Un fils de l'ancien président islamiste égyptien Mohamed Morsi, arrêté mercredi matin pour "diffusion de fausses informations", va être libéré sous caution sur décision du parquet, a annoncé une source judiciaire.
Le parquet a décidé mercredi soir de sa remise en liberté, le temps de l'enquête, "sous caution de 5.000 livres" (240 euros), a précisé la source.
Abdallah Morsi, le plus jeune fils du président destitué et emprisonné depuis 2013 avait donné une interview à l'agence américaine Associated Press (AP) la semaine dernière.
Il reprochait aux autorités de ne lui permettre de rendre visite à son père que très rarement -trois visites en cinq ans de détention selon lui- et de ne pas fournir de soins médicaux suffisants à ce dernier.
Abdallah Morsi a été arrêté à l'aube mercredi dans sa résidence de Cheikh Zayed, dans la banlieue ouest du Caire, selon des sources judiciaires et sécuritaires.
Ces dernières ont précisé qu'il était soupçonné d'"appartenance à un groupe interdit" et de "diffusion de fausses informations".
Abdallah Morsi a été présenté dans la journée de mercredi au procureur de la sécurité d'Etat.
Premier président élu démocratiquement en 2012, Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans, a été destitué un an plus tard par l'armée, à la suite de grandes manifestations populaires contre lui. Il est actuellement détenu et condamné à la peine capitale.
Le régime de l'actuel président Abdel Fattah al-Sissi a orchestré une répression féroce contre la confrérie islamiste, classée par Le Caire sur la liste des organisations "terroristes".
Oussama Morsi, un autre fils du président destitué, est quant à lui emprisonné depuis 2016 pour "incitation à la violence".
Les ONG accusent régulièrement l'Egypte de recourir aux accusations d'"appartenance à un groupe interdit" et de "diffusion de fausses informations" pour réprimer les voix dissidentes.
Les autorités nient ces accusations de violations des droits de l'homme et assurent agir pour protéger la sécurité et la stabilité du pays.
Depuis la chute du président Morsi, les forces de sécurité affrontent des groupes extrémistes, dont le groupe Etat islamique qui mène une insurrection dans le nord du Sinaï (est).
Les attaques jihadistes ont fait des centaines de morts parmi les policiers, les soldats et aussi les civils.
(©AFP / 10 octobre 2018 21h10)
Le parquet a décidé mercredi soir de sa remise en liberté, le temps de l'enquête, "sous caution de 5.000 livres" (240 euros), a précisé la source.
Il reprochait aux autorités de ne lui permettre de rendre visite à son père que très rarement -trois visites en cinq ans de détention selon lui- et de ne pas fournir de soins médicaux suffisants à ce dernier.
Abdallah Morsi a été arrêté à l'aube mercredi dans sa résidence de Cheikh Zayed, dans la banlieue ouest du Caire, selon des sources judiciaires et sécuritaires.
Ces dernières ont précisé qu'il était soupçonné d'"appartenance à un groupe interdit" et de "diffusion de fausses informations".
Abdallah Morsi a été présenté dans la journée de mercredi au procureur de la sécurité d'Etat.
Premier président élu démocratiquement en 2012, Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans, a été destitué un an plus tard par l'armée, à la suite de grandes manifestations populaires contre lui. Il est actuellement détenu et condamné à la peine capitale.
Le régime de l'actuel président Abdel Fattah al-Sissi a orchestré une répression féroce contre la confrérie islamiste, classée par Le Caire sur la liste des organisations "terroristes".
Oussama Morsi, un autre fils du président destitué, est quant à lui emprisonné depuis 2016 pour "incitation à la violence".
Les ONG accusent régulièrement l'Egypte de recourir aux accusations d'"appartenance à un groupe interdit" et de "diffusion de fausses informations" pour réprimer les voix dissidentes.
Les autorités nient ces accusations de violations des droits de l'homme et assurent agir pour protéger la sécurité et la stabilité du pays.
Depuis la chute du président Morsi, les forces de sécurité affrontent des groupes extrémistes, dont le groupe Etat islamique qui mène une insurrection dans le nord du Sinaï (est).
Les attaques jihadistes ont fait des centaines de morts parmi les policiers, les soldats et aussi les civils.
(©AFP / 10 octobre 2018 21h10)