La Gendarmerie nationale démantèle un réseau spécialisé dans l’importation et la distribution de pilules hallucinogènes à Nouakchott

Les unités de la gendarmerie nationale de la région ouest ont démantelé un réseau spécialisé dans l’importation et la distribution de pilules hallucinogènes.

L’opération, supervisée par le chef d’état-major de la gendarmerie nationale, le Général de division Ahmed Mahmoud Taya, est intervenue après des investigations approfondies menées par le bataillon n°1 de la gendarmerie nationale et la brigade de recherche.

Le chef du bureau des études et des relations publiques de l’état-major de la gendarmerie nationale, le commandant Mohamed Ould El Hafedh Ould Mahmoud, a expliqué que cette opération s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par la gendarmerie nationale pour assurer la sécurité, protéger la sûreté publique et lutter contre toutes les formes de criminalité.

Il a ajouté que l’opération, qui a débuté jeudi soir, a abouti après 24 heures à l’arrestation de 14 personnes, dont des distributeurs, des vendeurs et des propriétaires soupçonnés de faire partie du réseau, et à la saisie d’importantes quantités de pilules hallucinogènes et de médicaments non homologués de différents types trouvés dans plusieurs entrepôts dans les qmoughataas d’Arafat et de Darnaim, stockés à côté de denrées alimentaires pour le camouflage, dans de mauvaises conditions de stockage qui ne répondent pas aux normes les plus élémentaires de sécurité sanitaire.

Dans le cadre de l’opération, un camion rempli de sacs de pilules hallucinogènes en direction de la ville de Zouerate a été saisi sur la place de l’ancien aéroport, a-t-il ajouté.

Les membres du Bataillon de gendarmerie n°1 et du Rassemblement de réaction rapide ont transporté le contenu des entrepôts à l’aide de camions, en vue de les mettre sous séquestre, a-t-il ajouté.

Le chef du bureau des études et des relations publiques à l’état-major de la gendarmerie nationale a souligné que les enquêtes se poursuivent pour découvrir d’autres pistes liées à ce réseau, tandis que les procédures judiciaires se poursuivent contre les personnes arrêtées.

Certaines des personnes arrêtées ont proposé des bakchichs au personnel de la gendarmerie, tentant ainsi d’étouffer l’affaire, ce qui a été totalement rejeté par les membres de la force d’exécution, a-t-il déclaré.

AMI