Des membres du gouvernement ont commenté mercredi, les résultats du conseil des ministres qui s’est déroulé plus tôt, dans la matinée. Il s’agit du ministre de la Culture, de la Jeunesse, des Sports et des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, M. Moktar Ould Dahi, du ministre du Pétrole, des Mines et de l’Energie, M. Abdessalem Ould Mohamed Saleh et du ministre de l’Elevage, M. Lemrabott Ould Bennahi.
Dans son mot introductif, le porte-parole du gouvernement a indiqué que le conseil a examiné et adopté, plusieurs projets de décrets et des communications, dont une communication relative aux énergies renouvelables dont la mise en œuvre est confiée à CWP Global. Une autre communication du ministre de l’Élevage expose les grandes lignes des missions de la Mauritanienne des Produits d’Élevage ainsi que de l’Office national de Recherche et de Développement de l’Elevage et du Pastoralisme.
Revenant plus en détail sur le projet entrepris avec CWP Global, le ministre du Pétrole a souligné qu’un processus vers le développement de l’énergie verte en Mauritanie, a été enclenché grâce à cet accord avec la société américaine. Il a indiqué le projet est le plus ambitieux en Afrique, voire dans le monde, pur ce qui concerne la production et l’exploitation de l’hydrogène vert. Et cela, eu égard à la situation géographique de la Mauritanie, dont la partie Nord, bénéficie de vent et du soleil quasiment toute l’année. Il est donc question d’exploiter ce potentiel pour produire une énergie renouvelable et peu couteuse aussi bien pour l’État que pour la planète.
Le ministre a reconnu que le processus n’en est qu’à ses débuts, mais il a cependant estimé qu’il permettra à terme, de transformer l’économie mauritanienne à travers l’hydrogène vert, de réduire les coûts d’accès à l’électricité et à l’eau. Il est attendu qu’un accord soit signé l’année prochaine. D’ici là, il y aura des études afin de prendre en compte l’impact sur l’environnement, des études macroéconomiques et la réunion des fonds nécessaires pour développer l’ambitieux projet dont le budget est de 40 milliards US dollars.
Répondant à une question sur les accords avec Kinross Tasiast, le ministre a rappelé qu’ils datent d’une période à antérieure au régime actuel mais que le gouvernement est tenu de les respecter.
Toutefois, il œuvre pour qu’aucune des deux parties ne soit lésée. Il a ajouté qu’entre autres concessions, grâce à la récente modification de la méthode de calcul de la redevance basée sur le prix de l’or, la Mauritanie empochera à terme, 6,5 % au lieu des 3 % fixés par le précédent accord.
Le ministre de l’Élevage a indiqué que sa communication était relative à la présentation des grandes lignes des objectifs et plans d’action de la MPE et de l’Office de recherche et de développement de l’Élevage. La présentation met en avant, les objectifs quantitatifs en matière de production des différentes filières animales. Il est ainsi attendu de la MPE, la création de valeur ajoutée dans les différentes filières animales, l’amélioration de la compétitivité afin de répondre efficacement au besoin national et de l’exportation.
Le ministère a l’ambition de doper la production laitière en trois ans, pour passer de 45 tonnes en 2020 à 240 tonnes en 2023. Pour y arriver, la MPE devra mettre en place des infrastructures qui amélioreront la production, le stockage, la transformation et la commercialisation des produits laitiers.
Poursuivant son exposé, le ministre a souligné que dans le cadre des programmes mis en œuvre pour la période 2021-2023, la production et la commercialisation de la viande rouge, est un objectif majeur du département. Des conditions pour renforcer et encadrer l’approvisionnement en viande et l’exportation vers l’étranger seront créées. Parmi elles, la création prochaine de deux pôles. Le premier aux environs de Nouakchott et le second, essentiellement dédié à l’exportation, dans le sud-est du pays.
Le ministre a rapidement brossé les attentes du secteur de la volaille. Il a indiqué que la MPE va appuyer les producteurs privés afin d’assurer la production en quantité et qualité, de poules pondeuses, afin de renoncer à l’importation progressive des œufs, d’ici 2022.
Le ministre a ajouté que l’amélioration du rendement des filières animales, nécessite le développement du sous-secteur : nutrition animale et qu’il est ainsi prévu, la mise en place de grands projets de production intensive de fourrage vert et d’aliments de bétail.
