La ministre secrétaire générale du gouvernement, Mme Aissata Ba Yahya a donné samedi dans la moughataa de Chami, en compagnie du wali de Dakhlet Nouadhibou, M. Mahi Ould Hamed, le lancement du projet : “les solutions du système environnemental pour l’adaptation durable en Afrique de l’ouest”, financé par la coopération canadienne pour un montant de 15 millions de dollars canadiens ( un dollar canadien vaut 28,9 MRU).
Le projet intervient dans trois pays: la Mauritanie (le Ban d’Arguin), le Sénégal et la Gambie.
La ministre secrétaire générale a loué, dans un mot pour la circonstance, ce projet qui utilise les solutions environnementales pour l’adaptation durable dans l’appui de la préservation du système environnemental dans le Parc National du Ban d’Arguin et de toutes les activités à caractère économique et social, conformément au programme de réforme du Président de la République, Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani.
Elle a ajouté que les activités objet de financement qu’elles soient infrastructures, formation et emplois au profit des couches vulnérables, concrétisent la volonté politique et de développement des hautes autorités du pays.
De son côté, M. Ali Ould Mohamed Salem, directeur général du Parc National du Ban d’Arguin a indiqué que son parc bénéficie de 5 millions de dollars canadiens, soulignant que cela prouve de la confiance qu’accordent les partenaires au développement à la Mauritanie.
Il a ajouté que le projet offrira au Parc national du Ban d’Arguin une infrastructure pour le traitement et la transformation du poisson au profit des femmes ainsi que des chambres froides à Nouamghar, R’Gheiba et Teichit, en plus de la construction et de l’équipement d’une unité scientifique et d’une autre pour l’épuration des eaux, de l’acquisition de deux bateaux pour le renforcement du contrôle maritime et côtier et de la formation des populations locales.
Le maire de Chami a insisté sur l’importance du Parc national du Ban d’Arguin dans la préservation de l’environnement maritime.
La présidente générale de l’institution finançant le projet a souligné que ce projet est une preuve de l’étroite collaboration entre son institution et les pays africains cités plus haut.
La ministre secrétaire générale s’est ensuite rendue au centre de vulgarisation environnemental relevant du Parc où elle a écouté des explications sur le rôle et les missions de ce centre.
AMI