La Mauritanie et la Banque africaine de développement signent trois accords de financement d’une valeur de 30 millions de dollars US

Le ministre de l’Economie et des Finances, M. Sid’Ahmed Ould Bouh, a signé, mercredi, à Abidjan, Côte d’Ivoire, avec M. Mohamed Azizi, directeur général régional pour l’Afrique du Nord à la Banque africaine de développement (BAD), trois accords de financement d’une valeur d’environ 30 millions de dollars US, en marge des assemblées annuelles du Groupe de la BAD.

Ces accords viennent renforcer le partenariat stratégique entre la Mauritanie et la Banque, et soutenir les efforts de développement durable du pays dans les secteurs vitaux.

Les accords signés comprennent un financement supplémentaire pour le projet d’appui aux chaînes de valeur agricoles sensibles au genre et à l’entreprenariat féminin (PCVASGEF), un don de 6,87 millions de crédits de la Fenêtre d’action climatique de la Banque.

Un accord de prêt d’une valeur de 13,26 millions de crédits a également été signé pour renforcer la résilience rurale par la gestion et le développement des ressources en eau (projet 3R-Eau), financé par le Mécanisme d’appui à la transformation (Fonds de prévention).

Le projet vise à améliorer l’accès à l’eau à des fins domestiques et productives et à soutenir la durabilité des écosystèmes aquatiques.

En outre, un troisième accord de subvention a été signé pour un montant de 1,9 million de dollars US de la part du Fonds pour l’environnement mondial (FEM), qui vise à accroître les investissements et le transfert de technologies pour faciliter le renforcement des capacités et l’assistance technique afin de mettre en œuvre les conventions de Stockholm et de Minamata sur les polluants chimiques et le mercure dans les pays africains les moins avancés.

Ces fonds, d’un montant total de 20,13 millions de crédits plus 1,9 million de dollars, reflètent l’engagement ferme de la BAD à soutenir les priorités de développement de la Mauritanie dans les domaines de l’agriculture durable, de la sécurité de l’eau, de la protection de l’environnement et du renforcement des capacités institutionnelles.
AMI