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Le sort de Cheikhna Ould Nenni fait trembler la république : personne n’est à l’abri...

Dimanche 20 Novembre 2022 - 11:53

Le sort de Cheikhna Ould Nenni fait trembler la république : personne n’est à l’abri...

Contrairement à la propagande des réseaux sociaux à propos de la nature du Chef de l’Etat, l’actualité me donne raison à propos de Ghazouani. 

Maintenant qu’Aziz est hors jeu au point de se suicider politiquement en s’alliant aux Flam car il est bien placé pour savoir que dans l’imaginaire maure, à tord ou à raison, Flam signifie des extrémistes qui ont voulu prendre le pouvoir aux maures pour les dominer comme ils estiment les négro-mauritaniens dominés ;  maintenant que même un redoutable personnage comme Cheikha Ould Nenni a été désavoué par la présidence pour rappeler que dans ce pays il n’y a de pouvoir que par rapport à la confiance que l’on reçoit du chef de l’Etat, chacun revoit l’idée qu’il se faisait de Ghazouani.

Que ceux qui veulent politiquement enterrer Cheikhna sachent qu’ils n’auront pas gain de cause. Il rebondira car ses liens avec le président sont indestructibles seulement il arrive que les circonstances entraînent des dissonances d’agendas. Cheikhna regarde la politique et la vie sous l’angle du musulman qui se sait simple mortel, ce qui lui donne de l’aplomb face à l’adversité. Cela rappelle la force du rapport à la vie des peuples de l’antiquité. Ainsi la locution latine Memento Mori signifie «  souviens-toi que tu vas mourir.  Son origine remonte à l'Antiquité gréco-romaine, quand un esclave se tenait aux côtés d'un général victorieux lors de son triomphe afin de lui rappeler sa condition de mortel. La locution Hominem te esse memento (« Souviens-toi que tu es un homme », c'est-à-dire « ... un simple mortel ») était également employée.Cette vision de la condition humaine a donné lieu à de nombreuses représentations artistiques. » wiki

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Cheikhna déjouera les pièges de ceux qui veulent jeter de l’huile sur le feu de ses relations avec Ghazouani et tôt ou tard inch’allah le président rendra justice à son soutien inconditionnel malgré peut-être des erreurs humaines dont la plus grave n’est que d’avoir voulu le soutenir avec plus de forces que celles du parti Insaf.

Laissons cette histoire qui nous dépasse entre deux frères et deux hommes politiques qui savent leurs intérêts communs sachant qu’il n’y a qu’un président à qui chacun doit répondre de ses actes et même de ses intentions. Les fonctions sont plus hautes que les hommes, elles obligent au respect de la hiérarchie politique. N’en parlons plus jusqu’à ce que les circonstances s’apaisent inch’allah.

Je disais donc que dès l’année dernière alors que les gens présentaient Ghazouani comme un faible, un dormeur sous influence de l’entourage, je mettais en garde ceux qui écoutent les blogueurs en exil ou les rumeurs de la rue pour se faire une idée du personnage. Attention  ! disais-je, il n’y a qu’un chef et c’est Ghazouani mais ses méthodes sont si différentes de celles d’Aziz que certains le croient faible pourtant il décide de presque tout sauf qu’il délègue beaucoup à des gens de confiance car il pense en chef militaire.

A ce titre, il organise le pouvoir civil de la même manière avec une hiérarchie et des chefs de troupes comme autant de partisans. C’est une sorte de démocratie indirecte. Au lieu de s’adresser directement au peuple hétéroclite, il reçoit tous ceux qui ont une audience, des intérêts communs avec une partie de ce peuple et comme il reçoit tous les représentants de chaque entité, il s’adresse à toute la Mauritanie.

Ainsi il reçoit les chefs de partis du pouvoir et de l’opposition et parle donc aux relais de leurs électeurs, il reçoit les chefs religieux, les dignitaires, les activistes, les journalistes, les ONG, quiconque a une audience chez le peuple, des partisans politiques, ou quiconque œuvre pour l’intérêt commun. Libre ensuite à ceux qui sont reçus de rapporter à leurs « troupes » le résultat de cet entretien.

Je le redis encore une fois, Ghazouani est le chef tout puissant et ce n’est pas une surprise sachant, comme je l'écrivais l'année dernière, qu'il y a 34 ans, dès 1987 il était déjà aide de camp du président ; c’est-à-dire le trait d’union entre le président et les affaires militaires. Depuis ce moment, il n'a jamais quitté le haut commandement militaire : commandant du bataillon blindé puis chef du 2ème bureau jusqu’au coup d’Etat contre Taya où il devint membre du CMJD, puis, après le second coup d’Etat, membre du Haut Conseil d’Etat. Puis 3 ans directeur général de la sûreté nationale, ensuite 5 ans chef d’Etat-Major national, président du conseil de défense et enfin 5 autres années chef d’Etat-major général des armées.

Ainsi l’appareil sécuritaire n’a aucun secret pour cet homme qui a eu tout le temps de participer activement aux avancements des uns et des autres. La réussite fut telle qu’il a pu remplacer celui qui pensait être le chef suprême d’une armée privée à savoir Aziz et lui faire subir le sort que l’on sait sans que rien ne bouge.

https://www.chezvlane.com/Malgre-34-ans-au-coeur-du-haut-pouvoir-militaire-Ghazouani-cible-de-lecons-d-autorite-et-de-politique_a23726.html

VLANE A.O.S.A
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