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Le sénateur Ould Ghadda en grève de la faim depuis deux jours

Jeudi 12 Octobre 2017 - 12:05

L’ancien sénateur Mohamed Ould Ghadda , a comparu aujourd’hui devant le juge d’instruction chargé de son dossier.

Avant de comparaitre devant le juge  l’ancien sénateur a signalé à son avocat  qu’il était entré en gréve de la faim depuis deux jours en raison de ce qu’il a appelé :   « les mauvais traitements dont il  fut victime et l’acharnement des autorités judiciaires contre les opposants politiques pour les punir. »

Les avocats de la défense ont assisté à l’audience de  leur client  Ould Ghadda.

Le collectif des avocats du sénateur , a dans un communiqué publié ce jour , dénoncé :

« les violations commises tout au long de cette procédure, notamment à l’encontre du sénateur Mohamed Ould Ghadda :

-Disparition forcée du 10 août au 18 août 2017

-Garde à vue en dehors de tout cadre légal du 18 août au 1er septembre 2017

-Soumission pendant la garde à vue aux mauvais traitements et à la torture en violation de la loi 2015-033 et des instruments internationaux dûment ratifiés par la Mauritanie

-Présentation devant le Procureur de la République en dehors de l’horaire de vacation officiel

-Engagement par le procureur des poursuites pénales à son encontre pour des faits liés à l’exercice de ses fonctions de sénateur, en violation de l’article 50 alinéa 1er de la constitution disposant littéralement : «

-Audition en première comparution par le juge d’instruction jour de fête légale (fête l’Aïd El Kébir), de surcroît un vendredi

-Placement en détention préventive sans aucun motif légal justifiant le recours à cette mesure extrême

-Suspension de l’instruction pendant quarante jours alors qu’il est prescrit de l’entreprendre en toute diligence

-Refus de communication à la défense de certains éléments du dossier servant pourtant de base à l’accusation

-Le non examen depuis plus d’un mois par la chambre d’accusation de la demande pertinente de la défense tendant à obtenir l’abandon des poursuites sur la base de l’article 50 al 1er de la constitution, susvisé, et ce en dépit de la célérité requise pour l’examen de tels dossiers.

A l’occasion de son extraction de la prison pour être entendu par le juge d’instruction, notre client subit ouvertement, depuis deux jours, des actes de violence et d’humiliation dans la maison d’arrêt, au commissariat de police rattaché au palais de justice et même dans les coulisses du palais.

Il a été menotté comme un vulgaire délinquant, contrairement aux autres détenus comparaissant devant le même juge. Face à ses protestations contre de tels agissements, il a été molesté violemment puis entraîné avec brutalité dans la cour de la prison et jusqu’au fourgon de police.

Conduit au Palais de justice à 11 heures, il n’a pu comparaître devant le juge d’instruction qu’à 17 heures. Durant tout ce temps, il n’a pu évidemment ni se nourrir, ni se désaltérer.

Informé de ces graves atteintes aux droits fondamentaux du prévenu, le juge d’instruction s’est limité à renvoyer la séance au lendemain à 10 heures ».

http://www.aqlame.com/article35530.html

Traduit par Adrar.Info

 

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