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Le secteur minier mauritanien : Un Secteur insuffisamment exploré

Mercredi 9 Octobre 2019 - 16:14

Le secteur minier mauritanien : Un Secteur insuffisamment exploré

Parler de l’exploration du potentiel minier de notre pays, suppose le rappel de certaines dispositions du code minier, relatives aux conditions d’octroi des permis de recherche et d’exploitation.

Dans le secteur minier, le principe « premier venu, premier servi » est consacré par l’article 18 du code minier qui dispose que le permis de recherche est attribué au premier demandeur, personne physique ou morale sous réserve du paiement  de droits et redevances prescrits par la loi.

Une telle disposition explique la volonté des pouvoirs publics d’encourager la recherche sur toute l’étendue du territoire national, présuméincarner un potentiel minier.

 

Face à cet objectif, toutes les actions du département des mines, ont consisté ces dernières années à concevoir une stratégie visant l’émergence d’opérateurs nationaux et étrangers, disposant de moyens techniques et financiers suffisants, pour engager des projets de recherche couteux mais générateurs de revenus pour le pays.
 

Malgré les efforts entrepris par les pouvoirs publics pour rendre ce secteur attrayant, le potentiel minier mauritanien reste marginal et incarné par une structure géographique de 500 km2 seulement, sur une superficie de plus d’ 1 million de km2.

La demande de permis par les opérateurs nationaux et leur octroi par les pouvoirs publics, ne peuvent être que souhaitables pour mieux connaitre le potentiel minier mauritanien.

 

Mieux encore, qu’un opérateur détienne plusieurs permis, outre le fait que cela soit tout à fait légal, revêt un signe de santé économique et de réussite de la politique d’attraction initiée par les pouvoirs publics.
 

En effet, la loi 2014 – 008 modifiant certaines dispositions de la loi 2008 – 011 du 27 avril 2008, modifiée par les lois 2009-026 du 7 avril 2009 et 2012 – 014 du 22 février 2012 portant code des mines, dispose dans son article 21 ( nouveau) que  l’opérateur peut pour les groupes 1 à 6 détenir  simultanément 10 permis de recherche et pour le groupe 7  cinq permis.

Ainsi, les opérateurs nationaux qui détiendraient plusieurs permis de recherche, non seulement doivent être encouragés car explorant à leurs risques et périls mais aussi protégés contre toutes les manœuvres qui tendraient à perturber leurs activités.
 

Youssouf ly

essahraa.net

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