Le document est publié par un observatoire fantôme du civisme et des libertés. Un observatoire inconnu au bataillon avec un titre pompeux pour donner du crédit à l’anonymat de ses membres qui se résument peut-être à une personne... On remercie au moins l’encagoulé d’avoir traduit ce texte en français correct et en anglais, ce qui permet aux non arabophones de juger sur pièces.
Quelques remarques qui font de ce document un pétard mouillé : on constate que le fameux observatoire doute lui-même de la teneur des accusations puisque l’observatoire parle lui-même de « potentielles malversations » au 4ème paragraphe de son préambule.
Quelques remarques qui font de ce document un pétard mouillé : on constate que le fameux observatoire doute lui-même de la teneur des accusations puisque l’observatoire parle lui-même de « potentielles malversations » au 4ème paragraphe de son préambule.
" 4- Le Document, par la non-suite qu’il lui a été donnée, montre que les plus hautes autorités de l’Etat, informées de ces potentielles malversations, les auraient couvertes voire encouragées par le maintien des personnes impliquées à leur poste ou leur promotion "
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Si l’observatoire a l’honnêteté de qualifier les accusations de « potentielles malversations » c’est qu’il n’y a rien de sûr et pour cause : tout ne tient que sur les déclarations d’une dame, elle-même encore en prison pour faux et usage de faux, trafic de billets de banque au coeur de la Banque Centrale.
Face à la qualité morale de la source, on comprend l’honnêteté de l’observatoire qui parle de « potentielles malversations » comme on comprend pourquoi le ministère de la justice a déjà désamorcé ce pétard mouillé de l’ex conseiller auteur d’un larcin administratif qu’il croyait explosif. Si le ministère assure que des enquêtes ont été menées après ces accusations avec les suites à décharge, alors ce document devient creux.
Quant à ce qu’il contient : on nous apprend que du temps d’Aziz la banque centrale était une banque privée au service du pouvoir et surtout de l’homme fort du moment, ce n’est une surprise pour personne.
Quant à préciser que tel ADG de la Snim est venu de nuit pour prendre une somme, on précise tout de même que tout cela se fait en présentant un chèque même venant de la présidence, ce qui retire tout caractère sulfureux à la procédure et si cela se fait de nuit, dans toutes les grandes banques du monde, les gens travaillent tard et c’est mieux pour éviter des regards irresponsables mais cela n’a pas suffi...
Mais admettons que toutes ces accusations soient vraies : on ne retiendra que le fait que la BCM servait à authentifier des billets venant de la présidence qui réclamait des petites coupures. On s’étonne que la présidence n’ait pas les machines pour vérifier les billets, machines qu’on trouve dans toutes les agences de change à Nouakchott.
Ensuite des militaires appartenant à la sûreté qui viennent prendre de l’argent ; là encore il s’agit des services spéciaux. Doivent-il rendre des comptes ? Quel pays étale les mouvements financiers des services de la sûreté nationale ? Sommes dont les destinations sont facilement imaginables.
Il ne s’agit pas de blanchir les coupables présumés de ces accusations douteuses, il s’agit tout simplement de ne pas perdre de vue qu’il ne s’agit que des accusations d’une dame elle-même prise la main dans le sac dans des affaires de faux et usage de faux dans un trafic de faux billets.
Quant à Ghazouani dans tout ça, l’ex-conseiller l’accuse d’avoir couvert et promu les gens accusés par ces accusations présumées douteuses. C’est faux, on connaît le sort de certains cités dans cette affaire. Pour le reste, admettons même que Ghazouani ait entendu parler de ce courrier, même dans les grandes démocraties on laisse libres des mafieux criminels assassins et on les protège s’ils collaborent et s’ils apportent des informations permettant de voir clair dans un système mafieux pour ensuite agir en fonction de la raison d’Etat...
Quant à l’ex gouverneur de la BCM accusé, même s’il était complice, il n’était peut-être qu’un haut fonctionnaire aux ordres d’un tyran à qui tout obéissait dans ce pays.
Tout ça pour dire qu’il ne faut pas prendre ce document pour ce qu’il n’est pas et attendre la réponse du ministère de la justice...
VLANE
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Si l’observatoire a l’honnêteté de qualifier les accusations de « potentielles malversations » c’est qu’il n’y a rien de sûr et pour cause : tout ne tient que sur les déclarations d’une dame, elle-même encore en prison pour faux et usage de faux, trafic de billets de banque au coeur de la Banque Centrale.
Face à la qualité morale de la source, on comprend l’honnêteté de l’observatoire qui parle de « potentielles malversations » comme on comprend pourquoi le ministère de la justice a déjà désamorcé ce pétard mouillé de l’ex conseiller auteur d’un larcin administratif qu’il croyait explosif. Si le ministère assure que des enquêtes ont été menées après ces accusations avec les suites à décharge, alors ce document devient creux.
Quant à ce qu’il contient : on nous apprend que du temps d’Aziz la banque centrale était une banque privée au service du pouvoir et surtout de l’homme fort du moment, ce n’est une surprise pour personne.
Quant à préciser que tel ADG de la Snim est venu de nuit pour prendre une somme, on précise tout de même que tout cela se fait en présentant un chèque même venant de la présidence, ce qui retire tout caractère sulfureux à la procédure et si cela se fait de nuit, dans toutes les grandes banques du monde, les gens travaillent tard et c’est mieux pour éviter des regards irresponsables mais cela n’a pas suffi...
Mais admettons que toutes ces accusations soient vraies : on ne retiendra que le fait que la BCM servait à authentifier des billets venant de la présidence qui réclamait des petites coupures. On s’étonne que la présidence n’ait pas les machines pour vérifier les billets, machines qu’on trouve dans toutes les agences de change à Nouakchott.
Ensuite des militaires appartenant à la sûreté qui viennent prendre de l’argent ; là encore il s’agit des services spéciaux. Doivent-il rendre des comptes ? Quel pays étale les mouvements financiers des services de la sûreté nationale ? Sommes dont les destinations sont facilement imaginables.
Il ne s’agit pas de blanchir les coupables présumés de ces accusations douteuses, il s’agit tout simplement de ne pas perdre de vue qu’il ne s’agit que des accusations d’une dame elle-même prise la main dans le sac dans des affaires de faux et usage de faux dans un trafic de faux billets.
Quant à Ghazouani dans tout ça, l’ex-conseiller l’accuse d’avoir couvert et promu les gens accusés par ces accusations présumées douteuses. C’est faux, on connaît le sort de certains cités dans cette affaire. Pour le reste, admettons même que Ghazouani ait entendu parler de ce courrier, même dans les grandes démocraties on laisse libres des mafieux criminels assassins et on les protège s’ils collaborent et s’ils apportent des informations permettant de voir clair dans un système mafieux pour ensuite agir en fonction de la raison d’Etat...
Quant à l’ex gouverneur de la BCM accusé, même s’il était complice, il n’était peut-être qu’un haut fonctionnaire aux ordres d’un tyran à qui tout obéissait dans ce pays.
Tout ça pour dire qu’il ne faut pas prendre ce document pour ce qu’il n’est pas et attendre la réponse du ministère de la justice...
VLANE