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un grain de sable pour secouer la poussière...

Pourquoi, chercher si loin le X ?

Dimanche 17 Juin 2018 - 13:10

Par l’un de ces développements inattendus auxquels commence à nous habituer l’Affaire Bouamatou, la Police économique mauritanienne a lancé ses fins limiers aux fins de perquisitionner les domiciles de Mohamed Ould Bouamatou et celui de son principal collaborateur Mohamed Ould Debbagh pour débusquer d’éventuelles preuves à charge. Selon les réquisitions présentés, ces actes entrent dans le, cadre d’une procédure ouverte contre X pour : « évasion fiscale et blanchiment d’argent ». Cette démarche prêterait à sourire, si elle ne mettait pas en scène notre Police nationale dans ce théâtre de vaudeville de si piètre mise en scène. Que comptent trouver nos « enquêteurs » dans un domicile en chantier et abandonné par son propriétaire depuis presque dix ans ?  Notre Police de lutte contre les crimes économiques se tourne-t-elle les pouces à ce point ?  N’a-t- elle aucune autre enquête en cours où elle pourrait aisément trouver à s’occuper utilement pour la communauté et justifier les salaires que lui versent les contribuables ?

Sans vouloir donner dans la délation, ou commettre une quelconque dénonciation nous pouvons lui suggérer un certain nombre de piste d’enquêtes possibles et autrement plus facile que chercher à impliquer ce pauvre X ou même Y.

Sans aller trop loin et pour mettre en  œuvre l’adage qui dit que, charité bien ordonnée commence par soi-même,  pourquoi la Police ne s’intéresse-t-elle pas de plus prés à l’aliénation dans des conditions opaques son propre patrimoine immobilier en l’occurrence la vente de toute une bande de l’Ecole Nationale de Police. La procédure a-t-elle été respectée ? Qui sont les acheteurs ? Comment ont-ils eu tout cet argent ?

S’il s’agissait de rechercher un blanchiment d’argent pourquoi la police chargé de la lutte contre la corruption n’essaye pas d’interroger cette femme qui s’est présentée lors de la vente aux enchères de l’école marché et de l’école justice, avec dit-on, des sacs remplis d’argent pour payer plusieurs lots ? Cette femme qui a en sa possession tout cet argent est inconnue de l’administration fiscale qui, elle non plus, a préféré regarder ailleurs. D’où vient tout cet argent ? de quoi es-ce le produits ?

 Toujours dans le cadre de cette procédure, les policiers ont demandé aux responsables d’AGM, propriété du frère de Mohamed Bouamatou (crime de parenté ?) de leur fournir ses statuts, les noms des propriétaires et actionnaires, les dirigeants, l’adresse, la boite postale, l’adresse électronique et les différents comptes bancaires. Un abus flagrant de pouvoir, au même titre que le maintien en détention d’un sénateur depuis presque un an et sous contrôle judiciaire   de sénateurs, de journalistes et de syndicalistes pour des motifs fallacieux.

Avec cette commission rogatoire, assimilable à  un véritable blanc seing, la police peut agir à sa guise, fouiller le domicile qu’elle veut, interroger et arrêter n’importe qui. Une nouvelle manifestation de l’instrumentalisation de la justice et de son principal appareil d’exécution qui se trouve pour l’occasion vidé de tout son sens et objet.

source mauriweb.com

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