
L’Assemblée Nationale a dopté, au cours d’une séance plénière tenue jeudi à ouakchott, sous la présidence de M. Boidjel Ould Houmeid, premier vice-président de l’Assemblée Nationale, un projet de loi autorisant la ratification d’une convention signée le 25 avril 2019 à Koweit-City entre le gouvernement de la République Islamique de Mauritanie et le Fonds Arabe de Développement Economique et Social (FADES) et destiné au financement supplémentaire du projet d’eau potable et de développement des oasis dans les zones rurales.
A cette occasion, le ministre de l’Economie et des Finances, M. Moctar Ould Djay, a indiqué que le projet permettra aux populations de tirer profit des services de base appropriés de nature à améliorer leurs conditions de vie, notamment dans les zones rurales enclavées qui constituent une priorité du gouvernement et ce, afin de réaliser le second objectif des ODD consistant à éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir une
agriculture durable.
Le ministre a souligné que ce projet vise, en outre, à rendre disponible l’eau potable au profit des habitants des zones rurales,le développement des sources d’eau souterraines, l’organisation etl’exploitation pour l’agriculture des eaux de surface, précisant que
le montant du projet est de 3 millions de dinars koweitiens, soit l’équivalent de 360 millions d’ouguiyas (N-UM) dont le remboursement d’échelonnera sir 31 années dont 7 ans de différé avec un taux d’intérêt de 2 % l’an.
Le projet couvre les composantes suivantes :
- Les travaux d’alimentation en eau potable dans les zones rurales ;
- Les travaux de développement des oasis ;
- Les services d’assistance technique ;
Le ministre a ajouté que les réalisations accomplies dans le cadre des deux phases précédentes du projet ont montré la nécessité d’un financement supplémentaire pour couvrir la différence entre le financement initial et les nouveaux besoins du projet, que le FADES a accepté finalement de financer à travers cette convention.
Le ministre a réaffirmé que ce financement supplémentaire va permettre de parachever les travaux de cette phase du projet dans les trois composantes et ce, à travers l’équipement de puits, la mise en place des châteaux d’eau et la réalisation des unités restantes d’irrigation des oasis en plus de l’élaboration de certaines études importantes ainsi que l’offre d’équipements et de matériels nécessaires.
Pour leur part, les députés ont insisté, dans leurs interventions, sur l’importance de ce projet qui contribuera ont-ils dit, à l’amélioration des conditions de vie des populations rurales dans les zones reculées du pays qui ont besoin de manière très grande de l’assistance, appelant à prendre les mesures nécessaires pour que ces financements permettent les résultats escomptés d’eux.
Ils ont également insisté sur les grandes potentialités économiques dont disposent les oasis, non seulement à travers la production des dattes mais également à travers les cultures maraichères et les autres produits réalisés à partir du palmier dattier. Cela, ont–ils dit,exige la création d’un établissement permanent chargé de développer et de promouvoir ces oasis au lieu de mettre en place des projets provisoires. Ils ont souligné, dans ce cadre, la capacité des oasis à jouer un rôle important dans la diversification de l’économie nationale, en plus des considérations historiques et culturelles.
Les députés ont attiré l’attention sur le fait que plusieurs zones du pays font face encore à un manque d’eau potable malgré les efforts déployés dans ce domaine, affirmant que la disponibilisation de l’eau constitue une priorité des populations.
Ils ont enfin insisté sur l’importance de sensibiliser les citoyens sur le rôle qui leur revient dans le cadre des projets de développement, car étant des partenaires dans ces projets, sur la nécessité de leur donner les données correctes et de les orienter pour une bonne exploitation de leurs projets de développement.
AMI
A cette occasion, le ministre de l’Economie et des Finances, M. Moctar Ould Djay, a indiqué que le projet permettra aux populations de tirer profit des services de base appropriés de nature à améliorer leurs conditions de vie, notamment dans les zones rurales enclavées qui constituent une priorité du gouvernement et ce, afin de réaliser le second objectif des ODD consistant à éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir une
agriculture durable.
Le ministre a souligné que ce projet vise, en outre, à rendre disponible l’eau potable au profit des habitants des zones rurales,le développement des sources d’eau souterraines, l’organisation etl’exploitation pour l’agriculture des eaux de surface, précisant que
le montant du projet est de 3 millions de dinars koweitiens, soit l’équivalent de 360 millions d’ouguiyas (N-UM) dont le remboursement d’échelonnera sir 31 années dont 7 ans de différé avec un taux d’intérêt de 2 % l’an.
Le projet couvre les composantes suivantes :
- Les travaux d’alimentation en eau potable dans les zones rurales ;
- Les travaux de développement des oasis ;
- Les services d’assistance technique ;
Le ministre a ajouté que les réalisations accomplies dans le cadre des deux phases précédentes du projet ont montré la nécessité d’un financement supplémentaire pour couvrir la différence entre le financement initial et les nouveaux besoins du projet, que le FADES a accepté finalement de financer à travers cette convention.
Le ministre a réaffirmé que ce financement supplémentaire va permettre de parachever les travaux de cette phase du projet dans les trois composantes et ce, à travers l’équipement de puits, la mise en place des châteaux d’eau et la réalisation des unités restantes d’irrigation des oasis en plus de l’élaboration de certaines études importantes ainsi que l’offre d’équipements et de matériels nécessaires.
Pour leur part, les députés ont insisté, dans leurs interventions, sur l’importance de ce projet qui contribuera ont-ils dit, à l’amélioration des conditions de vie des populations rurales dans les zones reculées du pays qui ont besoin de manière très grande de l’assistance, appelant à prendre les mesures nécessaires pour que ces financements permettent les résultats escomptés d’eux.
Ils ont également insisté sur les grandes potentialités économiques dont disposent les oasis, non seulement à travers la production des dattes mais également à travers les cultures maraichères et les autres produits réalisés à partir du palmier dattier. Cela, ont–ils dit,exige la création d’un établissement permanent chargé de développer et de promouvoir ces oasis au lieu de mettre en place des projets provisoires. Ils ont souligné, dans ce cadre, la capacité des oasis à jouer un rôle important dans la diversification de l’économie nationale, en plus des considérations historiques et culturelles.
Les députés ont attiré l’attention sur le fait que plusieurs zones du pays font face encore à un manque d’eau potable malgré les efforts déployés dans ce domaine, affirmant que la disponibilisation de l’eau constitue une priorité des populations.
Ils ont enfin insisté sur l’importance de sensibiliser les citoyens sur le rôle qui leur revient dans le cadre des projets de développement, car étant des partenaires dans ces projets, sur la nécessité de leur donner les données correctes et de les orienter pour une bonne exploitation de leurs projets de développement.
AMI