A cette heure de la journée, la circulation est fluide sur la route principale, menant vers le marché de la ville. Sur place, point d’obstacles pour se faufiler entre les étals, le déplacement est facile sur le long corridor de l’entrée célèbre pour son effervescence et ses allées marchandes. |
L’ambiance habituelle n’est pas au rendez-vous, à cause du Magal, plusieurs commerces tenus par les fidèles mourides ont, en effet, baissé les rideaux. Cela va du petit détaillant au grossiste en passant par les détenteurs d’étal. Sur ce registre, même les bouchers se font rares tout comme les femmes vendeuses de légumes qui se comptent du bout des doigts…Le même décor prévaut au niveau de la zone affectée au commerce de la friperie où la turbulence traditionnelle des haut-parleurs qui résonnaient, a disparu. «Le marché est calme, car beaucoup de personnes sont parties au Magal et ceci est d’une grande influence sur le commerce, surtout en ce qui concerne certains produits qui se font de plus en plus rares», déclare une ménagère à proximité des étals de poissonniers. Avant d’ajouter, «vous voyez bien que l’ambiance est calme au niveau du carrefour de la ville, d’habitude grouillante de monde. C’est le désert même les trottoirs squattés par les marchands ambulants, vendeurs à la sauvette et mendiants sont quasi vides. La même situation prévaut au niveau des gargotes et des restaurants ». Le même décor est perceptible au niveau du marché de Matam où en dehors des boutiques, les petites échoppes occupées par des vendeurs sont aussi fermées. Les disciples mourides qui ont la main mise sur l’essentiel du commerce de la ville après les événements Sénégal - Mauritanie de 1989, ont fait le déplacement pour les besoins du Magal. Le commerce de détails qui était la chasse gardée de nos voisins maures de la Mauritanie est aujourd’hui détenu par les commerçants ‘baol –baol’ dans chaque quartier de la ville. source sudonligne.sn |
Les disciples mourides ont remplacé les maures qui avaient la main mise sur le commerce de détails
Mardi 7 Novembre 2017 - 09:46
LE MARCHE SE VIDE DE SES COMMERÇANTS
chezvlane
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