La propagation du coronavirus à l’intérieur des villes intérieures mauritaniennes, Kaédi, Aleg, Kiffa, Boutilimit Atar etc., a mis à nu la véritable nature des mesures dites de protection contre Covid19: Un bluff transcontinental.
Le commanditaire mondial (qui reste à déterminer) a ordonné ,après l’avènement du coronavirus, en début d’année 2020, aux peuples de tous les pays du monde, par voie de sa puissante machine de communication de : se confiner chez eux, se laver les mains et éviter les regroupements.
Du fait de la mondialisation obligeante et avec technologie fulgurante , les nations du monde entier , petites ou grandes s’émulérent -mine de rien-à qui mieux ,appliquerait promptement et aveuglement ces mesures .
Force est de constater ,quatre mois après la percée coronavirus, que ces supposés palliatifs n’ont donné de résultats satisfaisants , encore moins convaincants .
Aucun pays au monde, n’a pu en effet, ,à ce jour, freiner l’offensive du Covid 19. Pas même la Chine , qui -après une brève victoire sur le virus -s’est mise, depuis la semaine dernière, à reconfiner ses citoyens ,.
Les dégâts , dommages et préjudices causés par ces mesures dites de protection sont aujourd’hui incalculables, tant aux plans, politiques, économiques, sociaux, historiques et culturels. Le monde est à refaire si la parenthèse Coronavirus arriverait à se refermer un jour.
En ce qui concerne la Mauritanie
Fort de son statut de bon élève ,du système civilisé mondial, son gouvernement s’est appliqué, dés la première épreuve , à rendre, joyeusement ,sans triche et sans faute , aux examinateurs, sa copie-devoir : Sept cas positifs dont six guéris et un seul décès.
Une semaine plus tard, l’épreuve proposée semble exiger beaucoup de résilience et de tact . Ce que le gouvernement n’a pu capitaliser.
Quelque peu essoufflé , par l’euphorie de sa prestation, lors du premier concours , il s’est contenté de phagocyter des réponses évasives et confuses . Résultat : Cent trente et une personnes confinées en 24 Heures et trois décès .
Puis Bonjour les dégâts :
Les guéguerres sournoises naquirent au sein des supporters: Les forces de sécurité publiques sont accusées ici et là, de n’avoir pas réussi à contenir « des infiltrés »aux frontières et entre les villes; Les ministres ,au sein du comité inter-ministeriel sont partagés, sur les voies et moyens de la conduite à suivre; Les civils sont dressés contre les militaires ou vice versa; Les médecins rejoignirent les Faghihs , les poètes et les journalistes peshmergas , pour justifier, dans les moments difficiles, au mépris de l’éthique, le desirata du Makhzen; Le charisme du président de la république et son premier ministre sont entachés.
Les conséquences néfastes sur l’économie, le social, le politique et le culturel du pays , durant les trois mois de confinement et couvre feu restent à chiffrer ….
A quoi servent désormais les fermetures des liaisons entre les villes de l’intérieur et Nouakchott quand la plupart de ces villes sont devenues foyers du corona, l’interdiction des prières collectives, dans un pays où la religion est le socle de la cohésion et l’unité de tous les citoyens, les couvre feu nocturnes pendant le ramadan, le confinement des parents à la veille des rencontres familiales pour célébrer l’Aid El Fitr occasion du faire valoir des solidarité, amitié et le pardon ?
Ne valait-il pas mieux responsabiliser et conscienciser respectueusement les populations sur les risques du coronavirus, plutôt que de leur imposer des mesures dites de protection, importées de l’extérieur, qui se sont avérées finalement une duperie continentale ?
Redaction adrar.info