
A Nouakchott, les habitants de Dar Naim vivent un véritable calvaire à intervalles réguliers. Lundi après-midi un déluge de gaz carbonique recouvrait toute la partie Sud Est de la zone de l’avenue de la résistance « Charé Aziz » qui va jusqu’à Toujounine, et les résidents étaient contraints d’ingurgiter une fumée âcre d’une haute teneur toxique.
Les nuages de fumée obscurcissaient le ciel dans cette zone ainsi que dans les zones environnantes. Des cas d’asphyxie sont souvent signalés ça et là… Ce désagrément-qui pose un véritable problème de santé publique-laisse généralement les autorités indifférentes. Comme toujours, les populations sont abandonnées à leur triste sort. En effet, ni le wali, ni le préfet et encore moins les autorités sécuritaires ne daignent lever le petit doigt.
Cette fumée provient de l’incinération des dépôts d’ordures situés dans la zone de l’avenue de la résistance (charea Aziz), une avenue devenue depuis quelque temps un véritable dépotoir. Auparavant elle avait été l’un des poumons de la capitale, un endroit où des centaines de famille pique-niquaient et profitaient de l’air pur. Malheureusement cela n’a pas duré longtemps, pour des raisons soit disant sécuritaires la zone avait été interdite aux promeneurs, depuis, les belles dunes de sable sont devenus de gigantesques dépotoirs et le lieu de prédilection des chiffonniers. Certains d’entre eux n’hésitent pas à mettre le feu aux ordures pour recueillir certaines choses (fil de fer, etc.).
Et ce sont les populations riveraines qui doivent en payer le prix, un prix exorbitant car, non seulement ces populations sont privées d’oxygène, mais elles doivent aussi faire face aux nombreux problèmes médicaux que cela crée, ce qui, bien entendu, a un coût.
Ainsi donc, après avoir été privées de produits de base dont les prix sont devenus prohibitifs, voilà maintenant que les populations sont aussi privées d’oxygène, c’est-à-dire de leur droit à la vie. Pendant ce temps les autorités brillent par leur absence et font comme si de rien n’était…
Bakari Guèye
initiativesnews.com
Les nuages de fumée obscurcissaient le ciel dans cette zone ainsi que dans les zones environnantes. Des cas d’asphyxie sont souvent signalés ça et là… Ce désagrément-qui pose un véritable problème de santé publique-laisse généralement les autorités indifférentes. Comme toujours, les populations sont abandonnées à leur triste sort. En effet, ni le wali, ni le préfet et encore moins les autorités sécuritaires ne daignent lever le petit doigt.
Cette fumée provient de l’incinération des dépôts d’ordures situés dans la zone de l’avenue de la résistance (charea Aziz), une avenue devenue depuis quelque temps un véritable dépotoir. Auparavant elle avait été l’un des poumons de la capitale, un endroit où des centaines de famille pique-niquaient et profitaient de l’air pur. Malheureusement cela n’a pas duré longtemps, pour des raisons soit disant sécuritaires la zone avait été interdite aux promeneurs, depuis, les belles dunes de sable sont devenus de gigantesques dépotoirs et le lieu de prédilection des chiffonniers. Certains d’entre eux n’hésitent pas à mettre le feu aux ordures pour recueillir certaines choses (fil de fer, etc.).
Et ce sont les populations riveraines qui doivent en payer le prix, un prix exorbitant car, non seulement ces populations sont privées d’oxygène, mais elles doivent aussi faire face aux nombreux problèmes médicaux que cela crée, ce qui, bien entendu, a un coût.
Ainsi donc, après avoir été privées de produits de base dont les prix sont devenus prohibitifs, voilà maintenant que les populations sont aussi privées d’oxygène, c’est-à-dire de leur droit à la vie. Pendant ce temps les autorités brillent par leur absence et font comme si de rien n’était…
Bakari Guèye
initiativesnews.com