Les résultats du conseil des ministres, réuni mercredi matin, ont été commentés, dans l’après-midi, par les ministres de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et des Technologies de l’information et de la communication (TIC), porte-parole du gouvernement, M. Sidi Ould Salem, de l’Équipement et des Transports, M. Mohamedou Ahmedou M’Haïmid et de l’Education nationale, de la Formation technique et de la Réforme, M. Mohamed Melaïnine Ould Eyih.
Intervenant le premier, le porte-parole du gouvernement a indiqué que le conseil des ministres a adopté un certain nombre de projets de lois, de décrets et de communications, dont un projet de décret portant création d’un établissement public à caractère industriel et commercial appelé «Établissement des Travaux et de Maintenance des Routes ».
Le conseil a en outre, examiné et adopté, a dit le ministre, une communication relative à la préparation de la rentrée scolaire 2020-2021et au degré d’avancement de l’exécution de la feuille de route et du processus de réforme.
En réponse à une question relative aux impacts de la dernière tournée des ministres de l’Environnement et du Développement durable et du Développement rural dans des wilayas de l’intérieures du pays, le ministre a précisé que cette tournée avait pour but de lancer la campagne nationale d’ouverture et d’entretien des pare-feu et de superviser la vaccination du cheptel contre la fièvre de la vallée du Rift.
« La situation est sous contrôle et elle est suivie par le ministère de la santé qui envoie, à cet effet, des missions à l’intérieur du pays ».
Lui succédant, le de l’Education nationale, de la Formation technique et de la Réforme, M. Mohamed Melaïnine Ould Eyih, a déclaré avoir présenté devant le conseil des ministres, une communication relative à la préparation de la rentrée scolaire 2020-2021 et à l’état d’avancement de la mise en œuvre de la feuille de route de la réforme.
Il a ajouté que son département fait face à des défis dont le plus saillant est celui de l’absence de ressources humaines capables d’enseigner.
« Nous avons recruté cette année 1000 enseignants et 4000 prestataires de services d’enseignement, en plus des centaines qui seront recrutés à l’issue d’un concours, qui aura lieu cette année ».
M. Eyih a ajouté que le second défi de son département est le déficit considérable en matière d’infrastructures.
« Pour surmonter ce problème, il faut du temps ; des efforts déployés ont permis la construction de 800 salles de classe dans le cadre du programme ‘Ewlewiyati I’ (Mes priorités). Il faut y ajouter 1000 nouvelles salles dans le cadre du programme élargi du président de la République».
Au sujet du troisième défi, le ministre a précisé qu’il concerne la gestion, et que son département envisage la création d’une base de données permettant une planification précise et sérieuse, afin d’assurer le développement de notre système éducatif et l’exploitation optimale des ressources humaines.
Évoquant la feuille de route de la réforme l’enseignement, le ministre a précisé qu’elle sera réalisée de manière concertée, à travers des ateliers régionaux permettant à tous les acteurs évoluant dans le secteur d’exposer leurs avis.
« Les ateliers débuteront au mois de décembre et se poursuivront . La feuille de route sera prête au mois d’avril 2021. Son parachèvement prévu plus tôt, a été retardé par la pandémie du coronavirus ».
Le ministre a fait remarquer que la réforme ne se limite pas aux ateliers seuls, et qu’il comporte le renforcement du nouveau des connaissances des élèves en fonction des moyens disponibles, tout en mettant l’accent sur les deux premières années du cycle fondamental qui constituent le socle de cette réforme. »Le ministère a parlé de la révision du programme de ces deux années afin de combler les insuffisances et lacunes. « Notre objectif est de rendre l’élève capable de lire, d’écrire et de calculer. De même nous le sensibilisons sur le comportement civique».
Au sujet de l’année scolaire prochaine, M. Eyih a dit qu’elle verra la généralisation du nouveau programme pour une amélioration qualitative et sérieuse.
« Cela se fera par la généralisation du programme de la première année et du livre scolaire, une formation des formateurs de la première année. De même le suivi sera intensifié, et nous allons réaliser une évaluation à la fin de l’année afin d’identifier les dysfonctionnements et de les éviter par la suite. La réforme du fondamental sera totalement achevée en 2025/2026 ».
Le ministre a précisé que la réforme sera accompagnée par l’amélioration des conditions des enseignants, et des progrès au niveau de l’offre de manuels scolaires.
« La réformé débutera bientôt au niveau des écoles de formation des instituteurs et des professeurs afin de renforcer les capacités des sortants de ces établissements ».
Pour sa part, le ministre de l’Équipement et des Transports, au sujet du projet de décret portant création d’un établissement public à caractère industriel et commercial, a indiqué que cet établissement jouit de l’autonomie financière et administrative et qu’il a pour tutelle technique le ministère des Transports et tutelle financière le ministère des Finances.
Il sera chargé, a-t-il ajouté, des travaux de maintenance des routes suivant un programme- contrat qui sera passé avec l’État Mauritanien.
Cet établissement est créé dans le cadre du programme « Ewlewiyati» qui lui a mobilisé 10 milliards d’anciennes ouguiyas.
Le ministre a indiqué que l’établissement accomplira ses missions sur la base d’une approche décentralisée, surtout qu’il existe dans le pays un grand réseau routier de 7000 kilomètres.
