Accord entre les ministères du tourisme et de l’éducation pour permettre aux meilleurs élèves de découvrir richesses touristiques du pays

Les ministères du Commerce et du Tourisme et de l’Éducation et de la Réforme du système éducatif ont signé dimanche soir un accord de partenariat pour organiser un programme national intitulé « Voyage des élèves brillants à la découverte du pays ».

Selon l’annonce officielle, cet accord prévoit « d’offrir aux élèves brillants de différentes régions de Mauritanie la possibilité de découvrir les sites culturels, touristiques et naturels du pays, à travers des voyages organisés sur le terrain ».

 

L’accord a été signé par la ministre du Commerce et du Tourisme, Zeinebou mint Ahmednah, pour le volet touristique, et par la ministre de l’Éducation et de la Réforme du système éducatif, Houda Babah, pour le volet éducatif.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un appel lancé ces dernières semaines par le président mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, aux membres du gouvernement et aux hauts fonctionnaires, les invitant à passer leurs vacances dans le pays et à « éviter de voyager à l’étranger ».

Le président de l’Union nationale des employeurs mauritaniens, Mohamed Zeine El Abidine Ould Cheikh Ahmed, avait précédemment déclaré que 21 000 billets d’avion à destination de l’étranger avaient été annulés en réponse à l’appel du président mauritanien visant à encourager le tourisme intérieur, soulignant que « d’importants investissements dans les infrastructures touristiques, telles que les hôtels et les sociétés de transport, ce qui a renforcé la capacité du pays à accueillir des touristes », selon ses propres termes.

La Mauritanie regorge d’atouts touristiques variés, dont les plus importants sont le banc d’Arguin au nord, les rives du fleuve Sénégal au sud, le parc de Diawling, ainsi que les côtes atlantiques, les dunes de sable et les sites archéologiques et historiques.

Les observateurs estiment que malgré ces atouts, le nombre de touristes étrangers reste inférieur au niveau souhaité, puisqu’il ne devrait pas « dépasser les 5 000 cette année, contre 20 000 avant la pandémie de coronavirus, en raison de la faiblesse des infrastructures routières, aéroportuaires et portuaires ».
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