Le Ministre de la Culture, des Arts, de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du Gouvernement, M. El Houceine Ould Medou, a ouvert, dimanche soir au Centre International de Conférence Mokhtar Ould Daddah, les activités de la troisième édition du Festival du Film et des Droits de l’Homme, organisées sous le slogan « L’enfance d’abord ».
Le festival vise à mettre en lumière les questions humanitaires et sociales qui préoccupent la société, à travers 7 films nationaux qui racontent des histoires originales avec des voix créatives qui cherchent le changement, en plus de 16 films internationaux qui passent en revue les expériences humaines, les douleurs, les joies et les rêves.
Cette édition comprend des compétitions de films et de reportages télévisés traitant des droits de l’enfant, ainsi qu’un concours de flashs publicitaires et des sessions de formation mettant à l’honneur un certain nombre d’acteurs du domaine du cinéma. Dans son allocution à cette occasion, le Ministre de la Culture, des Arts, de la Communication et des Relations avec le Parlement a déclaré que ce festival, avec son thème élevé et ses invités, parmi lesquels des artistes et des juristes, représente un pont entre l’art et les valeurs, entre la créativité et le devoir, pour confirmer que la justice n’est pas seulement dans les dispositions de la loi, mais dans les détails de la scène, dans le ton de la voix, et dans le silence quand il est plus fort que les mots.
Il a ajouté que cet événement constitue une plateforme de dialogue et de réflexion, et une plateforme pour célébrer des expériences cinématographiques en faveur de l’homme, et pour réhabiliter ses grands enjeux.
Il a expliqué que le cinéma transcende, par essence, sa dimension esthétique de divertissement pour devenir une pratique culturelle, interrogeant la réalité, ouvrant des fenêtres d’espoir et remodelant la conscience collective dans le langage de l’image, du mouvement et du symbole.
Le Ministre a déclaré que le cinéma, avec le reste des arts, est devenu, aujourd’hui, l’un des moyens les plus efficaces et les plus profonds pour la défense des droits, et l’un des outils les plus efficaces et les plus utiles pour diffuser la culture de la paix, de la justice, de la liberté et de l’égalité.
Le ministre de la Culture a souligné que Son Excellence le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, donne à la culture la place et lui accorde l’attention qu’elle mérite, car elle est la locomotive de la prise de conscience collective, et un outil pour inculquer les valeurs d’appartenance, de fraternité et de solidarité, puisqu’il en a fait une pierre angulaire de son ambitieux projet sociétal, ajoutant que le gouvernement du Premier ministre, M. El Moctar Ould Djay, est déterminé à mettre en œuvre cette vision ambitieuse sur le terrain, à travers des politiques et des stratégies culturelles harmonieuses et matures, dont les fruits ont été la création du « Festival culturel de Djewel», et l’ajout d’une dimension de développement tant au Festival du patrimoine des Villes du patrimoine qu’au Festival de Djewel dont ont bénéficié les quatre villes classées au patrimoine mondial de l’UNESCO, ainsi que la ville emblématique de Djewel.
Il a souligné que la volonté du gouvernement de consolider le pluralisme culturel se refléte dans le renforcement de la cohésion nationale à travers l’adoption d’une journée nationale pour la diversité culturelle, qui est commémorée chaque année avec la participation de toutes les composantes du spectre national, dans une ambiance joyeuse célébrant la richesse linguistique et artistique et des traditions héritées, qui constituent un tableau national frappant que la diversité augmente la cohésion et l’éclat.
Parmi les acquis de ce processus lumineux, le ministre a cité l’inscription de la Mahadra mauritanienne sur la Liste du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO, ainsi que l’épopée « Samba Galadio », avec son motif symbolique et héroïque, et l’esprit de cohésion entre les mondes arabe et africaine, pour consacrer le caractère transnational de notre culture nationale commune, ainsi que l’adoption de la langue Soninkée comme langue transcontinentale, qui reflète l’extension civilisationnelle profonde d’une composante authentique de notre identité nationale unificatrice.
Il a souligné que les acquis comprennent également la création du Prix du Président de la République pour les Beaux-Arts, la création d’un institut national et d’une administration centrale des arts, avec la carte d’artiste professionnel, qui mettra un terme définitif à la dilution de l’art, et le lancement du processus de renforcement des infrastructures qui incubent le travail médiatique et culturel, qui comprend la construction du Palais de la Culture, de la Maison de la Presse, de centres cinématographiques, de villages culturels et patrimoniaux et de théâtres.
Pour sa part, le président du Festival international du film et des droits de l’homme, M. Mohamed Ould Cheiguer, a indiqué que la justice, la dignité, la liberté et l’égalité sont les valeurs fondamentales que nous devrions tous travailler à établir dans nos sociétés, non pas comme des slogans, mais comme des principes qui nous obligent à travailler dur et à les enseigner aux générations futures.
Il a ajouté que cette édition abordera des questions importantes liées à la réalité des droits de l’homme à travers un colloque de réflexion qui mettra en lumière les défis sociaux et juridiques, ce qui aura un impact significatif sur la promotion de la sensibilisation et de la participation effective dans ce domaine.
Il a souligné que le rôle des artistes cinématographiques ne sera pas complet sans la participation de la presse, car l’administration du festival a mis en place un concours pour le reportage télévisé en coopération avec la chaîne familiale sur les droits de l’enfant, ainsi que l’autorité de la publicité à travers le soutien du concours publicitaire pour les flashs publicitaires audiovisuels. AMI