La délégation générale à la solidarité nationale et la lutte contre l’exclusion (Taazour) a entamé vendredi la mise à jour du registre social dans toutes les wilayas du pays afin de mettre en place une carte des familles les plus pauvres sur le territoire national.
Le délégué général, Mohamed Ali O. Sidi Mohamed, a déclaré à cette occasion que compte tenu de l’importance des approches, dans l’orientation des programmes de développement de façon générale et celui des programmes pour la protection sociale et la lutte contre la pauvreté en particulier, la délégation a développé un système intégré des données.
Une opération qui lui permet une identification précise des conditions sociales et économiques des populations cibles mais aussi de déterminer les priorités de développement dans les régions fragiles.
Il a ajouté que le registre social constitue le noyau solide de ce système puisqu’il est le seul moyen de déterminer les bénéficiaires des programmes exécutés dans le cadre du programme de solidarité nationale et la lutte contre l’exclusion.
Partant de cela, a encore dit ould Sidi Mohamed, TAAZOUR a pris un ensemble de mesures importantes pour améliorer l’efficacité du registre social et consolider son rôle dans l’orientation des programmes liés à la lutte contre l’exclusion et au développement de l’accès aux services de base et le développement local en général.
Il a ajouté que la transparence et la globalité du registre social constitue une obsession permanente pour les autorités publiques dont l’objectif essentiel demeure l’identification précise de toutes les familles visées par les différents programmes de soins et de protection sociale.
Pour parvenir à cela en milieu urbain, a dit le délégué général, Taazour a fixé une nouvelle méthodologie basée sur le recensement systématique de toutes les familles et la collecte du plus grand nombre de données sur leurs conditions sociales, économiques et d’habitats.
Ces données vont constituer la base sur laquelle seront identifiées les familles déshéritées.
saharamedias