Le directeur de publication du quotidien marocain indépendant Akhbar al-Yaoum, Taoufiq Bouachrine, a été arrêté vendredi dans les locaux de son journal à Casablanca (ouest), a-t-on appris de sources concordantes.
M. Bouachrine, 49 ans, a été arrêté dans l'après-midi au cours d'une descente menée par une vingtaine de policiers en civil, a dit à l'AFP Mounir Abou Al Maali, journaliste à Akhbar al-Yaoum, confirmant une information largement relayée sur les réseaux sociaux.
"Ils ont fouillé les bureaux du journal, pris des photos et confisqué la clé", a-t-il ajouté, affirmant ignorer les raisons de son arrestation.
Sur son site internet, le quotidien arabophone a également confirmé dans la soirée l'arrestation de son directeur de publication, disant en ignorer les motifs.
Contacté par l'AFP, le ministre de la Communication n'a pas souhaité réagir dans l'immédiat à cette information.
Le Parquet a chargé la police judiciaire "de mener une enquête" sur M. Taoufik Bouachrine "suite à des plaintes parvenues au Parquet", a annoncé vendredi soir dans un communiqué le procureur général du roi près la cour d'appel de Casablanca.
La même source a souligné que "pour préserver l'intégrité et le secret de la procédure et garantir la présomption d'innocence, l'objet de ces plaintes ne peut être divulgué à ce stade".
Connu pour ses éditoriaux ouvertement critiques envers le pouvoir, M. Bouachrine a fait l'objet par le passé de plusieurs poursuites engagées notamment par des ministres.
A la mi-février, il a ainsi été condamné à verser l'équivalent de 40.000 euros à deux ministres pour "diffamation".
En 2009, il avait été condamné à quatre ans de prison avec sursis et à des dommages et intérêts pour la publication d'une caricature dans son journal jugée irrespectueuse de la famille royale ainsi que du drapeau national.
Le Maroc figure à la 133e place sur 180 pays au Classement 2017 de la liberté de la presse publié par Reporters sans frontières (RSF).
(©AFP / 23 février 2018 20h32)
M. Bouachrine, 49 ans, a été arrêté dans l'après-midi au cours d'une descente menée par une vingtaine de policiers en civil, a dit à l'AFP Mounir Abou Al Maali, journaliste à Akhbar al-Yaoum, confirmant une information largement relayée sur les réseaux sociaux.
"Ils ont fouillé les bureaux du journal, pris des photos et confisqué la clé", a-t-il ajouté, affirmant ignorer les raisons de son arrestation.
Sur son site internet, le quotidien arabophone a également confirmé dans la soirée l'arrestation de son directeur de publication, disant en ignorer les motifs.
Contacté par l'AFP, le ministre de la Communication n'a pas souhaité réagir dans l'immédiat à cette information.
Le Parquet a chargé la police judiciaire "de mener une enquête" sur M. Taoufik Bouachrine "suite à des plaintes parvenues au Parquet", a annoncé vendredi soir dans un communiqué le procureur général du roi près la cour d'appel de Casablanca.
La même source a souligné que "pour préserver l'intégrité et le secret de la procédure et garantir la présomption d'innocence, l'objet de ces plaintes ne peut être divulgué à ce stade".
Connu pour ses éditoriaux ouvertement critiques envers le pouvoir, M. Bouachrine a fait l'objet par le passé de plusieurs poursuites engagées notamment par des ministres.
A la mi-février, il a ainsi été condamné à verser l'équivalent de 40.000 euros à deux ministres pour "diffamation".
En 2009, il avait été condamné à quatre ans de prison avec sursis et à des dommages et intérêts pour la publication d'une caricature dans son journal jugée irrespectueuse de la famille royale ainsi que du drapeau national.
Le Maroc figure à la 133e place sur 180 pays au Classement 2017 de la liberté de la presse publié par Reporters sans frontières (RSF).
(©AFP / 23 février 2018 20h32)