Enfin, le ministre a précisé que l’Office de recherche aura la mission d’accélérer les réformes envisagées et les mesures liées au développement du secteur, à travers une stratégie ambitieuse, dynamique et globale. L’accent sera mis sur l’augmentation du soutien à la production, l’amélioration de la qualité, l’encadrement des agriculteurs, la mise en place de nouveaux points d’eau ainsi que la remise en état de certains lieux pastoraux, entre autres.
Le porte-parole du gouvernement a répondu à des questions d’ordre général. Interpellé sur les engagements du Président de la République concernant l’assurance maladie, il a estimé qu’un pas important a été franchi dernièrement. Selon lui, les engagements électoraux du Président en la matière ont été largement dépassés. En effet, il estime que plus de 600 000 personnes démunies vont en bénéficier et que Taazour a d’ores et déjà recensé les bénéficiaires de sept wilayas du pays. Les autres suivront bientôt. Nul ne sera exclu, a-t-il affirmé.
Au sujet du mouvement de grève que connait le secteur de l’enseignement, le porte-parole a indiqué que le gouvernement est résolument engagé à améliorer la qualité de l’enseignement ainsi que le rendement des enseignants. Il admet que le droit de grève est inaliénable, mais qu’il doit être motivé. Selon lui, à peine entre 20 % et 30 % des enseignants ont suivi le mot d’ordre.
Pour ce qui est du climat politique, le porte-parole a estimé que la situation actuelle est normale dans une démocratie. Le pouvoir et l’opposition ont chacun un rôle important à jouer, sans pour autant se regarder en chiens de faïence, entre autres. Aujourd’hui, le chef de file de l’opposition joue pleinement son rôle avec tous les avantages que lui confèrent les lois et règlements. La majorité et l’opposition doivent se concerter.
Enfin, le porte-parole a apprécié le climat des affaires qui prévaut actuellement dans le pays. « La Mauritanie attire de plus en plus d’investisseurs », a-t-il indiqué.
Il a souligné à ce propos, l’adoption du projet de décret portant approbation de la convention d’établissement entre le gouvernement et la société Ghnim Lehdeifi. Il s’agit de la construction et de l’exploitation d’un complexe touristique sur la route de l’aéroport international de Nouakchott Oumtounsy. Le projet nécessite une enveloppe de 88 millions d’ouguiyas et créera 111 emplois, dont 51 permanents.
AMI
Dans son mot introductif, le porte-parole du gouvernement a indiqué que le conseil a examiné et adopté, plusieurs projets de décrets et des communications, dont une communication relative aux énergies renouvelables dont la mise en œuvre est confiée à CWP Global. Une autre communication du ministre de l’Élevage expose les grandes lignes des missions de la Mauritanienne des Produits d’Élevage ainsi que de l’Office national de Recherche et de Développement de l’Elevage et du Pastoralisme.
Revenant plus en détail sur le projet entrepris avec CWP Global, le ministre du Pétrole a souligné qu’un processus vers le développement de l’énergie verte en Mauritanie, a été enclenché grâce à cet accord avec la société américaine. Il a indiqué le projet est le plus ambitieux en Afrique, voire dans le monde, pur ce qui concerne la production et l’exploitation de l’hydrogène vert. Et cela, eu égard à la situation géographique de la Mauritanie, dont la partie Nord, bénéficie de vent et du soleil quasiment toute l’année. Il est donc question d’exploiter ce potentiel pour produire une énergie renouvelable et peu couteuse aussi bien pour l’État que pour la planète.
Le ministre a reconnu que le processus n’en est qu’à ses débuts, mais il a cependant estimé qu’il permettra à terme, de transformer l’économie mauritanienne à travers l’hydrogène vert, de réduire les coûts d’accès à l’électricité et à l’eau. Il est attendu qu’un accord soit signé l’année prochaine. D’ici là, il y aura des études afin de prendre en compte l’impact sur l’environnement, des études macroéconomiques et la réunion des fonds nécessaires pour développer l’ambitieux projet dont le budget est de 40 milliards US dollars.
Répondant à une question sur les accords avec Kinross Tasiast, le ministre a rappelé qu’ils datent d’une période à antérieure au régime actuel mais que le gouvernement est tenu de les respecter.
