Le coût de cette installation géante de production d'électricité grâce à l'énergie solaire s'élève à 1,6 milliard de francs CFA, et elle sera capable de produire 1,5 mégawatt, représentant ainsi un bond en avant dans le domaine de l'amélioration et du développement des infrastructures aéroportuaires.
Dans son discours pour la circonstance, le ministre de l’Équipement et des Transports a affirmé que cette station est la première du genre au niveau des aéroports des États membres de l'ASECNA.
Il a ajouté que l'Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar a été créée afin de relever les défis liés à la sécurité de la navigation aérienne dans les États membres. Elle a donc décidé en priorité de fournir une énergie photovoltaïque de qualité sans interruption, permettant l’exploitation des aéroports et des appareils de navigation aérienne conformément aux contrôles et normes internationaux pertinents.
Le ministre a indiqué que l'exploitation de cette centrale propre, qui va réduire la pollution environnementale, intervient pour accompagner le rythme du développement technologique dans le domaine de l'énergie et contribuer à la réalisation des obligations internationales liées à la sécurité environnementale en termes de réduction des émissions de dioxyde de carbone.
Pour sa part, le directeur général de l'Agence nationale de l'aviation civile (ANAC), M. N’Gaidé Abbas, a salué le rôle que cette installation apportera à partir d'énergies renouvelables et propres, notant que ce projet s'inscrit dans la stratégie générale de la politique de l'État pour l'exploitation de l'énergie renouvelable.
Quant au directeur général de l'ASECNA, M. Mohamed Moussa, il a salué dans son discours l'esprit de coopération dont font preuve les autorités officielles mauritaniennes vis-à-vis de l'agence.
Il a souligné que cette station couvrira les besoins de l'aéroport et de ses annexes. Elle dénote de la volonté de l'agence de doter les États membres d'infrastructures et de systèmes fiables afin de répondre aux exigences internationales dans ce domaine.
Le représentant résident de l’ASECNA, M. Sidi Mohamed Ould Sidi, a pour sa part déclaré que le contrôle aérien s'est amélioré, car il repose désormais sur une liste qui s'appuie sur des technologies de pointe et nécessite des énergies renouvelables et propres.
La cérémonie s'est déroulée en présence de plusieurs secrétaires généraux de ministères et diplomates accrédités dans notre pays. AMI