Le président de la République Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani a reçu ce mardi 20 octobre 2020 l'ancien ministre des affaires étrangères Isselkou Ould Ahmed Izid Bih. Cette information a été confirmée par les soutiens de l'ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz qui ajoutent que c'est en concertation avec lui que Ould Izid Bih, qui a tenu une réunion la veille avec Aziz, a été reçu à la présidence. Selon les soutiens d'Aziz, cette audience annonce le début d'un processus visant à classer le dossier de la dernière décennie ayant fait l'objet d'une enquête préliminaire qui a mis en évidence une gestion catastrophique des deniers publics dont seraient responsables le président Mohamed Ould Abdel Aziz et plusieurs dizaines voire centaines de ses hauts responsables, ses proches et amis.
Depuis l'engagement de la procédure et la création de la commission d'enquête et les multiples convocations et gardes à vue dont il fut l'objet, Ould Abdel Aziz et les siens dont justement l'ancien ministre Isselkou Ould Ahmed Izid Bih ont toujours fait prévaloir la thèse du complot et du règlement des comptes contre l'ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz qui, sur conseil de son collectif de défense, n'a jamais accepté de collaborer avec les enquêteurs mandatés par le parquet général chargé du dossier.
Les avocats de Ould Abdel Aziz et leur client interprètent en leur faveur les dispositions de l'article 93 qui conférerait une immunité même aux anciens présidents qui ne peuvent, selon les avocats, répondre de leurs actes que dans le cas de haute trahison. Le cas échéant, ils ne pourraient être jugés que par la Haute Cour de justice Isselkou Ould Ahmed Izid Bih avait démissionné de son poste d'ambassadeur à Londres en protestation à la citation de son nom dans le rapport de la commission d'enquête parlementaire. Puis avec deux autres anciens ministres, notamment Ould Mohamed Khouna et Mohamed Ould Jibril, il devient le principal soutien de l'ancien président dont il devient le plumitif sur les réseaux sociaux avec lequel il adhère au parti Al Wouhdewi que le ministère de l'intérieur et de la décentralisation a interdit pour plusieurs mois.
lecalame
Depuis l'engagement de la procédure et la création de la commission d'enquête et les multiples convocations et gardes à vue dont il fut l'objet, Ould Abdel Aziz et les siens dont justement l'ancien ministre Isselkou Ould Ahmed Izid Bih ont toujours fait prévaloir la thèse du complot et du règlement des comptes contre l'ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz qui, sur conseil de son collectif de défense, n'a jamais accepté de collaborer avec les enquêteurs mandatés par le parquet général chargé du dossier.
Les avocats de Ould Abdel Aziz et leur client interprètent en leur faveur les dispositions de l'article 93 qui conférerait une immunité même aux anciens présidents qui ne peuvent, selon les avocats, répondre de leurs actes que dans le cas de haute trahison. Le cas échéant, ils ne pourraient être jugés que par la Haute Cour de justice Isselkou Ould Ahmed Izid Bih avait démissionné de son poste d'ambassadeur à Londres en protestation à la citation de son nom dans le rapport de la commission d'enquête parlementaire. Puis avec deux autres anciens ministres, notamment Ould Mohamed Khouna et Mohamed Ould Jibril, il devient le principal soutien de l'ancien président dont il devient le plumitif sur les réseaux sociaux avec lequel il adhère au parti Al Wouhdewi que le ministère de l'intérieur et de la décentralisation a interdit pour plusieurs mois.
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