R.A.S. pendant les jours de fête
Durant les jours qui précédent les fêtes religieuses, il est ordinaire que le taux de délinquance et de criminalité s’élève à Nouakchott et dans toutes les grandes villes du pays. Les malfaiteurs redoublent habituellement d'efforts pour couvrir leurs dépenses festives... Cambriolages, vols, braquages furent donc souvent signalés au cours de cette période, lors des années passées. Mais, pour cette fête d’El Adha 2022, les autorités ont décidé de prendre les devants. Dix jours avant celle-ci, les trois D.R.S. de Nouakchott lançaient la mobilisation générale des forces de police. Une série de réunions de sécurité organisée, patrouilles et rondes renforcées, flics en civil lâchés partout, surtout dans les marchés, banques et grands magasins… Ces mesures ont permis de rafler des dizaines de malfaiteurs, pickpockets et autres récidivistes. La fameuse Brigade de recherche du banditisme (BRB) s'est chargée de sécuriser le marché Capitale – arrêtant une trentaine de suspects, récidivistes pour la plupart – tandis que la section de recherche du commissariat de police Tevragh Zeïna 1 s’occupait du grand marché Charr er-Rizgh, coinçant pour sa part dix-huit lascars. Quasiment tous les violons de nos commissariats nouakchottois se sont ainsi retrouvés pourvus de pensionnaires... Bilan : aucun vol ni cambriolage, ni braquage, ni agression signalée, al hamdoulillahi, les derniers dix jours ! Les autorités poursuivront-elles leur heureuse initiative ? On l’espère, on l’espère…
Une bande de cambrioleurs épinglée à Toujounine
L’Est de la ville, tout le monde le sait, est une zone où le crime et la délinquance prolifèrent. Le quartier Toujounine en est un des points chauds, notamment à Sbeikha, un coin isolé où des bandes n’ont cessé de sévir. Les trois jours passés y ont connu une série de cambriolages et de vols en divers foyers et commerces. Des plaintes et des déclarations ont été déposées à la police qui a aussitôt ouvert une enquête. Celle-ci l’a amenée à s’intéresser à une petite maison louée par des suspects. Et de mettre en suivant la main sur un groupe de récidivistes drogués et plusieurs objets déclarés volés. Les membres de cette bande sont en garde à vue en attendant leur déferrement.
Un lieu de jeux de hasard investi
Les agents du commissariat de police de Tevragh Zeïna 2 mènent une campagne contre les réseaux clandestins de jeux de hasard. Plusieurs quartiers de ce coin nanti de la ville abritent en effet des lieux secrets où se tiennent de telles activités interdites par la Chari’a : poker, bingo, roulette, etc. Ces centres sont le plus souvent parrainés par des personnes influentes. Ce qui empêche le plus souvent la police de les démanteler... Le samedi 7 Mai vers 22 heures, celle-ci s’est cependant enhardie à investir un de ces lieux sis au quartier Centre émetteur. Six personnes dont une femme y ont été arrêtées et conduites au commissariat. Elles sont jusqu'à présent en garde à vue et, fait notable, personne n'est encore intervenu pour les faire relâcher...
Les piqueurs de portables sévissent en plusieurs quartiers
Quartier Carrefour derrière la clinique Nejah, vendredi passé vers 23 heures, voici une jeune femme assise devant son domicile à discuter au téléphone. La rue est sombre et presque déserte. Soudain un djenk élancé et robuste accourt à elle, lui subtilise le téléphone et file comme un lapin ! Surprise et effrayée, elle passe un instant ébahie avant de crier au voleur. Le malfaiteur est déjà loin. Il tourne au coin de la rue et disparaît. Des voisins essaient de le prendre en chasse mais en vain...
Deux femmes qui marchaient dans une rue d'Arafat, dans la nuit du samedi 7 Mai, ont été, pour leur part, surprises par une moto passant tout près d'elles. Un de ses passagers arrachait le sac que portait l'une d'elles et la moto disparaissait ! Le sac contenait certainement un téléphone ou deux et de l'argent. Des scènes similaires se sont déroulées en d'autres quartiers d'Arafat, Tin Soueïlim, El Velloudja et Mellah. On se souvient que la fameuse bande des motos avait semé la terreur dans ces quartiers il y a deux ans avant d'être démantelée.
Mosy
lecalame