À l’aube du 3 août 2019, l’ancien président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, masqué d’un turban blanc, est arrivé à l’aéroport international de Nouakchott (Oum Tounsy).
Personne ne l’a accuielli ou l’a salué à son départ ,à bord d’un avion de la mauritania airlines ,en compagnie de son épouse et les membres de sa famille ,duquel ils ont débarqué dans la partie asiatique d’Istanbul, en Turquie.
Des déclarations politiques concordantes ont été publiées après le départ d’Ould Abdel Aziz du territoire mauritanien.
La plupart de ces déclarations, émanant de partis politiques et d’organisations non gouvernementales, ont exprimé leur joie et leur satisfaction de se débarrasser du système, sous lequel la Mauritanie a vécu les pires formes d’injustice, de corruption, de détournement de biens publics et de crimes économiques.
La dette publique, sous le regne de Ould Abdel Aziz, a atteint 5 milliards de dollars, un chiffre sans précédent dans l’histoire du pays.
Des rapports locaux ont révélé que, pendant l’ère d’Ould Abdel Aziz, les plus grandes entreprises publiques du pays, telles que « Sonimex », « Ener » sont tombées en faimlite et d’autres sociétés, en sont au bord : (snim-SNDE-SOMELEC-ATTM) . Des banques privées ont également fait faillite.
La plupart des reportages de la presse locale, indiquent que l’ère de Ould Abdel Aziz a été témoin d’un pillage généralisé , mené par une organisation dirigée par des personnes proches de lui personnellement.
Selon les rapports, l’État était complètement subordonné aux caprices de Ould Abdel Aziz. Des pillages à grande échelle ont touché des parcelles de terrain et des zones vitales, situées dans les capitales politiques (Nouakchott) et économiques (Nouadhibou).
Selon certaines informations, la saisie des biens de l’Etat, sous le règne de Ould Abdel Aziz, est allée pour son propre bénéfice ou celui des membres de sa famille, en ce qui concerne les installations immobilières à Nouakchott et Nouadhibou (école de police, stade olympique, écoles primaires…).
Un reportage de la presse locale a qualifié l’accord relatif à l’aéroport international de Nouakchott comme un scandale dont les contours seront révélés dans les prochains mois.
Sous le règne de Ould Abdel Aziz, plus de 9 000 familles mauritaniennes ont été victimes d’une injustice flagrante, dans ce qu’on appelle les transactions du « Cheikh Ridha », qui ont eu lieu pendant son règne et qui ont provoqué l’expulsion et le déplacement de milliers de familles qui dorment maintenant à meme le sol et n’ont plus d’autre qu’à implorer leur Créateur pour leur rendre justice.
Un fort mouvement politique s’active ces jours-ci, dans la capitale Nouakchott pour empêcher l’homme masqué au turban blanc,de revenir à Nouakchott et pour faire avorter la tentative de ses partisans ,qui tentent de le postuler politiquement , en lui donnant un rôle politique de premier plan ,à travers le Parti de l’Union de la République, qui dispose d’une majorité parlementaire.
Source : https://www.anbaa.info/?p=52359
Traduit par adrar.info