pour lui, « il est du devoir de notre CNDH de solliciter l’adoption d’un mécanisme onusien pour la lutte contre le blasphème des symboles religieux, afin de pallier le vide juridique autour de cette question à laquelle font face plus d’un milliard et demi de musulmans, tous faisant partie des Etats qui constituent les Nations Unies) ».
Ce qui selon lui, permettrait de faire face aux atteintes répétées à l’encontre de la religion de l’Islam et le prophète Mohamed (PSL) dans certains pays et en particulier en France, au nom d’une interprétation non conforme de la CEDH (art.10), notamment à sa directive relative au respect du principe sacro-saint ’’ principe de la subsidiarité’’ qui exige la conformité des lois et décisions juridictionnelles des États de l’UE avec ’’les décisions pertinentes rendues par la CEDH ’’. En particulier la question « de la paix religieuse", dans l’exercice du droit à la liberté d’expression.
Pour rappel le magistrat Sidi Mohamed Ould Cheina est l’ancien président de l’Office franco-mauritanien pour la promotion et la défense des droits de l’homme (OFMEPDH) dont le siège était à Paris. Il fut tour à tour, Procureur de la République de la Wilaya de Nouakchott, Président de la Cour commerciale et administrative, Président de la Cour d’Appel de Nouadhibou, président du Pool d’enquêteurs sur les affaires terroristes puis président de la Cour criminelle spéciale Zone Sud chargée de juger les affaires d’esclavage.
JOB
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