Après avoir tenté quelques années de vains boycotts, l’opposition n’a plus que le choix de participer et elle n’y va pas de main morte : d’abord hystérique pour se trouver un candidat commun pour peser quelque chose face au candidat du régime militaire civilisé, la voilà qui s’engage en brigades hétéroclites car après tout l’essentiel est de participer.
La parti de l’antenne locale des frères musulmans, chef de file de ladite opposition, ne croit pas aux chances d’un des leurs alors ils se rangent derrière l’ex PM d’un tyran qui les a coffrés à l’époque, fait fermer leurs boutiques politiques et universitaires, ex Pm en exercice lors de l’installation de l’ambassade d’Israël à Nouakchott.
A l’UFP, relique des gardiens autoproclamés de l’élite intellectuelle du siècle dernier, on se chamaille pour savoir s’il faut faire comme les autres opposants et trouver n’importe qui mieux placé qu’un produit maison ou pousser vers la débâcle l’un des chefs cuistots qui n’a jamais rien gagné à la tête du parti sinon des défaites ou des décisions à côté de la plaque. Voilà donc le clan des fossiles qui pousse une antiquité au combat comme un kamikaze mais la tête haute vers le suicide dira Lo Gourmo bien qu’il sache que son kamikaze ne fera que lui-même et ses partisans comme victimes de sa mise en orbite désaxée. L’essentiel est de participer.
Au RFD, on adopte pour l’instant le silence du sous-marin diesel périscope à peine visible. Tropicalisant un proverbe chinois dans l’art de la guerre, le RFD semble se dire « Attends ton ennemi à la surface et tu le verras couler ».
Chez les FPC, AJD et autres MPR, il est question d’un front négro-mauritanien comme si le pouvoir n’avait pas déjà occupé les mâchoires de l’élite de bonne famille avec quelques postes bien assaisonnés, de sorte que la vallée est devenue celle des amis du pouvoir : on ne peut pas parler la bouche pleine sinon pour dire oui de la tête. Que représentent donc les exclus de la tablée ? Comme les autres ils cherchent un front commun, noir de préférence pour exister, croyant la recette imparable. Bonne chance ! L’essentiel est de participer.
La parti de l’antenne locale des frères musulmans, chef de file de ladite opposition, ne croit pas aux chances d’un des leurs alors ils se rangent derrière l’ex PM d’un tyran qui les a coffrés à l’époque, fait fermer leurs boutiques politiques et universitaires, ex Pm en exercice lors de l’installation de l’ambassade d’Israël à Nouakchott.
A l’UFP, relique des gardiens autoproclamés de l’élite intellectuelle du siècle dernier, on se chamaille pour savoir s’il faut faire comme les autres opposants et trouver n’importe qui mieux placé qu’un produit maison ou pousser vers la débâcle l’un des chefs cuistots qui n’a jamais rien gagné à la tête du parti sinon des défaites ou des décisions à côté de la plaque. Voilà donc le clan des fossiles qui pousse une antiquité au combat comme un kamikaze mais la tête haute vers le suicide dira Lo Gourmo bien qu’il sache que son kamikaze ne fera que lui-même et ses partisans comme victimes de sa mise en orbite désaxée. L’essentiel est de participer.
Au RFD, on adopte pour l’instant le silence du sous-marin diesel périscope à peine visible. Tropicalisant un proverbe chinois dans l’art de la guerre, le RFD semble se dire « Attends ton ennemi à la surface et tu le verras couler ».
Chez les FPC, AJD et autres MPR, il est question d’un front négro-mauritanien comme si le pouvoir n’avait pas déjà occupé les mâchoires de l’élite de bonne famille avec quelques postes bien assaisonnés, de sorte que la vallée est devenue celle des amis du pouvoir : on ne peut pas parler la bouche pleine sinon pour dire oui de la tête. Que représentent donc les exclus de la tablée ? Comme les autres ils cherchent un front commun, noir de préférence pour exister, croyant la recette imparable. Bonne chance ! L’essentiel est de participer.
Du côté de Birame de l’IRA, c’est un peu la cuisine de Tawassoul à savoir s’allier avec l’ennemi d’hier : le voilà donc le jour de son discours d’investiture flanqué à droite par l’ex PM de Taya ami d’Israël et une tête des nationalistes arabes qui lui prêtent leur boutique qui ne faisait plus recette et risquait la dissolution s’ils n’avaient trouvé l’idiot utile pour tirer charrette de la boue.
