Les résultats du conseil des ministres, réuni jeudi à Nouakchott, ont été commentés, dans l’après-midi, par des membres du gouvernement, lors d’une conférence de presse.
Il s’agit des ministres de l’équipement et des transports, par intérim porte-parole du gouvernement, de la santé, des affaires sociales, de l’enfance et de la famille et de l’environnement et du développement durable.
Intervenant le premier, le ministre de l’équipement et des transports, par intérim porte-parole du gouvernement, M. Mohamed Ahmed M’Haïmid, a précisé que le Conseil des Ministres a examiné et adopté un certain nombre de communications dont la première relative à l’état d’avancement du plan d’action du secteur de la Santé, la seconde au renforcement de la capacité nationale de formateurs en enseignement inclusif spécialisé et la troisième à l’état d’avancement du plan d’action du secteur de l’Environnement et du Développement Durable.
Lui succédant, le ministre de la santé, Dr. Mohamed Nédhirou Ould Hamed, a déclaré avoir passé en revue, dans sa présentation relative à l’état d’avancement du plan d’action du secteur de la Santé, la situation sanitaire dans le pays, surtout les indicateurs relatifs au décès des mères et des nouveau-nés, notant que ceux-ci montrent que la situation peut être contrôlée par la mise en œuvre d’un plan d’action homogène.
Il a ajouté que cette situation sanitaire résulte des insuffisances qui doivent être surmontées avec au premier rang l’accès totalement inéquitable et incomplet au service de santé de qualité, aussi bien au niveau secteur public que du privé, afin d’améliorer l’état de santé par une meilleure accessibilité géographique et financière.
Au sujet du plan que son département compte exécuter en 2020, le ministre de la santé a précisé qu’il s’articule sur les axes cités dans le programme électoral du Président de la République, Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, à savoir le rapprochement de la santé des citoyens, surtout les franges vulnérables, l’amélioration du fonctionnement et de l’équipement des formations sanitaires, la résolution du problème des médicaments et le perfectionnement de la gestion des ressources humaines du secteur.
Le ministre a enfin précisé que son département s’attellera à remédier à certaines lacunes inhérentes à l’organisation dans le champ des infrastructures, aux ressources humaines opérant dans les formations et aux normes au niveau des médicaments et laboratoires ainsi celles relatives à l’organisation du secteur médical privé, des pharmacies et des cliniques.
Pour sa part, la ministre des affaires sociales, de l’enfance et de la famille a, dans son explication de la communication portant sur le renforcement des capacités nationales des formateurs dans le domaine de l’éducation spécialisée globale, souligné qu'il y a une amélioration notable au niveau de la perception des droits des enfants qui s’est traduite par la consécration de ces droits au sein de l'arsenal juridique national mais aussi au plan international, et notamment leur prise en charge par la Convention internationale pour la Défense des droits de l'Enfant (CDE) que notre pays a ratifiée en 1991.
Cette situation, a ajouté la ministre, a favorisé la mise en place par les pouvoirs publics d’un système de formation professionnelle centrée sur l’éducation spécialisée prenant en compte les progrès enregistrés en la matière et rendant disponible une offre de service pour les enfants vivants avec un handicap ou ayant besoin d’un enseignement spécialisé.
C’est ainsi qu’un établissement public à caractère administratif a été créé pour la circonstance : ’’le Centre de formation et de promotion sociale des enfants handicapés’’ qui assure la scolarisation des enfants qui ont un besoin spécifique en éducation suite à un handicap ou à une maladie invalidante.
Ce Centre assure aussi la formation des formateurs en langue de signes et en braille ; le renforcement des capacités des anciens enseignants mais également des parents de sourds muets et plus généralement doit tendre vers un enseignement inclusif spécialisé.
Pour sa part, la ministre de l'Environnement et du Développement durable a déclaré, dans sa présentation de l’état d’avancement de la mise en œuvre du plan d’action de son département, que ce plan comporte six axes englobant le renforcement du cadre législatif, les questions de désertification et le suivi de l'impact sur l'environnement des activités des sociétés minières et autres à travers l’élaboration d'une étude environnementale pour connaître le volume de l’impact éventuel de l’action de ces entreprises.
Elle a indiqué que, dans le domaine du renforcement de la gouvernance environnementale, l’action a été centrée sur la mise en place d’un système d'information environnementale en vue d’adopter des stratégies durables, en plus du renforcement du dialogue avec les acteurs clés des secteurs concernés pour préparer un programme de sensibilisation en matière environnementale.
La ministre a précisé avoir reçu des directives claires du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani, qui dénotent de l’importance des questions de l'environnement qui intéressent au demeurant tout le monde et qui appellent la participation et la coopération de tous.
Elle a ajouté que le Président de la République a expliqué l'importance de ce programme scientifique et de sensibilisation pour l'environnement et a instruit tous les ministères de travailler avec le département de l'environnement et du développement durable afin de résoudre tous les problèmes liés à l'environnement sur la base d’études et de stratégies sectorielles pour l'environnement.
