Pour les docteurs qui observent depuis longtemps un mouvement de protestation, dans un communiqué qu’ils ont publié, la circulaire émise par le Premier ministre a confirmé l’existence d’irrégularités dans les recrutements de la fonction publique, les mêmes irrégularités qu’ils évoquent depuis le début de leur mouvement, à propos du concours pour le recrutement de 100 professeurs d’université pour les établissements d’enseignement supérieur.
Pour les docteurs la circulaire reflète ce qu’ils décrivent comme des problèmes « profonds » au sein des commissions de recrutement, soulignant que le jury du concours actuel « a disqualifié 189 candidats au cours de la phase d’admissibilité administrative, malgré le fait qu’un certain nombre d’entre eux remplissaient les conditions requises contrairement à d’autres qui ont été sélectionnés alors que certains ne totalisent pas les 5 années requises après l’obtention de leurs diplômes et que d’autres ne répondent pas à la spécialisation. ».
Les manifestants ont rappelé qu’ils avaient remis au premier ministère des dossiers contenant ce qu’ils ont qualifié de « preuves irréfutables » de ce qui s’est passé lors du concours, exigeant qu’il soit vérifié et réorganisé selon les critères du mérite et de la transparence, à l’instar de ce qui s’est passé lors de concours antérieurs qui ont été annulés après l’inspection.
Les docteurs ont renouvelé leur demande au Comité national des concours d’organiser un débat en direct avec les protestataires, comme il l’avait annoncé précédemment, affirmant que l’ouverture de ce débat à l’opinion publique était devenue une nécessité.
Ces docteurs tiennent un sit-in ouvert devant le siège de la commission depuis neuf mois, exigeant que les résultats du concours soient révisés et réorganisés.
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