
Kinross note que «l’introduction d’une nouvelle structure de redevances basée sur le prix de l’or permettra d’obtenir des niveaux de redevances en conformité avec la loi actuelle et comparables aux niveaux appliqués dans la région.»
Le nouvel accord devrait porter les montants versés au Trésor public à 6%, ce qui répond à «l’introduction d’un système plus moderne de redevances qui reflète le prix mondial de l’or», souligne le communiqué. Trois autres points de l’accord jouent en faveur de la Mauritanie, à savoir, 15% d’intérêts reportés, gratuits pour l’État à Tasiast Sud, avec une option réservée d’achat de 10%, la nomination par le gouvernement de deux observateurs au Conseil d’administration de Tasiast Mauritanie Limited S.A (TMLSA), d’un membre à part entière et d’un observateur au Conseil d’administration de l’entité qui opérera Tasiast Sud.
Mais Kinross ne perd apparemment pas au change puisqu’elle devrait ressortir du nouvel accord avec une licence d’exploitation de 30 ans pour Tasiast Sud qui est, apparemment, le site de l’extension de la mine, annoncée en mars 2017.
La phase 1 du projet d’extension devrait accroître la capacité de traitement de l’usine de 8 000 à 12 000 tonnes de minerai par jour. Elle devrait être opérationnelle en juin 2018. La phase deux de ce projet devrait augmenter la capacité de traitement jusqu’à 30 000 tonnes par jour à l’horizon du troisième trimestre 2026 selon les informations fournies par l’entreprise. L’investissement total pour ce projet est de près d’1 milliard de dollars US.