Le président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani a rencontré lundi, au Palais présidentiel à Nouakchott, les membres du Conseil de supervision de l’institution de l’opposition démocratique, présidée par Hamadi Sidi El Mokhtar, et composée de Diop Amadou Tidjane, Abdessalam Ould Horma et Sawdatou Wane.
Hamadi Ould Sidi Mokhtar, président du parti Tewassoul, le plus grand parti d’opposition au parlement mauritanien, a discuté avec Ould Ghazouani d’un certain nombre de questions nationales, au premier rang desquelles le prochain dialogue politique.
Un dirigeant du Tewassoul avait précédemment qualifié les dialogues précédents de « peu encourageants » estimant que le pouvoir exécutif « manipule leurs résultats prédéterminés et les adapte en fonction de sa volonté ».
Après la rencontre entre Conseil de supervision de l’institution de l’opposition démocratique et le président Ghazouani, le président de la Fondation a déclaré dans un communiqué de presse qu’il avait discuté avec le président de « la vague d’athéisme que le pays a connue ces derniers jours et ces dernières semaines et de la nécessité d’y faire face ».
À la mi-avril, la cellule de surveillance des contenus et de lutte contre la cybercriminalité du ministère de la transformation numérique et de la modernisation de l’administration a annoncé qu’elle avait surveillé et bloqué ce qu’elle a décrit comme « une campagne organisée sur les plateformes de médias sociaux visant à répandre la pensée athée ».
Ould Sidi Mokhtar a appelé le président mauritanien à « s’attaquer à la corruption et à la richesse illicite de certains fonctionnaires, et à la nécessité d’y opposer une politique forte et dissuasive ».
Le président de la Fondation a jugé « utile » la rencontre qui a porté sur la drogue et la lutte contre cette maladie incurable, ainsi que sur la question de la migration et les problèmes qui y sont liés, la question des libertés et la saison des pluies et ses conséquences, notamment dans les zones de la vallée.
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