L’établissement aura donc des bases dans tous les coins du pays pour assurer l’efficacité et la rapidité de ses interventions, a dit le ministre qui a conclu que des objectifs seront fixés à l’établissement, soulignant que c’est sur la base de ces objectifs qu’il sera évalué suivant des critères précis.
AMI
Intervenant le premier, le porte-parole du gouvernement a indiqué que le conseil des ministres a adopté un certain nombre de projets de lois, de décrets et de communications, dont un projet de décret portant création d’un établissement public à caractère industriel et commercial appelé «Établissement des Travaux et de Maintenance des Routes ».
Le conseil a en outre, examiné et adopté, a dit le ministre, une communication relative à la préparation de la rentrée scolaire 2020-2021et au degré d’avancement de l’exécution de la feuille de route et du processus de réforme.
En réponse à une question relative aux impacts de la dernière tournée des ministres de l’Environnement et du Développement durable et du Développement rural dans des wilayas de l’intérieures du pays, le ministre a précisé que cette tournée avait pour but de lancer la campagne nationale d’ouverture et d’entretien des pare-feu et de superviser la vaccination du cheptel contre la fièvre de la vallée du Rift.
« La situation est sous contrôle et elle est suivie par le ministère de la santé qui envoie, à cet effet, des missions à l’intérieur du pays ».
Lui succédant, le de l’Education nationale, de la Formation technique et de la Réforme, M. Mohamed Melaïnine Ould Eyih, a déclaré avoir présenté devant le conseil des ministres, une communication relative à la préparation de la rentrée scolaire 2020-2021 et à l’état d’avancement de la mise en œuvre de la feuille de route de la réforme.
Il a ajouté que son département fait face à des défis dont le plus saillant est celui de l’absence de ressources humaines capables d’enseigner.
« Nous avons recruté cette année 1000 enseignants et 4000 prestataires de services d’enseignement, en plus des centaines qui seront recrutés à l’issue d’un concours, qui aura lieu cette année ».
M. Eyih a ajouté que le second défi de son département est le déficit considérable en matière d’infrastructures.
« Pour surmonter ce problème, il faut du temps ; des efforts déployés ont permis la construction de 800 salles de classe dans le cadre du programme ‘Ewlewiyati I’ (Mes priorités). Il faut y ajouter 1000 nouvelles salles dans le cadre du programme élargi du président de la République».
Au sujet du troisième défi, le ministre a précisé qu’il concerne la gestion, et que son département envisage la création d’une base de données permettant une planification précise et sérieuse, afin d’assurer le développement de notre système éducatif et l’exploitation optimale des ressources humaines.
Évoquant la feuille de route de la réforme l’enseignement, le ministre a précisé qu’elle sera réalisée de manière concertée, à travers des ateliers régionaux permettant à tous les acteurs évoluant dans le secteur d’exposer leurs avis.
« Les ateliers débuteront au mois de décembre et se poursuivront . La feuille de route sera prête au mois d’avril 2021. Son parachèvement prévu plus tôt, a été retardé par la pandémie du coronavirus ».
Le ministre a fait remarquer que la réforme ne se limite pas aux ateliers seuls, et qu’il comporte le renforcement du nouveau des connaissances des élèves en fonction des moyens disponibles, tout en mettant l’accent sur les deux premières années du cycle fondamental qui constituent le socle de cette réforme. »Le ministère a parlé de la révision du programme de ces deux années afin de combler les insuffisances et lacunes. « Notre objectif est de rendre l’élève capable de lire, d’écrire et de calculer. De même nous le sensibilisons sur le comportement civique».
Au sujet de l’année scolaire prochaine, M. Eyih a dit qu’elle verra la généralisation du nouveau programme pour une amélioration qualitative et sérieuse.
« Cela se fera par la généralisation du programme de la première année et du livre scolaire, une formation des formateurs de la première année. De même le suivi sera intensifié, et nous allons réaliser une évaluation à la fin de l’année afin d’identifier les dysfonctionnements et de les éviter par la suite. La réforme du fondamental sera totalement achevée en 2025/2026 ».
Le ministre a précisé que la réforme sera accompagnée par l’amélioration des conditions des enseignants, et des progrès au niveau de l’offre de manuels scolaires.
« La réformé débutera bientôt au niveau des écoles de formation des instituteurs et des professeurs afin de renforcer les capacités des sortants de ces établissements ».
Pour sa part, le ministre de l’Équipement et des Transports, au sujet du projet de décret portant création d’un établissement public à caractère industriel et commercial, a indiqué que cet établissement jouit de l’autonomie financière et administrative et qu’il a pour tutelle technique le ministère des Transports et tutelle financière le ministère des Finances.
Il sera chargé, a-t-il ajouté, des travaux de maintenance des routes suivant un programme- contrat qui sera passé avec l’État Mauritanien.
Cet établissement est créé dans le cadre du programme « Ewlewiyati» qui lui a mobilisé 10 milliards d’anciennes ouguiyas.
Le ministre a indiqué que l’établissement accomplira ses missions sur la base d’une approche décentralisée, surtout qu’il existe dans le pays un grand réseau routier de 7000 kilomètres.
L’établissement aura donc des bases dans tous les coins du pays pour assurer l’efficacité et la rapidité de ses interventions, a dit le ministre qui a conclu que des objectifs seront fixés à l’établissement, soulignant que c’est sur la base de ces objectifs qu’il sera évalué suivant des critères précis.
AMI