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G5 Sahel : mécanisme de coordination et du suivi

Mardi 25 Février 2020 - 09:58

Au terme d’un sommet, tenu à Nouakchott le 16 Février 2014, cinq Etats Sahéliens, à savoir le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad ont décidé courageusement de s’unir au sein d’une organisation ayant pour objectif principal la coordination des politiques et stratégies de Développement et de Sécurité au bénéfice de leurs populations.

Conscients des liens inextricables entre la sécurité et le développement, l’organisation s’inscrit résolument dans une optique de développement durable, à travers des efforts mutualisés de ses cinq pays pour la création d’infrastructures, la promotion de l’économie et le développement humain. Un Programme prioritaire d'investissement (PIP) a été élaboré pour répondre aux priorités de développement, notamment en matière de gouvernance, de sécurité, de résilience économique et d’infrastructures.

Prenant part aux travaux du sixième sommet des pays du G5 Sahel et de la France, le Président de la République a souligné que la région affronte des défis qui nécessitent une forte solidarité. « Nos pays doivent sans retarder renforcer et coordonner ses politiques sécuritaires. La lutte contre le terrorisme et le crime organisé nécessite davantage de vigilance et une action commune de longue haleine ». Il a ajouté que la création de plus d’opportunités d’emplois pour les jeunes, le renforcement des actions de développement et la promotion de la bonne gouvernance demeurent les moyens les plus efficaces de prévention de l’extrémisme violent.

Portés par l’ambition des peuples de la région, les gouvernements du G5 Sahel ont œuvré a axé leurs actions sur l’amélioration des conditions de vie des populations comme préalable à la sécurité, à la stabilité et au développement, tout comme ils ont promu, à cet effet, une politique dynamique de partenariat au plan international.

Le trafic de drogue et le commerce de personnes constituent, également, l’un défi sécuritaire qui s’ajoute à ceux des groupes terroristes et des activités criminelles transfrontalières dans la région du Sahel.

En dépit des succès remportés par certains pays dans la lutte contre le terrorisme, comme la Mauritanie, ce phénomène demeure la plus grave menace à laquelle la région fait face ; menace qui ne fait que s’amplifier au fur et à mesure d’autant plus qu’après leurs défaites, les organisations armées adopteront de nouveaux modes opératoires et chercheront de nouveaux refuges dans d’autres pays.

Face à cette situation, les pays du G5 Sahel s’appuient sur la coordination entre ses structures pour relever les défis sécuritaires et dans ce cadre les commandants des armées et organes de sécurité ont convenu d’activer les mécanismes de coopération entre les pays membres et ses partenaires en matière de lutte contre le terrorisme et le crime organisé et d’adopter l’action de l’organisation avec les exigences de l’époque et les développements qui se succèdent.

Partant de ce constat, les pays du groupe ont décidé la création d’une force conjointe de 10 mille soldats pour sécuriser les frontières et lutter contre le terrorisme, en particulier entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger. La force conjointe est impliquée dans la lutte contre le trafic de drogue et la traite des êtres humains.

En plus de la coopération militaire, la réalisation de la sécurité alimentaire et du développement économique et la création d'emplois pour les jeunes et les autres sont les priorités les plus importantes du groupe qui s'efforce de renforcer la coordination entre eux et les partenaires internationaux et régionaux pour élever le niveau de leurs pays et de leurs peuples.

Au delà de la coopération militaire, la réalisation de la sécurité alimentaire et du développement économique et la création d'emplois pour les jeunes et les autres sont les priorités les plus importantes du groupe qui s'efforce à renforcer la coordination avec partenaires internationaux et régionaux pour élever le niveau de vie leurs pays et de leurs peuples.

La Coalition pour le Sahel, qui a débuté avec une relance française et allemande, le 13 juillet 2017 à Paris, en présence de la présidente de la République française, de la chancelière allemande et haute représentante de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Mme Federica Mogherini, est devenue la principale partenaire de la zone de développement bilatérale et multilatérale des pays du Sahel.

Cette coalition vise à éviter la dispersion de l'aide et à accélérer la distribution de l'aide à toutes les zones les plus vulnérables.

L'alliance pour le Sahel s'est développée, avec douze membres: la France, l'Allemagne, l'Union européenne, la Banque africaine de développement, le Programme des Nations Unies pour le développement, la Banque mondiale, le Royaume-Uni, l'Italie, l'Espagne, les Pays-Bas et le Luxembourg. Les États-Unis d'Amérique, la Norvège et la Finlande sont devenus des pays observateurs

AMI
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