Toutefois, il œuvre pour qu’aucune des deux parties ne soit lésée. Il a ajouté qu’entre autres concessions, grâce à la récente modification de la méthode de calcul de la redevance basée sur le prix de l’or, la Mauritanie empochera à terme, 6,5 % au lieu des 3 % fixés par le précédent accord.
Le ministre de l’Élevage a indiqué que sa communication était relative à la présentation des grandes lignes des objectifs et plans d’action de la MPE et de l’Office de recherche et de développement de l’Élevage. La présentation met en avant, les objectifs quantitatifs en matière de production des différentes filières animales. Il est ainsi attendu de la MPE, la création de valeur ajoutée dans les différentes filières animales, l’amélioration de la compétitivité afin de répondre efficacement au besoin national et de l’exportation.
Le ministère a l’ambition de doper la production laitière en trois ans, pour passer de 45 tonnes en 2020 à 240 tonnes en 2023. Pour y arriver, la MPE devra mettre en place des infrastructures qui amélioreront la production, le stockage, la transformation et la commercialisation des produits laitiers.
Poursuivant son exposé, le ministre a souligné que dans le cadre des programmes mis en œuvre pour la période 2021-2023, la production et la commercialisation de la viande rouge, est un objectif majeur du département. Des conditions pour renforcer et encadrer l’approvisionnement en viande et l’exportation vers l’étranger seront créées. Parmi elles, la création prochaine de deux pôles. Le premier aux environs de Nouakchott et le second, essentiellement dédié à l’exportation, dans le sud-est du pays.
Le ministre a rapidement brossé les attentes du secteur de la volaille. Il a indiqué que la MPE va appuyer les producteurs privés afin d’assurer la production en quantité et qualité, de poules pondeuses, afin de renoncer à l’importation progressive des œufs, d’ici 2022.
Le ministre a ajouté que l’amélioration du rendement des filières animales, nécessite le développement du sous-secteur : nutrition animale et qu’il est ainsi prévu, la mise en place de grands projets de production intensive de fourrage vert et d’aliments de bétail.
Enfin, le ministre a précisé que l’Office de recherche aura la mission d’accélérer les réformes envisagées et les mesures liées au développement du secteur, à travers une stratégie ambitieuse, dynamique et globale. L’accent sera mis sur l’augmentation du soutien à la production, l’amélioration de la qualité, l’encadrement des agriculteurs, la mise en place de nouveaux points d’eau ainsi que la remise en état de certains lieux pastoraux, entre autres.
Le porte-parole du gouvernement a répondu à des questions d’ordre général. Interpellé sur les engagements du Président de la République concernant l’assurance maladie, il a estimé qu’un pas important a été franchi dernièrement. Selon lui, les engagements électoraux du Président en la matière ont été largement dépassés. En effet, il estime que plus de 600 000 personnes démunies vont en bénéficier et que Taazour a d’ores et déjà recensé les bénéficiaires de sept wilayas du pays. Les autres suivront bientôt. Nul ne sera exclu, a-t-il affirmé.
Au sujet du mouvement de grève que connait le secteur de l’enseignement, le porte-parole a indiqué que le gouvernement est résolument engagé à améliorer la qualité de l’enseignement ainsi que le rendement des enseignants. Il admet que le droit de grève est inaliénable, mais qu’il doit être motivé. Selon lui, à peine entre 20 % et 30 % des enseignants ont suivi le mot d’ordre.
Pour ce qui est du climat politique, le porte-parole a estimé que la situation actuelle est normale dans une démocratie. Le pouvoir et l’opposition ont chacun un rôle important à jouer, sans pour autant se regarder en chiens de faïence, entre autres. Aujourd’hui, le chef de file de l’opposition joue pleinement son rôle avec tous les avantages que lui confèrent les lois et règlements. La majorité et l’opposition doivent se concerter.
Enfin, le porte-parole a apprécié le climat des affaires qui prévaut actuellement dans le pays. « La Mauritanie attire de plus en plus d’investisseurs », a-t-il indiqué.
Il a souligné à ce propos, l’adoption du projet de décret portant approbation de la convention d’établissement entre le gouvernement et la société Ghnim Lehdeifi. Il s’agit de la construction et de l’exploitation d’un complexe touristique sur la route de l’aéroport international de Nouakchott Oumtounsy. Le projet nécessite une enveloppe de 88 millions d’ouguiyas et créera 111 emplois, dont 51 permanents.
AMI