Stratégie de lutte contre la corruption à l’horizon 2030
Le gouvernement a adopté mercredi dernier (26 Avril), lors de sa dernière session hebdomadaire, une nouvelle stratégie nationale pour lutter contre la corruption durant la période 2023-2030. Selon le gouvernement, cette stratégie a été révisée et évaluée pour en cerner ses points positifs et ses insuffisances et des réformes ont été introduites dans le sens d’une fermeté accrue en ce combat. Commentant la communication relative à ladite stratégie révisée, le ministre des Affaires économiques et de la promotion des secteurs productifs, monsieur Ousmane Mamoudou Kane, a rappelé que si notre pays dispose d’une stratégie contre la corruption depuis 2010, le président de la République n’en a pas moins fait de cette lutte une priorité depuis son investiture.
Au constat du bilan de la mise en œuvre de la stratégie de 2010, de ses points forts et faiblesses, ses réalisations et acquis, il a donc été jugé nécessaire de la réviser. La présente communication passe en revue les grands changements survenus dans le pays ces dernières années en ce domaine. Elle dresse également les enjeux liés à son exécution, tout comme le plan d’action de cent dix activités dont la mise en œuvre coûtera environ 1 milliard MRU entre 2023 et 2030.
Le ministre a précisé que l’intérêt stratégique de ladite stratégie, c’est qu’elle identifie les secteurs foyers de corruption et les fonctions sujettes à son emprise au sein de ces foyers. L’autre aspect de la stratégie, c’est qu’elle intègre la communication en volet indispensable dans la sensibilisation des citoyens sur les méfaits de la corruption et les actes législatifs et réglementaires en visant à la combattre. Il est prévu de consacrer une journée à la diffusion du contenu de cette stratégie. Cette journée sera supervisée par le président de la République qui décernera un trophée à la personne ou à l’institution jugée la plus performante en matière de lutte contre la corruption dans notre pays.
En réponse à une question sur les garanties de la nouvelle stratégie, monsieur Ousmane Mamoudou Kane a affirmé que la mise en œuvre de celle-ci sera assurée par une structure spécifique qui veillera à sa mise en œuvre effective. « Il s’agit d’un engagement fort de la part du gouvernement afin de mettre fin à ce phénomène […], le président mauritanien Mohamed ould Cheikh El Ghazwani n’a cessé d’accorder un très grand intérêt envers la lutte contre la corruption depuis son arrivée au pouvoir. Ce sera aussi l’occasion », a ajouté le ministre, « de décerner des prix pour les établissements qui se seront distingués en ce combat. »
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Sidi Abdallah ould Maouloud décroche un brevet d’invention auprès de l’OAPI
Le chercheur Sidi Abdallah ould Maouloud a enregistré, au nom de la Mauritanie, un brevet d’invention relatif à la reproduction asexuée chez les plantes, après vingt-six ans de recherche en ce domaine. C’est monsieur Denis Bouhosso, directeur général de l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI) qui en a fait l’annonce officielle. « Le travail effectué par le chercheur mauritanien lui garantit une protection intellectuelle durant vingt ans », assure l’OAPI. « Pendant un quart de siècle, le chercheur s’est intéressé à l’implantation des plantes entre l’Asie et l’Afrique, notamment les plantes du milieu désertique, productives et non nocives pour l’environnement, bien accueillies par la population locale, et dont les caractéristiques n’ont pas muté après leur transfert dans leur nouvel environnement. » Cette expérience a été enregistrée sous le nom de « Révolution de l’esprit ». L’organisation a indiqué que ladite « invention enregistrée au nom du chercheur mauritanien obtiendra la protection intellectuelle dans les dix-sept pays membres de l’OAPI. »
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