Mahi Niass : « notre visite en Mauritanie témoigne de la qualité des liens entre la Mauritanie et le Sénégal »
Le porte-parole du khalife général du cheikh Ibrahima Niass, Mohamed Mahi Niass, a déclaré que la visite du khalife, Sidi Ahmed Tijani Niass en Mauritanie atteste de la force des relations qui unissent les peuples mauritanien et sénégalais.
Cette déclaration a été faite à l’issue d’une audience accordée lundi par le président Mohamed O. Abdel Aziz au Khalife de Cheikh Ibrahima Niass.
Cheikh Ahmed Tijani Niass était arrivé samedi à Nouakchott pour une visite de 8 jours et a fait l’objet d’un accueil populaire grandiose.
Mahi Niass a remercié le président O. Abdel Aziz pour l’audience qu’il leur a accordé et pour la qualité de l’accueil qui a été réservé à la délégation depuis son arrivée à Nouakchott.
Il a salué la contribution du chef de l’état mauritanien aux efforts destinés à garantir la sécurité de l’Afrique et l’unité de ses peuples.
Cette visite revêt une grande importance pour des milliers de mauritaniens, adepte de la Tariqa Tijania largement répandue en Afrique de l’ouest, particulièrement au Sénégal et en Mauritanie.
Il est prévu que le khalife Sidi Ahmed Tijani rencontre, au cours de sa visite en Mauritanie les cheikhs et érudits mais aussi les adeptes de l’école Cheikh Ibrahima Niass selon la commission de la communication.
Celle-ci ajoute que cette visite sera l’occasion d’animer des conférences et des rencontres débats par les hautes personnalités religieuses qui accompagnent le Khalife mais aussi par des cheikhs et érudits mauritaniens.
La commission de communication précise par ailleurs que cette visite commémore une histoire commune entre la Mauritanie et le Sénégal où se situent en bonne place Cheikh El Islam Cheikh Ibrahima Niass (1900-1975) qui avait visité trois fois la Mauritanie, en 1952, 1954 et 1967.
Elle rappelle les propos tenus par Cheikh Ibrahima Niass à Aleg lors de sa dernière visite en Mauritanie, quand il avait déclaré « le peuple mauritanien et le peuple sénégalais ne sont pas deux peuples mais plutôt un seul peuple ».
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