La santé de l’ancien Président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz préoccupe non seulement sa famille et ses partisans mais aussi tous les démocrates sincères. 
    
Le droit aux soins est l’un des droits fondamentaux de l’homme et son respect ne souffre d’aucune exception. Il en va de la sûreté et de la dignité de tous et de chacun. Il faut d’autant plus le souligner que M. Ould Abdel Aziz n’est pas  » prisonnier  » mais, subtilité du droit, en détention préventive. Cette situation est en principe exceptionnelle et les conditions de mise en œuvre sont strictement définies. 
    
Dans l’esprit et dans la lettre du Code de procédure pénale, on n’y recourt qu’à titre exceptionnelle et pour des motifs spécifiquement justifiés. Nous savons que, depuis bien longtemps, en violation de la constitution et des lois qui y sont consacrées, la détention préventive est devenue l’arme absolue par laquelle les gouvernements, abusant de leur emprise « légale » sur la justice, neutralisent qui ils veulent, en particulier leurs adversaires politiques ou les individus qu’ils veulent mettre plus ou moins momentanément, hors circuit. 
    
Dans le cas d’espèce, l’ancien Président – à qui il faut souhaiter un très prompt rétablissement-, a littéralement cherché cette mise en détention provisoire -qui répond en tous points aux conditions légales existantes: non respect des exigences posées par la précédente décision de justice relative à son inculpation et à son placement en résidence surveillée. 
    
Quoi qu’il en soit, indépendamment de toute considération de procédure, M. Ould Abdel Aziz doit bénéficier du droit au médecin de son choix. Il semble acquis qu’un tel droit a été respecté pour son cas. 
    
Mais je ne puis oublier les graves conditions dans lesquelles sous son règne cette question a été traitée par ses services. Tout le monde se souvient du Sénateur Ould Ghada, en détention préventive illégale, menotté par la police pour aller en consultation chez son dentiste. Et d’autres et d’autres…! 
    
Gourmo Lô 
    
Facebook – Le 02 janvier 2022 
    

 Le droit aux soins est l’un des droits fondamentaux de l’homme et son respect ne souffre d’aucune exception
 
				 Le droit aux soins est l’un des droits fondamentaux de l’homme et son respect ne souffre d’aucune exception
			  

 Accueil
 Accueil Envoyer à un ami
 Envoyer à un ami Version imprimable
 Version imprimable Partager
 Partager 
		  
					  
					  
							  
							  
							  
							  
							  
							  
							  
							  
							  
							  
							  
							  
							  
							  
							  
							  
							  
							 