Troisième jour du Ramadan, le consommateur n’est pas au bout de ses peines et encore moins des surprises devenues récurrentes tant les prix de certaines denrées ou produits connaissent des hausses excessives et c’est le cas des pommes de terre, des oignons, des dattes et du sucre qui font parler d’eux en des termes un peu amers et pour cause !
Il n’y a pas si longtemps, juste pendant le mois passé le prix du sucre et du riz de bonne qualité s’affichaient au prix variant entre 650 et 700 MRU, le sac de 25 kg et le kg de sucre oscille entre 24 et 25 MRU, le kg à Nouakchott et à Rosso. Pas des moins le kg de dattes Salammbô se vend à 180-190MRU dans de nombreux commerces, évoquent des clients interrogés devant des magasins.
Idem, pour les carottes qui, dans les mêmes temps, se vendant entre les prix de 40 à 50 MRU le kilogramme. Ces derniers jours les populations ont eu la désagréable surprise d’être confrontés aux prix de la pomme de terre, des oignons et du sucre qui ont monté en flèche, malgré la présence des autorités et du délégué du ministère du commerce.
Il est vrai que le phénomène des hausses de prix est une tradition chez nos commerçants et s’est déjà fait remarquer depuis plusieurs années durant la même période à quelques jours, près de ce mois sacré, renchérit ce fonctionnaire qui a préféré garder l'anonymat.
Certains commerçants ont essayé d’expliquer la cherté des prix par la fermeture des frontières et des marchés locaux.
Pourtant, à Néma, les quantités ont été toujours insuffisantes et les prix élevés, sans dépasser toutefois les 30-35 mru le kilogramme de différents légumes. Cependant à Nouakchott, dans tous les nouveaux points de ventes mobiles ou fixes, à l’instar du Marché Marocain, les différentes qualités de légumes (sénégalais et marocains) se vendent à pas moins de 35-40 mru le kilogramme alors que certains pensent que ce prix franchirait probablement la barre des 45 MRU par Kilogramme les prochains jours.
Aux abords du marché marocain à Nouakchott, nous avons rencontré, M.K, vendeuse de voiles au marché de la capitale. Elle a déclaré avoir épuisé toutes mes économies depuis trois semaines et le marché est fermé dans le cadre des mesures prises par le gouvernement pour lutter contre le covid-19. J'ai en charge une famille de quatre personnes. Tout est cher et nous avons été privés des aides sociales de l’Etat, du parti UPR et de Watanouna. "On s'attendait à une distribution transparente des aides,mais, elle a eu un aspect politique et les prix sont chers", souligne sa voisine, Binta.
Face à cette situation, les citoyens n’hésitent de crier au secours. Aichetou, décrie la méthode entreprise par les autorités dans la gestion de la crise sanitaire. Les autorités doivent prendre les choses en main pour nous soutenir, dit-elle.
« Nous avons des bouches à nourrir et des charges quotidiennes en ce mois du ramadan alors que nos activités sont suspendues depuis des semaines », explique Amar, vendeur de produits cosmétiques au grand marché. Alors, nous faisons face à une forte spéculation de la part des commerçants, a-t-il martelé.
Tout le monde est d’accord pour dire que la qualité se paie, mais pas tout de même dans l’excès et l’opportunisme conjoncturel est-on tenté de répondre à cette sentence arbitrale en cette période de coronavirus !
Où va-t-on dire que le ministère du commerce et la direction de la protection du consommateur ont échoué dans leur mission de gestion des prix devant les commerçants?
Aboubakrine SIDI
tawary.com
Il n’y a pas si longtemps, juste pendant le mois passé le prix du sucre et du riz de bonne qualité s’affichaient au prix variant entre 650 et 700 MRU, le sac de 25 kg et le kg de sucre oscille entre 24 et 25 MRU, le kg à Nouakchott et à Rosso. Pas des moins le kg de dattes Salammbô se vend à 180-190MRU dans de nombreux commerces, évoquent des clients interrogés devant des magasins.
Idem, pour les carottes qui, dans les mêmes temps, se vendant entre les prix de 40 à 50 MRU le kilogramme. Ces derniers jours les populations ont eu la désagréable surprise d’être confrontés aux prix de la pomme de terre, des oignons et du sucre qui ont monté en flèche, malgré la présence des autorités et du délégué du ministère du commerce.
Il est vrai que le phénomène des hausses de prix est une tradition chez nos commerçants et s’est déjà fait remarquer depuis plusieurs années durant la même période à quelques jours, près de ce mois sacré, renchérit ce fonctionnaire qui a préféré garder l'anonymat.
Certains commerçants ont essayé d’expliquer la cherté des prix par la fermeture des frontières et des marchés locaux.
Pourtant, à Néma, les quantités ont été toujours insuffisantes et les prix élevés, sans dépasser toutefois les 30-35 mru le kilogramme de différents légumes. Cependant à Nouakchott, dans tous les nouveaux points de ventes mobiles ou fixes, à l’instar du Marché Marocain, les différentes qualités de légumes (sénégalais et marocains) se vendent à pas moins de 35-40 mru le kilogramme alors que certains pensent que ce prix franchirait probablement la barre des 45 MRU par Kilogramme les prochains jours.
Aux abords du marché marocain à Nouakchott, nous avons rencontré, M.K, vendeuse de voiles au marché de la capitale. Elle a déclaré avoir épuisé toutes mes économies depuis trois semaines et le marché est fermé dans le cadre des mesures prises par le gouvernement pour lutter contre le covid-19. J'ai en charge une famille de quatre personnes. Tout est cher et nous avons été privés des aides sociales de l’Etat, du parti UPR et de Watanouna. "On s'attendait à une distribution transparente des aides,mais, elle a eu un aspect politique et les prix sont chers", souligne sa voisine, Binta.
Face à cette situation, les citoyens n’hésitent de crier au secours. Aichetou, décrie la méthode entreprise par les autorités dans la gestion de la crise sanitaire. Les autorités doivent prendre les choses en main pour nous soutenir, dit-elle.
« Nous avons des bouches à nourrir et des charges quotidiennes en ce mois du ramadan alors que nos activités sont suspendues depuis des semaines », explique Amar, vendeur de produits cosmétiques au grand marché. Alors, nous faisons face à une forte spéculation de la part des commerçants, a-t-il martelé.
Tout le monde est d’accord pour dire que la qualité se paie, mais pas tout de même dans l’excès et l’opportunisme conjoncturel est-on tenté de répondre à cette sentence arbitrale en cette période de coronavirus !
Où va-t-on dire que le ministère du commerce et la direction de la protection du consommateur ont échoué dans leur mission de gestion des prix devant les commerçants?
Aboubakrine SIDI
tawary.com