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Mauritanie : ce que le gouvernement pense du rapport de Human Rights Watch

Samedi 17 Février 2018 - 11:41

L'action de l’ong (HRW) suscite quelques interrogations, voilà le commentaire lâché par le porte parole du gouvernement, à la suite du conseil des ministres du jeudi 15 février 2018. Pour le ministre Mohamed Lemine Ould Cheikh, « les mobiles, son financement et son professionnalisme » restent obscurs. C’est qui expliquerait le fait que la conférence n’ait pas été autorisée. La conférence  des « extrémistes (…) a été tenue dans l’ombre », souligne le ministre.

Trois jours après la présentation rapport de Human Rights Watch, le gouvernement se positionne officiellement à travers les déclarations de son porte parole. En effet, le ministre est revenu en longueur sur ce rapport qu’il estime être en déphasage avec la réalité. Selon Ould Cheikh, « il y a une liberté d’informer et de circuler absolue et en matière de pratique de la politique ou d’exercice des droits pour la société civile ». Il ajoutera que « l’action du gouvernement est claire et palpable et son objectif n’est pas de plaire aux ONGs ».

« Ces libertés absolues ne doivent être exploitées négativement… »

Si le ministre n’a pas manqué l’occasion de réaffirmer que « le passif humanitaire est réglé et des pas significatifs franchis en matière de lutte contre l’esclavage », il n’en demeure pas moins que cette liberté « absolue » a des limites.

Absolue?

« Ces libertés absolues ne doivent être exploitées négativement par n’importe quelle organisation ou partie quelle qu’elle soit et doit être exploitée de manière honnête, professionnelle, neutre, objective et impartiale » précise le ministre de la culture et parole du gouvernement Mohamed Ould Cheikh, cité par l’AMI.

Lire aussi>>> Nouveau rapport de Human Rights Watch sur la Mauritanie

Le rapport de Human Rights Watch, intitulé « Ethnicité, discrimination et autres lignes rouges : Répression à l’encontre de défenseurs des droits humains en Mauritanie », met en exergue des mesures et procédés utilisés par les autorités mauritaniennes, « pour réprimer les organisations droits de l’homme » qui travaillent sur des sujets « sensibles ». Outre le listing des certaines mesures « attentatoires » aux libertés, le rapport contient également une série de recommandations au gouvernement mauritanien.

source lereflet.net

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