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un grain de sable pour secouer la poussière...

Biram achève la première phase de sa tournée

Dimanche 1 Décembre 2019 - 22:48

Biram Dah Abeïd a bouclé samedi 30 novembre, à Chami, la première phase de sa tournée à l’intérieur du pays, pour s’enquérir de la situation des populations et les  remercier pour leur soutien, durant la dernière présidentielle. Biram projette de retourner à  Dakhlet Nouadhibou, le 23 décembre prochain, pour visiter les sites d’orpaillage à Chami  et la Zone franche de Nouadhibou.

Le président de IRA Mauritanie tire, au micro de « Le Calame », un bilan satisfaisant de sa première sortie : «Nous sommes satisfaits de la mobilisation  de l’administration territoriale, des représentations des démembrements territoriales de l’Etat, des  départements ministériels. Nous remercions  le wali et tous les autres représentants des institutions régionales gouvernementales. Ils nous ont accueilli promptement  et noué des discussions  franches et sereines avec nous». Biram et sa délégation ont visité et se sont longuement entretenus avec les responsables des directions régionales de l’enseignement, l’inspection régionale du travail, les services sanitaires régionaux (DRAS) et l’hôpital espagnol. Nous avons visité la  Mairie de Nouadhibou, la SOMELEC régional, la SNDE, l’ONISPA chargée de de vérifier la qualité des produits halieutiques mais aussi la SNIM. « Nous avons amplement discuté avec les travailleurs  mais aussi avec l’Administrateur Directeur Général  de la SNIM. Nous avons visité les populations. Nous avons recueilli auprès d’elles toutes les difficultés  qu’elles rencontrent. Nous avons pu agencer tout ça. Un rapport  détaillé sera transmis aux autorités compétentes  mais aussi à l’opinion nationale et internationale à travers  la presse ».

Biram, l’honorable Coumba Dada Kane, Oumar Ould Yali ainsi que la délégation d’accompagnement se sont rendus à Inal : « Nous nous sommes recueillis sur le site des martyrs d’inal. Nous pensons que ce ne sont pas nous seuls qui devrons venir sur ce site. La Mauritanie toute entière, la République représentée par le Chef de l’Etat,  le gouvernement, l’armée et le peuple mauritanien dans toutes ses composantes doivent revisiter cette question  de l’épuration ethnique qui a endeuillé les mauritaniens durant  les années 80 et 90 et emportées dans son sillage malheureux et tristes beaucoup de fils et de filles mauritaniens arrachés de leurs pères, de leur  patrie, dépossédé certains mauritaniens de leurs biens . Beaucoup de mauritaniens, nés et formés cadres dans les services publics et privés  ont été radiés de leurs fonctions. Tout ceci doit être revisité  de manière sereine par  toutes les composantes, l’Etat, le gouvernement, les partis politiques, la société civile, pour corriger  la dérive la concernant. Tous les mauritaniens doivent dresser une sépulture décente  pour toutes ces personnes qui ont péri à Inal et ailleurs».

Par ailleurs, Biram estime que  « les sites d’orpaillage  renferment beaucoup de dangers. Il y a l’esclavage moderne  qui s’est largement développé ainsi que les dangers liées à l’opération d’extraction dans cette région ».
Relativement à la pêche artisanale, il indique que ce secteur « continue  à vivre une situation d’esclavage moderne» avec notamment les dangers liés au « manque de sécurisation des bateaux ».  Selon lui, « la tentative de réforme initiées par le département des pêches connait beaucoup d’injustices  mais aussi de discriminations qui frappe le maillon faible de la chaine à savoir les travailleurs qui risquent  leurs vies ».

L‘ancien candidat à la présidentielle classé deuxième déplore le sort de 60% de la main d’œuvre des  sociétés comme la SNIM, la Somelec et la SNDE  qui  vivent aussi sous le coup de la sous-traitance  qui, charge-t-il, «  gangrène et empoissonne la vie de ces travailleurs ». « L’enseignement croupit  sous le poids du laxisme des départements centraux des ministères de l’enseignement. 40% de l’effectif  officiel enregistré dans les différents  services sont versés dans le laisser aller et l’oisiveté totale  ou  en détachements dans d’autres départements ministériels  dans les directions centrales au ministère ou dans les directions régionales. Ce sont des instituteurs, des professeurs qui n’enseignent pas  en dépit du manque d’enseignant dans le   Dakhlet Nouadhibou ».

Enfin, le constat du député est clair que  «  les salaires sont très bas » et qu’il va falloir procéder à une révision à la hausse des salaires des enseignants. C’est une tâche  primordiale  et fondamentale dans la  marche  du pays vers le progrès », conclut-il.

lecalame.info
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