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Putsch 1981 : révélation sur les policiers mitraillés par le commando

Jeudi 4 Novembre 2021 - 16:05

mohamed khouna ould haidalla
mohamed khouna ould haidalla

Plusieurs versions aussi différentes les unes que les autres ont été rapportées sur les officiers de la police qui avaient été mitraillés le 16 mars 1981 par le commando dirigé par le Lieutenant-Colonel Kader.

Des nouvelles révélations relatives à cet incident qui avait entrainé la mort sur le coup de deux officiers et handicapé un troisième, qu’il faut prendre au conditionnel, viennent d’être apportées à l’opinion par l’ex commissaire et ancien Directeur de la Sureté de l’Etat Deddahi Ould Abdallahi.

Selon cet ex haut officier des années d’enfer, c’est une erreur stratégique commise par les victimes qui avaient été à l’origine du drame.

Ci-après son témoignage apporté à la suite d’une question, s’interrogeant sur la présence curieuse de policiers non issus du corps militaire parmi les vicitmes de ce sanglant coup d’Etat:

“Certaines personnes traitent les affaires à partir d’angles qui ne devaient pas l’être. Le commissaire de la police de la capitale ne devrait pas se rendre à la présidence, s’il entend des coups de feu, mais l’heure a sonné et c’est la décision irrévocable d’Allah.

Les victimes sont les deux officiers, feu Ende Habib et Ghotob Ould Maham Babou et l’agent Yacoub. Ende Habib a demandé à Ghotob d’aller ensemble à la présidence pour s’informer sur ce qui se passe. Ghotob a accepté.  J’étais à l’époque dans la ville de Zouerate pendant toute la période de la guerre du Sahara.

 

Il était de mon habitude de n’aller à aucune fusillade à moins d’en connaître la source, mais Ende Habib a insisté et dès qu’ils ont atteint le quartier général de la Banque Centrale, ils ont croisé le commando à sa sortie du palais, qui les a mitraillé.

Ende Habib et l’ancien agent sont tombés tandis Ghotob a continué à saigner jusqu’au passage de l’ancien maire de la commune du Ksar Sid’Ahmed Ould Zeine, qui l’a porté vers l’hôpital. Ce qui s’est produit ne dépasse guère son aspect de destin. C’est une faute stratégique.

Nous n’avons pas enquêté sur le commando, mais c’est plutôt l’armée qui s’est chargé de cela.

Rappel

Quatre des neuf officiers mauritaniens accusés d’avoir participé, le 16 mars dernier, à la tentative de putsch avortée à Nouakchott avaient été condamnés à mort par une ” cour criminelle “, le mardi 24 mars 1981, écrivait à l’époque le Monde.

Il s’agit des lieutenants-colonels Ahmed Salem Ould Sidi, ancien membre du Comité militaire de salut national (C.M.S.N.), et Abdel Kader Ould Ba, ancien ministre de l’éducation, considérés tous deux comme les chefs de l’opération, ainsi que de deux lieutenants, Niang Moustapha et Doudou Seck. Cinq autres officiers ont été condamnés aux travaux forcés à perpétuité.

Le chef de l’État Mohamed Khouna avait rejeté le recours en grâce des condamnés en précisant que la sentence était ” exécutoire immédiatement 

senalioune

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