Les faits sont têtus : Maxime n’est peut-être pas le diable ni Selma une sainte…

Un dernier mot à propos de cette affaire vu qu’hier soir j’ai été contacté par un célèbre activiste qui m’a annoncé qu’un proche de Selma lui a dit qu’il n’y a pas de cellule de communication autour d’elle et qu’elle n’aurait mandaté personne pour me demander de retirer l’article. Vu la confusion et le chaos en matière de communication, j’ai décidé de republier mon article «   Voilà une solution pour la petite Léna kidnappée : sa mère devrait contacter Bouamatou… »

 

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Pour le reste, c’est assez scandaleux que des intellectuelles mauritaniennes connues viennent nous tympaniser comme s’il fallait à tout prix présenter le Maxime en monstre et la Selma en sainte. Nous ne sommes pas des citoyens lambda guidés par leurs seules émotions sans chercher à y voir clair.

 

Pourtant les faits sont têtus et si le crime de kidnapping est avéré, rien n’indique que le mari n’ait pas agi sous le coup d’un choc passionnel face à l’état de sa vie privée. Les féministes enragées viennent minimiser le fait de tromper son mari comme s’il s’agissait d’un fait banal tous genres confondus or il n’en est rien : il y a tromper et tromper...

 

Avoir une relation extraconjugale discrète connue des seuls adultes consentants est une chose, tromper son mari ou son époux avec sa meilleure ou son meilleur ami c’est autre chose. Vivre son infidélité loin du domicile conjugal est une chose et être pris par le mari ou la femme dans leur propre lit, c’est autre chose. Etre cocu aux seuls yeux de son épouse ou son mari et l’amant ou la maîtresse, c’est une chose mais être cocu aux yeux de toute la ville ou du milieu qu’on fréquente c’est autre chose. On peut ainsi multiplier les exemples pour rappeler qu’il y a tromper et tromper comme il y a chose et autre chose...

 

Certaines féministes  se disent scandalisées qu’on puisse craindre qu’un mari jaloux batte ou tue son épouse en apprenant son infidélité mais cela n’arrive pas qu’aux hommes de perdre la tête. On a des cas de femmes qui ont versé de l’huile chaude sur leur mari infidèle, d’autres qui lui ont même coupé les bijoux de famille. Il ne faut pas minimiser la trahison et toujours craindre le pire.

 

Quant aux faits qui nous occupent, on est en droit de se poser des questions. La dame dit être une femme battue, qui peut confirmer cela ? Quelle est la femme battue qui en Mauritanie mariée peut se permettre de rentrer après minuit sans que son mari sache où elle était sachant qu’elle refuse de répondre au téléphone et quand on la questionne en rentrant, elle répond en narguant son mari «  j’étais avec un homme » ? Il faut noter que c’est le mari qui lui dit «  parle doucement tu vas réveiller la petite… »

 

De plus, certains l’ont rappelé, comment une femme qui allaite peut-elle quitter le pays, laisser le bébé si ce n’est pas pour des raisons de vie ou de mort ? N’a-t-on pas le droit de poser la question ? Que penser s'il s’agit d’un voyage pour rejoindre un amant présumé ?

 

Je le redis encore, rien ne peut justifier de kidnapper un enfant, c’est un crime et j’ai écrit un article pour rappeler au monsieur qu’il n’aura aucun refuge car la France et la Hollande, pour ne citer que ces deux pays, sont des États de droit. Si Selma y va et porte plainte, il y aura un procès et Maxime devra payer une pension à sa femme qui aura droit à la garde de l’enfant en bas âge sauf si elle a des problèmes psychologiques avérés ce qui ne semble pas être le cas. 

 

Cela dit que les parents fassent attention, ils risquent en cas de conflit majeur où tous les coups sont permis de perdre leur enfant qui serait envoyé dans une famille d’accueil le temps du procès et là la petite ne s’en remettra jamais.

 

Pour finir, vu les informations publiques disponibles, j'estime, jusqu'à la preuve du contraire, que rien n’indique que le Maxime se sachant trompé n’ait pas fui en craignant de perdre sa fille s’il décidait de partir sans elle car on imagine ce qui serait arrivé s’il avait décidé de divorcer en annonçant son départ lui français en république islamique de Mauritanie. Cela dit, pour l'intérêt de l'enfant métisse, il aurait dû divorcer et rester en Mauritanie vu l'âge de la petite.

 

Voilà ce qui peut arriver quand on épouse des étrangères et des étrangers. Je sais de quoi je parle. Il faut bien réfléchir avant de se marier, bien réfléchir avant de faire des enfants et même en cas de divorce, tout faire pour protéger les enfants tout petits innocents qui arrivent au monde au milieu d’un pareil conflit, c’est traumatisant et criminel. Il faut prendre sur soi et faire les sacrifices qu’il faut pour que l’enfant ait ses parents dans son environnement immédiat les premières années de vie aussi longtemps que possible. Cela coûte très cher quand il s’agit pour l’un des parents d'aller vivre là où l’enfant est kidnappé mais il n’y a pas d’autre issue...

 

Une pensée à la petite Léna et aux autres victimes innocentes de l’irresponsabilité de ceux qui sont responsables de leur venue dans ce monde difficile et dangereux. Face aux parents, l'Etat doit aussi prendre ses responsabilités. De là l’intérêt d’une décision judiciaire  fixant les obligations de chacun sous peine d’avoir affaire à la rigueur de la justice.

VLANE A.O.S.A