Vous y trouverez aussi la liste de bureaux d’études agréés au Niger, qui prouve que cet AUB TP est fictif. Mais il a été retenu, entend-on dire, parmi les listes de bureaux d’études participant dans des manifestations d’intérêt et des listes de bureaux d’études pour l’exécution de contrats chez des administrations publiques mauritaniennes. Je demande à tous les concernés par cette affaire de faire le nécessaire pour arrêter cette grande arnaque et poursuivre juridiquement les falsificateurs et leurs complices. L'argent public de nos pays africains ne peut être dilapidé de la sorte et le peuple mauritanien, comme le peuple nigérien mérite qu'on gère ses deniers de manière transparente dans l'intérêt général.
Je suis étonné de l'amateurisme des instigateurs de cette affaire qui pensaient pouvoir usurper des identités et falsifier des documents en toute impunité, dans un monde de plus en plus connecté et dans un pays frère doté des commissions de passations de marchés. Quant à moi, et après concertation avec mon avocat, je compte porter plainte contre les usurpateurs, si cette mascarade ne s'arrête pas. »
Le pire dans cette situation est que les administrations qui ont lancé les appels d’offres se sont fait avoir comme des bleus. Lorsqu’AUB TP a soumissionné pour le marché de maitrise d’ouvrages et de contrôle des travaux de certains barrages au ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement, le bureau fictif devient nigérien. Dans un autre appel d’offres lancé par le même ministère, il se prétend nigérian. Et pour les marchés de Taazour, il est tout bonnement mauritanien.
Malgré la gravité des accusations portées à l’encontre de ce bureau, aucune enquête n’a encore été diligentée. Le faux a apparemment encore de beaux jours devant lui.
Ben Abdalla
lecalame.info

