La rareté de l’eau à Zouerate constitue une grande problématique qui inquiète les habitants de la ville depuis des décennies, en plus de l’augmentation de la salinité de l’eau, en raison de la baisse des quantités acheminées par le train depuis Boulenoir et qui sont mélangées à l’eau existante.
L’expansion de la ville, la hausse progressive de la population, due à la main d’œuvre venue pour la prospection traditionnelle de l’or, tout cela a contribué à la recrudescence du problème de la soif.
Pour s’enquérir de la situation et des efforts consentis pour trouver une solution au problème de l’eau, le correspondant de l’Agence Mauritanienne d’Information a effectué nombre de rencontres avec les responsables locaux concernés par cette problématique.
Le maire de Zouerate, M. Bowbe Ould Abbass, a déclaré que les citoyens de la ville souffrent du problème de l’eau depuis des décennies, en raison de la raréfaction de l’eau, la baisse des quantités fournies la société d’eau et d’électricité affiliée à la Société Nationale Industrielle et Minière (SNIM) qui ne dépasse pas 500 tonnes par jour, au lieu des 1.500 tonnes précédemment.
Il a souligné que cette quantité est distribuée aux entreprises publiques, aux mosquées et aux quartiers en toute transparence, dans la mesure où 40 familles sont alimentées en abreuvées à travers un tirage au sort, à raison de 5 tonnes d’eau par famille au prix de 500 MRO la tonne.
Le maire a ajouté que la population de la ville croît de façon exponentielle, à cause des arrivées successives d’orpailleurs, ce qui rend insuffisante la quantité d’eau qui ne suffit plus à combler les besoins des populations. Par conséquent, il demande aux autorités supérieures d’apporter une solution définitive à cet épineux problème, de mettre fin à la dépendance de la société d’eau et d’électricité de la SNIM, d’acheminer l’eau en provenance de Boulenoir par train de façon quotidienne et régulière. C’est ainsi que l’on viendra à bout de cette problématique. Le maire apprécie l’envoi par les pouvoirs publics, ces derniers mois, de mission à Zouerate pour mener des concertations et trouver des solutions au problème de l’eau.
En raison de l’augmentation de la salinité de l’eau à Zouerate, certaines familles ont procédé à l’acheminement de l’eau potable depuis la moughataa de Fdérik, ce qui a créé des opportunités d’emploi à nombre de chômeurs.
Dans ce contexte, M. Mohamed Mahmoud Ould Bouhmeimid, marchand d’eau en provenance de Fdérik, a affirmé que la vente d’eau potable est une requête formulée par l’ensemble des habitants de Zouerate qui souffrent d’une crise aigüe, en raison de la pénurie d’eau et de l’augmentation de la salinité. Il a indiqué que l’eau est vendue à Zouerate au prix de 2.500 MRO la tonne et de 150 MRO le bidon de 20 litres.
Quant au citoyen M. Mohamed Ould Moulaye, il a souligné que certains commerçants exploitent les besoins du citoyen lambda en eau potable et s’adonnent à la spéculation des prix. Pour y mettre fin, il demande aux hautes autorités du pays de résoudre le problème de l’eau dans cette ville minière.
Pour sa part, Mme Mariem Mint Sidi, habitante du quartier Tarhil à Zouerate, a affirmé qu’il est difficile d’obtenir de l’eau et particulièrement pour les gens à revenu modeste. Aussi, demande-t-elle au gouvernement de trouver une solution au problème de l’eau à Zouerate.
saharamedias
L’expansion de la ville, la hausse progressive de la population, due à la main d’œuvre venue pour la prospection traditionnelle de l’or, tout cela a contribué à la recrudescence du problème de la soif.
Pour s’enquérir de la situation et des efforts consentis pour trouver une solution au problème de l’eau, le correspondant de l’Agence Mauritanienne d’Information a effectué nombre de rencontres avec les responsables locaux concernés par cette problématique.
Le maire de Zouerate, M. Bowbe Ould Abbass, a déclaré que les citoyens de la ville souffrent du problème de l’eau depuis des décennies, en raison de la raréfaction de l’eau, la baisse des quantités fournies la société d’eau et d’électricité affiliée à la Société Nationale Industrielle et Minière (SNIM) qui ne dépasse pas 500 tonnes par jour, au lieu des 1.500 tonnes précédemment.
Il a souligné que cette quantité est distribuée aux entreprises publiques, aux mosquées et aux quartiers en toute transparence, dans la mesure où 40 familles sont alimentées en abreuvées à travers un tirage au sort, à raison de 5 tonnes d’eau par famille au prix de 500 MRO la tonne.
Le maire a ajouté que la population de la ville croît de façon exponentielle, à cause des arrivées successives d’orpailleurs, ce qui rend insuffisante la quantité d’eau qui ne suffit plus à combler les besoins des populations. Par conséquent, il demande aux autorités supérieures d’apporter une solution définitive à cet épineux problème, de mettre fin à la dépendance de la société d’eau et d’électricité de la SNIM, d’acheminer l’eau en provenance de Boulenoir par train de façon quotidienne et régulière. C’est ainsi que l’on viendra à bout de cette problématique. Le maire apprécie l’envoi par les pouvoirs publics, ces derniers mois, de mission à Zouerate pour mener des concertations et trouver des solutions au problème de l’eau.
En raison de l’augmentation de la salinité de l’eau à Zouerate, certaines familles ont procédé à l’acheminement de l’eau potable depuis la moughataa de Fdérik, ce qui a créé des opportunités d’emploi à nombre de chômeurs.
Dans ce contexte, M. Mohamed Mahmoud Ould Bouhmeimid, marchand d’eau en provenance de Fdérik, a affirmé que la vente d’eau potable est une requête formulée par l’ensemble des habitants de Zouerate qui souffrent d’une crise aigüe, en raison de la pénurie d’eau et de l’augmentation de la salinité. Il a indiqué que l’eau est vendue à Zouerate au prix de 2.500 MRO la tonne et de 150 MRO le bidon de 20 litres.
Quant au citoyen M. Mohamed Ould Moulaye, il a souligné que certains commerçants exploitent les besoins du citoyen lambda en eau potable et s’adonnent à la spéculation des prix. Pour y mettre fin, il demande aux hautes autorités du pays de résoudre le problème de l’eau dans cette ville minière.
Pour sa part, Mme Mariem Mint Sidi, habitante du quartier Tarhil à Zouerate, a affirmé qu’il est difficile d’obtenir de l’eau et particulièrement pour les gens à revenu modeste. Aussi, demande-t-elle au gouvernement de trouver une solution au problème de l’eau à Zouerate.
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