Certaines personnes s’insurgent contre le non-respect de la distanciation sociale considéré comme un manque de considération citoyenne et sociale.
Les personnes ne semblent pas respecter la distance de deux mètres entre chaque personne demandée par le gouvernement pour limiter au maximum la propagation de la COVID-19.
Les consignes sont claires : toute personne de retour d’un voyage à l’étranger devrait se mettre en quarantaine volontaire pour une période de 14 jours. Le reste de la population devrait, dans la mesure du possible, adhérer au principe de la distanciation sociale. Pourtant, certains semblent prendre ces notions à la légère, au grand désarroi des autres.
La dénonciation, par certains, de ceux qui ne respectent pas de la distanciation sociale ou de ceux qui se foutent de la quarantaine, est un acte qui sort de moins en moins de l’ordinaire.
Les personnes continuent de se saluer par la main, les regroupements se font souvent à l’occasion des baptêmes ou attachements sans port de masque ni respect d’un mètre ou deux entre les personnes.
Ce manque de respect envers autrui comme qualifient certains est considéré pour d’autres comme un danger public à cette période où l’épidémie de coronavirus gagne le terrain dans tous les coins du monde.
Des mesures des autorités pour stopper la pandémie peuvent sembler extrême aux yeux de plusieurs. La crainte est encore un peu abstraite.
Le fait qu’il y ait encore très peu de cas dans le pays comparativement aux autres pays de la sous-région, peut rendre les gens encore plus insouciants. Mais en agissant de la sorte les gens ne réfléchissent pas aux conséquences.
Les médecins rappellent que l’éloignement social est capital. Ils indiquent qu’il ne faut pas hésiter à intervenir avec les gens qui ne respectent pas cette consigne. Mais le quotidien mauritanien semble bien gagner.
La peur a disparu dès l’apparition des premiers cas dans le pays, mais l’épidémie continue son chemin en douce malheureusement dans le pays, car des cas se font détectés par surprise parmi les confinés, même à 24è jour d’où le cas du 7ème contaminé du covid-19.
Les gens sont stressés et à fleur de peau mais l’honnêteté doit toutefois primer dans le contexte.
selioune