Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, était en visite à Nouakchott mercredi 8 février. Il s'est entretenu ce matin avec le président Mohamed Ould Ghazouani. Nouakchott est la deuxième étape de sa tournée africaine débutée la veille à Bamako. Lors de son entretien avec le président mauritanien, le chef de la diplomatie russe a notamment évoqué les questions de sécurité dans le Sahel, mais aussi la crise au Sahara occidental.
C'est seul que Sergueï Lavrov s'est exprimé à l'issue de son entretien avec Mohamed Ould Ghazouani. Il a rappelé les préoccupations partagées, selon lui, par les deux pays, quant à la situation sécuritaire au Sahel. « Nous devons collaborer pour combattre efficacement les terroristes qui sont de plus en plus présents », a expliqué Sergueï Lavrov, sans pour autant annoncer de mesures concrètes ou de nouveau partenariat.
Le ministre russe des Affaires étrangères a également évoqué la crise au Sahara occidental. « La Russie a toujours fait partie des amis du Sahara occidental, a-t-il affirmé. Nous devons rechercher des solutions concrètes pour sortir de l'impasse et pour que les décisions du Conseil de sécurité de l'ONU soient appliquées ».
Nous avons parlé des problèmes du continent africain. Nous sommes tous concernés par la monter des tensions dans la région du Sahel où il faut intensifier les efforts contre la menace terroriste qui n'a pas disparu et qui gagne même du terrain. Nous avons aussi parlé de l'enjeu de la régularisation de la question du Sahara Occidental. La Russie fait partie du Groupe des pays amis du Sahara occidental. Nous appelons à l'application de la décision du Conseil de sécurité des Nations unies. Il faut chercher activement des solutions concrètes pour sortir de l'impasse sur la base de la décision du Conseil de sécurité des Nations unies.
En conclusion, Sergueï Lavrov a évoqué la guerre en Ukraine et ses conséquences mondiales. Il a notamment déploré que l'Afrique subisse une crise d'approvisionnement alimentaire, dont la responsabilité, selon lui, incombe « aux sanctions illégales et illégitimes des États-Unis et de leurs satellites ».
Sergueï Lavrov est attendu ce jeudi 9 février à Khartoum, au Soudan, pour conclure sa tournée africaine, qui intervient quelques mois avant le sommet Russie-Afrique de Saint-Pétersbourg.
RFI
C'est seul que Sergueï Lavrov s'est exprimé à l'issue de son entretien avec Mohamed Ould Ghazouani. Il a rappelé les préoccupations partagées, selon lui, par les deux pays, quant à la situation sécuritaire au Sahel. « Nous devons collaborer pour combattre efficacement les terroristes qui sont de plus en plus présents », a expliqué Sergueï Lavrov, sans pour autant annoncer de mesures concrètes ou de nouveau partenariat.
Le ministre russe des Affaires étrangères a également évoqué la crise au Sahara occidental. « La Russie a toujours fait partie des amis du Sahara occidental, a-t-il affirmé. Nous devons rechercher des solutions concrètes pour sortir de l'impasse et pour que les décisions du Conseil de sécurité de l'ONU soient appliquées ».
Nous avons parlé des problèmes du continent africain. Nous sommes tous concernés par la monter des tensions dans la région du Sahel où il faut intensifier les efforts contre la menace terroriste qui n'a pas disparu et qui gagne même du terrain. Nous avons aussi parlé de l'enjeu de la régularisation de la question du Sahara Occidental. La Russie fait partie du Groupe des pays amis du Sahara occidental. Nous appelons à l'application de la décision du Conseil de sécurité des Nations unies. Il faut chercher activement des solutions concrètes pour sortir de l'impasse sur la base de la décision du Conseil de sécurité des Nations unies.
En conclusion, Sergueï Lavrov a évoqué la guerre en Ukraine et ses conséquences mondiales. Il a notamment déploré que l'Afrique subisse une crise d'approvisionnement alimentaire, dont la responsabilité, selon lui, incombe « aux sanctions illégales et illégitimes des États-Unis et de leurs satellites ».
Sergueï Lavrov est attendu ce jeudi 9 février à Khartoum, au Soudan, pour conclure sa tournée africaine, qui intervient quelques mois avant le sommet Russie-Afrique de Saint-Pétersbourg.
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