La ville d'Aioun, capitale de la wilaya du Hodh El Gharbi, connait depuis un certain temps des coupures répétées en eau potable coïncidant avec les hausses des températures, le jeûne du mois du Ramadan et l'application des mesures préventives destinées à lutter contre la propagation du coronavirus.
Les populations qui ont organisé des sit-in pour protester contre cette situation ont appelé les autorités locales à intervenir pour rendre disponible l'eau dans tous les quartiers de la ville.
Pour jeter la lumière sur les causes de ces coupures et les solutions attendues, la cellule d'information de la Société Nationale de l'Eau (SNDE) a indiqué, au cours d'une rencontre avec le bureau régional de l'AMI, que le problème de l'eau dans la capitale régionale du Hodh El Gharbi a plusieurs causes dont la nature géologique du terrain qui fait que l'eau se fait rare avec la hausse des températures, la rareté des eaux souterraines et l'existence seulement de poches superficielles qui ont reculé au cours des dernières années du fait de la faiblesse des précipitations.
Il faut aussi signaler, selon la cellule, l'exode rural des populations venues s'installer dans la ville et l'urbanisation anarchique qui a été derrière la création de quartiers très peuplés dans les environs de la ville et sur des sites élevés comme les quartiers d'El Argoub, Legneiba, El Jedida, Baghdad et Saada.
La cellule précise en outre que la SNDE a, en réponse aux demandes des populations de la ville, au nombre de 27 000 habitants, renforcé son système d'adduction d'eau constitué de 12 forages et d'une capacité de production quotidienne de 2250 m3 approvisionnant un réseau d'une longueur de 25 km.
Elle a aussi pris un certain nombre de mesures dont le remplacement de certaines motopompes installées sur les forages pour accroitre la production et l'adoption d'un plan de distribution d'eau alternant les quartiers, en plus de l'acquisition d'une citerne pour permettre aux habitants des quartiers situés sur des sites élevés d'accéder au service de l'eau potable et de l'élaboration d'une étude pour l'équipement et la réhabilitation de certains forages se trouvant hors de la ville en vue de leur connexion au réseau.
La cellule affirme enfin que les hautes autorités du pays ont intégré la ville dans les villes devant bénéficier du projet d'exploitation de la nappe du Dhar, précisant que les travaux sont en cours pour atteindre cet objectif.
AMI
Les populations qui ont organisé des sit-in pour protester contre cette situation ont appelé les autorités locales à intervenir pour rendre disponible l'eau dans tous les quartiers de la ville.
Pour jeter la lumière sur les causes de ces coupures et les solutions attendues, la cellule d'information de la Société Nationale de l'Eau (SNDE) a indiqué, au cours d'une rencontre avec le bureau régional de l'AMI, que le problème de l'eau dans la capitale régionale du Hodh El Gharbi a plusieurs causes dont la nature géologique du terrain qui fait que l'eau se fait rare avec la hausse des températures, la rareté des eaux souterraines et l'existence seulement de poches superficielles qui ont reculé au cours des dernières années du fait de la faiblesse des précipitations.
Il faut aussi signaler, selon la cellule, l'exode rural des populations venues s'installer dans la ville et l'urbanisation anarchique qui a été derrière la création de quartiers très peuplés dans les environs de la ville et sur des sites élevés comme les quartiers d'El Argoub, Legneiba, El Jedida, Baghdad et Saada.
La cellule précise en outre que la SNDE a, en réponse aux demandes des populations de la ville, au nombre de 27 000 habitants, renforcé son système d'adduction d'eau constitué de 12 forages et d'une capacité de production quotidienne de 2250 m3 approvisionnant un réseau d'une longueur de 25 km.
Elle a aussi pris un certain nombre de mesures dont le remplacement de certaines motopompes installées sur les forages pour accroitre la production et l'adoption d'un plan de distribution d'eau alternant les quartiers, en plus de l'acquisition d'une citerne pour permettre aux habitants des quartiers situés sur des sites élevés d'accéder au service de l'eau potable et de l'élaboration d'une étude pour l'équipement et la réhabilitation de certains forages se trouvant hors de la ville en vue de leur connexion au réseau.
La cellule affirme enfin que les hautes autorités du pays ont intégré la ville dans les villes devant bénéficier du projet d'exploitation de la nappe du Dhar, précisant que les travaux sont en cours pour atteindre cet objectif.
AMI