Voilà à peu près ce qui se passe chez l’opposition sur le terrain face à un régime militaire civilisé qui tient aux ordres les militaires et les forces de sécurité, qui tient par le salaire la majeure partie des fonctionnaires condamnés à surveiller leur langage et leurs fréquentations jour et nuit, qui tient les oulémas du parjure par la barbe et se paie le luxe de protéger un Cheikh Madoff qui a osé se présenter comme défenseur du prophète PSL pour obtenir la peau de Mkheitir, ce qu’il a presque réussi, un régime qui a réussi à envoyer au diable toutes les organisations internationales des droits de l’homme qui s’occupent de ce qui ne les regarde pas en Mauritanie sans que cela n’affecte en rien ses rapports avec les puissances de l’occident démocratique très satisfaites de ce régime pour ce qui les intéresse à savoir quelques marchés pour leurs entreprises et une coopération militaire dans la région, un régime qui a pu par référendum toucher à tous les symboles de la république en imposant un hymne égyptien et un rouge inconnu au pays des hommes bleus etc.
Quant à l’opposition virtuelle, ses claviers les plus virulents sont à l’étranger avec un pouvoir de nuisance anecdotique sur le terrain mais redoutable quand il s’agit d’atteindre l’image de leurs adversaires. Quant à ceux qui vivent en Mauritanie, ayant le courage de leur engagement, ils se font coffrer pour des propos diffamatoires car ils ne font souvent que relayer des rumeurs, peut-être bien fondées, mais sans aucune preuve manifeste.
Tout ça pour dire que pour 2019 la surprise ne risque pas de venir de l’opposition car désormais la guerre est interne au régime entre ceux qui veulent de Ghazouani pour en finir avec Aziz et ceux qui préfèrent un civil du pouvoir pour continuer à garder leurs privilèges en attendant le retour d'Aziz ; ces derniers étant les plus nombreux mais les moins armés.
Bilan, il n’y a quasiment plus que des opposants en culottes courtes animés par des rêves enfantins et des courtisans qui soutiennent comme des mercenaires ou juste des gens qui veulent la paix avec le pouvoir. Voilà le dernier acte de la victoire des militaires sur les civils. Guerre politique depuis 78 qui finit aujourd’hui par un syndrome de Stockholm bédouin comme ultime séquelle au fond de chacun d’une autre guerre ancestrale entre gens des armes et ceux des incantations...
VLANE
Voilà à peu près ce qui se passe chez l’opposition sur le terrain face à un régime militaire civilisé qui tient aux ordres les militaires et les forces de sécurité, qui tient par le salaire la majeure partie des fonctionnaires condamnés à surveiller leur langage et leurs fréquentations jour et nuit, qui tient les oulémas du parjure par la barbe et se paie le luxe de protéger un Cheikh Madoff qui a osé se présenter comme défenseur du prophète PSL pour obtenir la peau de Mkheitir, ce qu’il a presque réussi, un régime qui a réussi à envoyer au diable toutes les organisations internationales des droits de l’homme qui s’occupent de ce qui ne les regarde pas en Mauritanie sans que cela n’affecte en rien ses rapports avec les puissances de l’occident démocratique très satisfaites de ce régime pour ce qui les intéresse à savoir quelques marchés pour leurs entreprises et une coopération militaire dans la région, un régime qui a pu par référendum toucher à tous les symboles de la république en imposant un hymne égyptien et un rouge inconnu au pays des hommes bleus etc.
Quant à l’opposition virtuelle, ses claviers les plus virulents sont à l’étranger avec un pouvoir de nuisance anecdotique sur le terrain mais redoutable quand il s’agit d’atteindre l’image de leurs adversaires. Quant à ceux qui vivent en Mauritanie, ayant le courage de leur engagement, ils se font coffrer pour des propos diffamatoires car ils ne font souvent que relayer des rumeurs, peut-être bien fondées, mais sans aucune preuve manifeste.
Tout ça pour dire que pour 2019 la surprise ne risque pas de venir de l’opposition car désormais la guerre est interne au régime entre ceux qui veulent de Ghazouani pour en finir avec Aziz et ceux qui préfèrent un civil du pouvoir pour continuer à garder leurs privilèges en attendant le retour d'Aziz ; ces derniers étant les plus nombreux mais les moins armés.
Bilan, il n’y a quasiment plus que des opposants en culottes courtes animés par des rêves enfantins et des courtisans qui soutiennent comme des mercenaires ou juste des gens qui veulent la paix avec le pouvoir. Voilà le dernier acte de la victoire des militaires sur les civils. Guerre politique depuis 78 qui finit aujourd’hui par un syndrome de Stockholm bédouin comme ultime séquelle au fond de chacun d’une autre guerre ancestrale entre gens des armes et ceux des incantations...
VLANE