AMI
Il s’agit des ministres de l’équipement et des transports, par intérim porte-parole du gouvernement, de la santé, des affaires sociales, de l’enfance et de la famille et de l’environnement et du développement durable.
Intervenant le premier, le ministre de l’équipement et des transports, par intérim porte-parole du gouvernement, M. Mohamed Ahmed M’Haïmid, a précisé que le Conseil des Ministres a examiné et adopté un certain nombre de communications dont la première relative à l’état d’avancement du plan d’action du secteur de la Santé, la seconde au renforcement de la capacité nationale de formateurs en enseignement inclusif spécialisé et la troisième à l’état d’avancement du plan d’action du secteur de l’Environnement et du Développement Durable.
Lui succédant, le ministre de la santé, Dr. Mohamed Nédhirou Ould Hamed, a déclaré avoir passé en revue, dans sa présentation relative à l’état d’avancement du plan d’action du secteur de la Santé, la situation sanitaire dans le pays, surtout les indicateurs relatifs au décès des mères et des nouveau-nés, notant que ceux-ci montrent que la situation peut être contrôlée par la mise en œuvre d’un plan d’action homogène.
Il a ajouté que cette situation sanitaire résulte des insuffisances qui doivent être surmontées avec au premier rang l’accès totalement inéquitable et incomplet au service de santé de qualité, aussi bien au niveau secteur public que du privé, afin d’améliorer l’état de santé par une meilleure accessibilité géographique et financière.
Au sujet du plan que son département compte exécuter en 2020, le ministre de la santé a précisé qu’il s’articule sur les axes cités dans le programme électoral du Président de la République, Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, à savoir le rapprochement de la santé des citoyens, surtout les franges vulnérables, l’amélioration du fonctionnement et de l’équipement des formations sanitaires, la résolution du problème des médicaments et le perfectionnement de la gestion des ressources humaines du secteur.
Le ministre a enfin précisé que son département s’attellera à remédier à certaines lacunes inhérentes à l’organisation dans le champ des infrastructures, aux ressources humaines opérant dans les formations et aux normes au niveau des médicaments et laboratoires ainsi celles relatives à l’organisation du secteur médical privé, des pharmacies et des cliniques.
Pour sa part, la ministre des affaires sociales, de l’enfance et de la famille a, dans son explication de la communication portant sur le renforcement des capacités nationales des formateurs dans le domaine de l’éducation spécialisée globale, souligné qu'il y a une amélioration notable au niveau de la perception des droits des enfants qui s’est traduite par la consécration de ces droits au sein de l'arsenal juridique national mais aussi au plan international, et notamment leur prise en charge par la Convention internationale pour la Défense des droits de l'Enfant (CDE) que notre pays a ratifiée en 1991.
Cette situation, a ajouté la ministre, a favorisé la mise en place par les pouvoirs publics d’un système de formation professionnelle centrée sur l’éducation spécialisée prenant en compte les progrès enregistrés en la matière et rendant disponible une offre de service pour les enfants vivants avec un handicap ou ayant besoin d’un enseignement spécialisé.
C’est ainsi qu’un établissement public à caractère administratif a été créé pour la circonstance : ’’le Centre de formation et de promotion sociale des enfants handicapés’’ qui assure la scolarisation des enfants qui ont un besoin spécifique en éducation suite à un handicap ou à une maladie invalidante.
Ce Centre assure aussi la formation des formateurs en langue de signes et en braille ; le renforcement des capacités des anciens enseignants mais également des parents de sourds muets et plus généralement doit tendre vers un enseignement inclusif spécialisé.
Pour sa part, la ministre de l'Environnement et du Développement durable a déclaré, dans sa présentation de l’état d’avancement de la mise en œuvre du plan d’action de son département, que ce plan comporte six axes englobant le renforcement du cadre législatif, les questions de désertification et le suivi de l'impact sur l'environnement des activités des sociétés minières et autres à travers l’élaboration d'une étude environnementale pour connaître le volume de l’impact éventuel de l’action de ces entreprises.
Elle a indiqué que, dans le domaine du renforcement de la gouvernance environnementale, l’action a été centrée sur la mise en place d’un système d'information environnementale en vue d’adopter des stratégies durables, en plus du renforcement du dialogue avec les acteurs clés des secteurs concernés pour préparer un programme de sensibilisation en matière environnementale.
La ministre a précisé avoir reçu des directives claires du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani, qui dénotent de l’importance des questions de l'environnement qui intéressent au demeurant tout le monde et qui appellent la participation et la coopération de tous.
Elle a ajouté que le Président de la République a expliqué l'importance de ce programme scientifique et de sensibilisation pour l'environnement et a instruit tous les ministères de travailler avec le département de l'environnement et du développement durable afin de résoudre tous les problèmes liés à l'environnement sur la base d’études et de stratégies sectorielles pour l'environnement.
AMI