Le ministre britannique de la Défense, Gavin Williamson, a annoncé lundi le renforcement des moyens militaires consacrés au domaine spatial, pour faire face à l'"intensification des menaces" qui pèsent sur le Royaume-Uni.
C'est la Royal Air Force, l'armée de l'air britannique, qui prendra le contrôle des opérations militaires britanniques dans l'espace, mises en place dans le cadre de la première "stratégie de défense spatiale". Le nombre de militaires travaillant sur le secteur spatial sera augmenté d'un cinquième, pour dépasser les 600 d'ici cinq ans.
"Nous devons nous assurer que nous sommes prêts à prévenir et répondre à l'intensification des menaces apparaissant dans l'espace, et qui pèsent sur notre vie quotidienne", a expliqué Gavin Williamson.
Parmi ces menaces, le ministre a pointé le risque de "brouillage de satellites civils utilisés par les radiodiffuseurs, et de la navigation par satellite" utilisée par les forces armées, ou de coupure sur les réseaux téléphonique et internet.
Il a également annoncé un examen de la contribution britannique au programme européen de navigation par satellite Galileo. La participation d'entreprises britanniques au programme étant remise en cause par le Brexit, le ministre a souligné que la mise en place d'alternatives était à l'étude.
Début mai, le Royaume-Uni avait annoncé réfléchir au développement et au lancement de son propre système de navigation par satellite. Un groupe d'experts dédié, dirigé par l'Agence spatiale britannique, avait été mis en place.
Londres pourrait lancer les premiers appels d'offres d'ici la fin de l'année, et développer un partenariat avec l'Australie, selon le Financial Times. Le 8 mai, Canberra a annoncé la création de la première Agence spatiale australienne.
Le Royaume-Uni "est un leader mondial de l'industrie spatiale, nos scientifiques et nos forces armées ont joué un rôle central dans le développement du programme européen Galileo, aux côtés des entreprises britanniques", a estimé Gavin Williamson.
"Il est donc important que nous examinions notre contribution et nos projets pour des systèmes alternatifs dans ce secteur crucial", a-t-il conclu.
(©AFP / 21 mai 2018 08h11)
C'est la Royal Air Force, l'armée de l'air britannique, qui prendra le contrôle des opérations militaires britanniques dans l'espace, mises en place dans le cadre de la première "stratégie de défense spatiale". Le nombre de militaires travaillant sur le secteur spatial sera augmenté d'un cinquième, pour dépasser les 600 d'ici cinq ans.
Parmi ces menaces, le ministre a pointé le risque de "brouillage de satellites civils utilisés par les radiodiffuseurs, et de la navigation par satellite" utilisée par les forces armées, ou de coupure sur les réseaux téléphonique et internet.
Il a également annoncé un examen de la contribution britannique au programme européen de navigation par satellite Galileo. La participation d'entreprises britanniques au programme étant remise en cause par le Brexit, le ministre a souligné que la mise en place d'alternatives était à l'étude.
Début mai, le Royaume-Uni avait annoncé réfléchir au développement et au lancement de son propre système de navigation par satellite. Un groupe d'experts dédié, dirigé par l'Agence spatiale britannique, avait été mis en place.
Londres pourrait lancer les premiers appels d'offres d'ici la fin de l'année, et développer un partenariat avec l'Australie, selon le Financial Times. Le 8 mai, Canberra a annoncé la création de la première Agence spatiale australienne.
Le Royaume-Uni "est un leader mondial de l'industrie spatiale, nos scientifiques et nos forces armées ont joué un rôle central dans le développement du programme européen Galileo, aux côtés des entreprises britanniques", a estimé Gavin Williamson.
"Il est donc important que nous examinions notre contribution et nos projets pour des systèmes alternatifs dans ce secteur crucial", a-t-il conclu.
(©AFP / 21 mai 2018 08h11)